Des molécules de synthèse permettent de contrôler la procréation

 Des molécules de synthèse permettent de contrôler la procréation

Livre p 226 à 229 et 236 et 237.

Les hormones contrôlent le fonctionnement des appareils reproducteurs : ce sont les oestrogènes et la progestérone chez la femme et la testostérone chez l’homme. La connaissance de ces hormones permet la création de moyens de contraception, comme les pilules contraceptives, les implants et les patchs. D’autres méthodes existent comme le stérilet (empêchant la nidation) ou le préservatif masculin ou féminin (empêchant la rencontre d’un spermatozoïde et de l’ovule).

A-   La contraception hormonale régulière   (pilule)

 La pilule combinée (ou œstroprogestative) est une méthode de contraception préventive féminine. Elle contient un mélange d'œstrogène et de progestatif. Ces molécules de synthèse, à structures moléculaires proches de celles des hormones naturelles, vont  se fixer aux récepteurs des hormones ovariennes et agir sur les organes cibles (ovaires et utérus).  Les organes cibles sont trompés, leurrés par ces molécules et, en conséquence, leur fonctionnement est perturbé. Sa prise quotidienne entretient un taux plasmatique moyen d'hormones ovariennes qui a trois conséquences :

- le complexe hypothalamo-hypophysaire subit un rétrocontrôle négatif permanent qui limite la production de gonadostimulines (FSH et LH), il n'y a  plus de pic de LH et donc plus d’ovulation.

- l'endomètre utérin est atrophié ce qui ne permet par la nidation d'un embryon ;

- la glaire cervicale demeure imperméable (maillage épais permanent) aux spermatozoïdes.

B- La contraception d'urgence (pilule du lendemain)

La contraception d'urgence intervient après un rapport sexuel non ou mal protégé. Elles se présente sous la forme d'un seul comprimé contenant une dose importante de progestatif   à prendre le plus vite possible, au plus tard dans les 3 à 5 jours (suivant le modèle). Cela perturbe l'ovulation et la muqueuse utérine de sorte que la grossesse ne peut pas débuter.

C- L'IVG médicamenteuse

 L'administration d'une anti-progestérone, le RU 486, molécule qui empêche la fixation de la progestérone naturelle sur l’utérus, provoque des règles qui interrompent la grossesse dans les 5 premières semaines.

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A visionner (vidéo Les bons profs) :

  https://www.youtube.com/watch?v=LDVDrb3X0p0

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