Satisfaction relationnelle au sein d'un couple

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Résumé :

Dans ce travail s’intitulant : “Satisfaction relationnelle au sein du couple : analyse statistique de différents facteurs influents”, nous aborderons un questionnement relatif à la satisfaction individuelle et combinée des partenaires quant à leur vie de couple. Pour ce faire, après avoir présenté notre question de recherche, nous développerons trois hypothèses en nous inspirant de la littérature secondaire existante sur le sujet, soit divers ouvrages et articles rassemblés dans la bibliographie en fin de travail. Elles seront respectivement focalisées sur la répartition des tâches ménagères et son influence au sein du couple, la présence d’enfants en bas âge et ses répercussions, et finalement sur l’investissement des partenaires dans leurs activités professionnelles respectives et ses conséquences sur la satisfaction. Il s’en suivra une partie méthodologique au sein de laquelle les données utilisées (population et échantillon) seront présentées tout comme le travail d’opérationnalisation (description du travail de recodage effectué sur les variables) ainsi que la description des analyses effectuées. A la suite de cette partie explicative sur la démarche, les résultats descriptifs seront présentés à l’aide de tableaux et après cela les résultats des tests d’hypothèses seront explicités via la présentation des analyses de régression. Pour finir, la conclusion permettra de répondre à la question de recherche initiale en effectuant un retour à la littérature, mais aussi de relever les points forts comme faibles du travail tout en donnant des pistes qui permettraient d’approfondir la recherche relative à notre thématique d’enquête.

Introduction :

Pour ce travail de recherche, nous avons choisi d’étudier la thématique de la satisfaction relationnelle au sein du couple, en se référant à la question de recherche proposée : “Quels facteurs sont associés à la satisfaction relationnelle et pourquoi ?”. Celle-ci ne se rapporte pas directement au contenu d’un chapitre du séminaire, mais est présente de manière transversale au sein de celui-ci (Méthodes quantitatives en Sociologie de la famille). Nous trouvons cette thématique intéressante pour différentes raisons : d’une part, car elle est déterminée par des facteurs internes à la situation de couple (concubinage, intérêts communs, etc.), mais aussi par d’autres facteurs qui sont externes au couple et propre à chacun des partenaires (situation professionnelle, réseaux sociaux des partenaires, etc.) ce qui en fait un élément complexe et propice à l’analyse. D’autre part, car elle reliée et a une influence déterminante sur d’autres phénomènes présentés durant le séminaire et qui constituent des étapes importantes de la vie d’un couple et d’une famille comme le fait de décider de cohabiter, de se marier, d’avoir des enfants ou encore de se séparer. On peut donc affirmer qu’il s’agit d’un élément déterminant de la vie de couple qui conditionne et dirige son évolution. Nous chercherons dès lors à mettre en avant différents facteurs provenant de multiples dimensions (situation professionnelle, organisation et structure du ménage, etc.) de la satisfaction relationnelle au sein du couple à travers le développement de trois hypothèses présentées par la suite. Nous avons développé ces hypothèses en nous appuyant sur diverses sources bibliographiques présentées dans la partie suivante et rassemblées dans la bibliographie en fin de document.

Théorie et hypothèses :

Suite à la lecture de différentes sources bibliographiques, il nous paraît important, en premier lieu, d’aborder cette thématique en se penchant sur la répartition des tâches ménagères au sein d’un couple et son impact sur la satisfaction des partenaires au sein de ce dernier, soit une dimension inhérente à l’organisation du ménage. En nous appuyant sur la lecture de Henchoz et Wernli (2013) qui permet, grâce à une analyse longitudinale, d’observer la construction et l’évolution de la satisfaction au sein du couple relativement à la répartition des tâches ménagères. Les auteur.e.s nous démontrent via six hypothèses, confirmées ou infirmées, que la satisfaction propre à la répartition des tâches ménagères au sein du couple n’est que peu impactée par les facteurs objectifs, soit le temps consacré à ces tâches, le revenu ou encore le niveau de formation. A contrario, certains facteurs subjectifs comme la satisfaction générale quant à la vie ou encore le temps libre à disposition pondèrent plus (Henchoz et Wernli, 2013).

Ayant pris connaissance de l’étude citée ci-dessus, nous avons établi l’hypothèse suivante : “Les couples dont la division des tâches ménagères est plus équitable sont plus satisfaits de leur relation conjugale que les couples dont la même division est moins équitable.” ceci afin d’inverser le questionnement. C’est-à-dire que l’on ne souhaite pas observer quel facteur influence sur la satisfaction relative à la répartition des tâches mais dans quelle mesure une répartition équitables des tâches impacte-elle sur une satisfaction générale ? Cela afin d’observer l’influence de la répartition des tâches ménagères sur la satisfaction des conjoints relative à leur situation de couple.

Dans un deuxième temps, il nous semble primordial d’inclure la dimension de la structure du ménage à travers la présence ou non d’enfants en âge préscolaire en son sein, car ceux-ci peuvent influer sur la satisfaction générale des partenaires relativement à leur situation conjugale, mais aussi quant à leur satisfaction propre à la répartition des tâches domestiques. En effet, malgré l’amour et le sentiment d’union familiale qu’ils peuvent apporter au ménage, les enfants en bas âge génèrent de nouvelles tâches ménagères et demandent beaucoup de temps et de disponibilité de la part des parents. Selon les travaux de Suitor, le sentiment de satisfaction quant à la répartition des tâches ménagères évolue au cours du “Life-Cycle Variations” ou “cycle de vie familiale”. Il en ressort selon lui, une courbe en U signifiant une baisse de satisfaction passagère chez les femmes lorsqu’elles ont des enfants en âge préscolaire pour différentes raisons dont l’augmentation des tâches ménagères qui implique une nouvelle répartition de celles-ci (Suitor, 1991).

Ayant pris connaissances des conclusions de Suitor, nous souhaitons prolonger la réflexion relative à la satisfaction relationnelle en la croisant avec le “cycle de vie familiale” afin d’observer l’impact que peut avoir la présence d’un enfant en âge préscolaire au sein du ménage sur le couple. C’est pourquoi nous avons développé l’hypothèse suivante “Les couples ayant des enfants en âge préscolaire sont moins satisfait de leur relation conjugale que les couples n’étant pas dans la même situation.” Ce qui doit permettre d’approfondir la réflexion découlant de notre question de recherche.

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