Les formes narratives / méthodologie
Analyse sectorielle : Les formes narratives / méthodologie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Zachary Corsetti • 4 Février 2022 • Analyse sectorielle • 2 848 Mots (12 Pages) • 413 Vues
FRAN 2335 ‒ Initiation à la méthodologie littéraire Collège universitaire Glendon
Professeure : Marie-Élaine Bourgeois Automne 2021
Examen de fin de trimestre 20 %
I. Question de réflexion générale (10 points)
1. Souvenez-vous de nos premières rencontres…
En quoi est-ce que la prose et la poésie sont différentes? Discutez, sur le plan de leur manifestation écrite, en quoi elles diffèrent, mais aussi et surtout ce que le passage de l’une à l’autre a permis quant à l’évolution de la pensée. (1/2 page)
Vos réponses étaient, pour la plupart, toutes cohérentes et pertinentes.
La prose découle de la poésie. Dans la Grèce ancienne est venu un moment où l’on a ressenti le besoin d’exprimer plus que le beau uniquement. Or la poésie, avec ses règles et ses stratégies de versification, ne permettait pas de transmettre les idées de manière rationnelle et concrète.
Dans la seconde moitié du 5e siècle avant Jésus Christ, Hérodote propose le premier ouvrage historique en prose. Il laisse tomber le vers épique pour privilégier la prose, laquelle lui donne une plus grande liberté d’écriture. Plutôt que de louanger les exploits des Dieux (mythologie), il a choisi d’écrire sur les Héros de son temps.
Ainsi, la prose a permis le passage à une pensée intellectuelle. Elle a aussi solidifié l’écriture (par opposition à la longue tradition orale de la poésie épique).
Réponse d’une étudiante :
La prose vient de la versification, mais élimine toutes les règles de cette dernière, agissant comme un type de discours (soit oral ou à l’écrit) sans règles comme celles de la poésie. Elle suit cette dernière par plusieurs siècles, mais contrairement à la poésie, la prose travaille les idées et non le style. Puisqu’elle n’est pas écrite en vers, elle n’a pas l’objectif de créer quelque chose de ‘beau’ de la même manière que fait la poésie, mais crée à sa place des idées desquelles d’autres personnes peuvent adapter en de théories de pensée et des philosophies. Le changement de poésie/versification à prose est venu du besoin de passer des histoires, des philosophies, et de plus en forme écrite et avec une plus grande emphase sur la vérité des événements et non la beauté qui vient avec la création de la poésie.[pic 1]
II. Les formes narratives (5 points)
À quel type de forme narrative (mythe, légende, conte, nouvelle, roman) associez-vous le texte « Les voyageurs » (voir texte sur eClass)? Justifiez votre réponse en identifiant trois caractéristiques de cette forme que l’on retrouve dans le texte. (1/2 page)
Il s’agit ici d’une nouvelle.
Récit court
Récit qui se lit d’un trait
Histoire
Personnages/temporalité
Vraisemblabilité
Quelques réponses d’étudiant.es :
Entre les cinq formes narratives, Les Voyageurs est une nouvelle. Une nouvelle est une forme de récit qui garde l’aspect de la réalité. Dans ce texte, on parle des temps des voyageurs au Canada en 1872, qui fait appel à la réalité de l’histoire du Canada dans le passé. La première caractéristique qui montre que ce texte est une nouvelle est que c’est très bref. Ce texte n’est pas long et n’a pas beaucoup de détails. Le deuxième est le fait que le texte ne comporte pas de situation finale. La conclusion se termine avec les voyageurs qui retournent après neuf ans et c’est tout. Il n’y a rien d’autre qui suit. La troisième caractéristique qui montre que le texte est une nouvelle est qu’il y a peu de personnages, de lieux et d’actions. Les personnages qu’on voit sont les voyageurs, le « cook », Martin, les coureurs de bois, les hommes chantier and les vieillards, qui n’est pas beaucoup. Le seul lieu qu’on voit dans ce texte est le Québec et quelque d’autre endroit dans la province. Finalement, il n’y a pas vraiment d’actions mais plutôt des explications d ce qui se passe pendant la journée.
« Les voyageurs » sont sans aucun doute une « Nouvelle ». Une nouvelle est décrite comme un roman dans lequel il y a peu d’action, elle est brève, discute de la réalité, et n’a pas de solution finale de plusieurs personnages. Toutes ces caractéristiques sont démontrées dans ce texte. Nous savons qu’il y a peu d’action, car l’ensemble du texte porte sur des gens qui se promènent au Canada et vivent leur vie quotidienne, il n’y a pas de drame ou de difficultés à surmonter, ils existent simplement. Le texte est bref, car il n’y a que 5 à 6 pages de lecture, ce n’est pas un roman complet. Nous savons que c’est réaliste, car les communautés indigènes et les colonisateurs existaient bel et bien dans les années 1800 lorsque cette histoire se déroule. De plus, les seuls personnages mentionnés sont des personnes en passant, comme le boucher, le cuisinier et Martin, mais nous en savons très peu sur eux. Et il n’y a pas de véritable conclusion à l’histoire, nous sommes simplement ramenés au XXIe siècle par le narrateur. C’est pour toutes ces raisons que nous savons que ce texte est une nouvelle.
III. L’intertextualité (15 points)
a) Qu’est-ce que l’intertextualité? Définissez cette notion en vos mots. (5 pts)
Concept d’abord proposé par Mikhaïl Bakhtine sous l’appellation de dialogisme et qui veut expliquer, montrer que chaque œuvre en appelle une/des autre(s). Le dialogisme sera renommé « intertextualité », laquelle intertextualité sera étudiée et travaillée par Julia Kristeva qui en fera une notion littéraire fondamentale.
Quelques réponses d’étudiant.es :
À mon avis, l'intertextualité est l'interconnexion entre les œuvres littéraires. L'intertextualité est la façon dont les œuvres littéraires se tiennent les unes par rapport aux autres. Il s'agit du mimétisme et de la représentation d'un autre discours dans un discours. Si vous regardez un texte, vous pouvez trouver des indices qui expliquent les liens
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