La princesse de Clèves

Thiméo Entraînement au commentaire littéraire sur un extrait de 08/01/2022 Fagot La Princesse de Clèves de Madame de La Fayette (1678)

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Marie-Madeleine Pioche de La Vergne, comtesse de la Fayette (ou Lafayette), née le 18 mars 1634 à Paris et morte le 26 mai 1693 dans la même ville, est une femme de lettres française. Elle appartient au mouvement du classicisme et de la préciosité. La Princesse de Clèves fut un énorme succès littéraire à son époque. Premier roman d’analyse reconnu de l’histoire, cette nouvelle marqua un point déterminant dans l’essor de ce style littéraire. L’aspect dramatique de ce roman est crée de prime abord par les relations intrigantes entre les personnages et le rôle que chaque caractère porte dans l’histoire. Dans cet extrait, Madame de Clèves vient de découvrir une lettre d’amour qu’elle croit adressée au duc de Nemours. Elle en éprouve un sentiment nouveau pour elle : la jalousie. Au cours de cet analyse nous nous demanderons : En quoi ce portrait de Madame de Clèves correspond-il à celui d’un personnage de roman classique ? Afin de répondre à cette question nous étudierons dans un premier temps le portrait d’une femme jalouse, puis nous analyserons les désordres de l’amour.

D'abord, lors de notre analyse du portrait de cette femme jalouse nous allons relever un premier point : c'est une femme blessée. En effet au cours de cet extrait nombreux sont les arguments qui nous permettent d'en venir a ce fait. Le premier argument, est aussi celui qui ressort en premier après la lecture du passage : Madame de Clèves caractérise elle-même ses sentiments comme étant de la jalousie (L10: "Et ce mal qu'elle trouvait si insupportable était de la jalousie"). Nous pouvons alors en faire l’interprétation suivante : la princesse ne supporte pas le faite de se faire "tromper", a ce moment la elle s'en veux aussi d'être jalouse pour un homme qui ne lui porte pas les sentiments qu'elle voudrait, mais les portent aussi a d'autres femmes. Pour rappel, cette jalousie est ici en opposition avec les penchants du héro classique. On peux aussi lui attribuer le statut de femme blessée car elle utilise des tournures qui intensifient ses émotions et pensées : L2: "Monsieur de Nemour ne l'aimais pas", L5: "a un homme qu'elle en jugeait indigne" et L26: "d'orgeuil et de vanité". Nous nous rendons compte maintenant que si nous la voyons si blessée c'est parce qu'elle s'exprime de manière très cru envers cet homme, elle ne se cache pas. C'est une femme blessée et jalouse, néanmoins elle montre beaucoup de signe de sa grandeur d'âme notamment le fait qu'elle reconnaît la supériorité de sa rivale. Et c'est quelque chose qui va ici venir"cassé" l'opposition aux vertus et caractéristiques du héro classique vues précédemment, car le héro classique est, la plupart du temps doté d'une grandeur d'âme bel et bien visible.

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