La géopolitique du sport
Commentaire de texte : La géopolitique du sport. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ana81 • 26 Mars 2019 • Commentaire de texte • 3 280 Mots (14 Pages) • 752 Vues
La géopolitique du sport
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Table des matières
Introduction
- La géopolitique du sport 3
- Définition3
- Histoire 3
- Les boycotts…...…………………………..………………………………………..4
- Aujourd’hui………………………………………………………………..……….5
- Atouts et inconvénients de cette géopolitique5
- Atouts5
- Vecteur de rayonnement et de puissance pour un Etat………………….……………..6
- L’aura des sportifs dépasse les clivages………………...………………….…………..8
- Rivalité pacifique………………...…………………………………… ………………8
- Inconvénient……………………………………………………………………..…9
- Source de terrorisme……………..………………………………………………………………..9
- Le risque des réseaux sociaux pour les sportifs……………..…………………………9
Conclusion
En 1945, George Orwell écrivait : "Le sport est une guerre sans coups de feu." Le XXe siècle prouve à quel point le sport, depuis son entrée dans la modernité, revêt une dimension géopolitique. Le sport, aujourd’hui, c’est bien plus que du sport. En effet, les enjeux géopolitiques du sport sont devenus un élément essentiel de rayonnement et de puissance pour les États. Le XXIe siècle ne sera pas religieux, il sera avant tout sportif. Nous sommes entrés dans l’ère du sport mondialisé. Il est devenu le nouveau terrain d’affrontement « pacifique et régulé » des États. C’est la façon la plus visible de montrer le drapeau, d’être un point sur la carte du monde et d’exister aux yeux de tous. Dans ce « village global » qu’est devenue la planète, les champions sont les habitants les plus connus et les plus populaires. Nous connaissons tous Cristiano Ronaldo ou Usain Bolt. Mais qui connait le nom du premier ministre Jamaïquain ou portugais ? La géopolitique du sport est une branche de la science politique qui étudie les implications géopolitiques du sport. Le sport étant un important marqueur de hiérarchie sociale et politique, il a ainsi dans l'histoire permis de visualiser la hiérarchie et les conflits entre les grandes puissances. Ainsi, nous pouvons nous demander dans quelle mesure la sport est devenu un enjeu politique ? Nous allons donc voir dans un premier temps nous donnerons une courte définition de la géopolitique du sport, puis nous présenterons son histoire et évolution et son état actuel. Dans une seconde partie, nous aborderons les avantages et inconvénient qu’il a pu entrainer d’un point de vue géopolitique.
La géopolitique du sport
- Définition
Tout d’abord, la géopolitique peut être définie comme l'étude des différents types d’enjeux de pouvoir et d' identité sur des territoires et sur les représentations qui leurs sont associées. La géopolitique du sport est donc une branche de la science politique qui étudie les implications géopolitiques du sport. Le sport est un objet éminemment politique et fournit une clé de lecture qui peut être révélatrice de l’état du monde et des relations internationales
- Histoire
Tout d’abord, avant 1945, moins d’une dizaine de pays se partagent les médailles des Jeux olympiques : ce sont des pays européens (Italie, Royaume-Uni, Suède, France…), les États-Unis et le Canada (on voit pointer l’Australie ainsi que l'Afrique du Sud). La diffusion des sports européens a été parallèle à la colonisation et au peuplement du Nouveau monde par les Européens.
Depuis le départ, en 1894, Pierre de Coubertin veut réinventer les Jeux olympique en fondant le Comité Internationale Olympique dans un but stratégique pour pacifier les relations internationales mais également former physiquement la jeunesse Française pour prendre la revanche contre l’Allemagne après la défaite de 1870 car il avait compris que si l’armée Français avait perdu contre l’armée Allemande, c’est que celle-ci était mieux préparer. Nous pouvons dire que dès l’origine, il y a une politique du sport et la Nations vont voir qu’on peut montrer le drapeau en participant aux Jeux Olympique ou à la Coupe du monde. C’est une première mondialisation qui est encore faible par rapport à l’actuelle. Nous nous rappelons tous des Jeux Olympique de Berlin, la Coupe du monde 1934 en Italie qui déjà est le premier évènement qui utilise le sport au profit d’un régime même si beaucoup de mauvaises interprétations sont faites de Berlin car Hitler s’est retrouvé humilié de voir Jesse Owens, un sprinteur noir remporter quatre médailles d’or et surtout de se lier d’amitié avec Luz Long qui était un véritable arien allemand, sauteur en longueur également. Il faut rappelle que Jesse Owens de sera pas reçu à la maison Blanche en 1936 au retour car le Président Rosswelt refuse de recevoir une personne de couleur en plein campagne électorale. Il existe de multiples exemples historiques comme le 16 octobre 1968, aux Jeux Olympiques de Mexico, deux sprinters noirs américains lèvent le poing sur le podium alors que résonne l’hymne national. Ils entendent ainsi protester contre la ségrégation raciale aux États-Unis. L’image fait le tour de la planète et fait prendre conscience de l’ampleur de la colère noire.
Puis, en pleine Guerre froide, le fait de confier pour la première fois l’organisation des Jeux olympiques de 1980 à la ville-phare du communisme, Moscou, déclenche une polémique d’autant plus virulente qu’en 1979, l’Armée rouge intervient en Afghanistan. Une cinquantaine de pays, emmenés par les États-Unis, décide de boycotter les Jeux. Dès 1952 (première participation soviétique aux Jeux olympiques d'Helsinki), un duopole américano-soviétique se met en place : les deux pays vont jusqu’à remporter plus de 50 % des médailles. Ainsi dès sa deuxième participation, en 1956, l’URSS passe devant les États-Unis avec 37 médailles d’or contre 32. Supériorité confirmée en 1960 (43 contre 34). En 1964, les États-Unis reprennent le dessus (36 à 30), puis en 1968 (45 à 29). À Munich, il y a une double victoire des pays communistes, l’URSS remporte 50 médailles d’or, les États-Unis 33, la RDA 20 et la RFA 13, supériorité confirmée en 1976. En 1952, les athlètes russes ne résideront pas au village olympique pour éviter les contacts avec l’ « ennemi » et les défections. Un second village sera d’ailleurs construit pour l’ensemble des athlètes des pays de l’Est.
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