La croissance économique s’oppose t-elle à la préservation de l’environnement ?
Étude de cas : La croissance économique s’oppose t-elle à la préservation de l’environnement ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Cond • 29 Décembre 2019 • Étude de cas • 877 Mots (4 Pages) • 735 Vues
La croissance économique s’oppose t-elle à la préservation de l’environnement ?
« Nous n’héritons pas de la terre de nos ancêtres mais nous l’empruntons à nos enfant », cette phrase de Saint Exupéry aborde l’idée d’une consommation intertemporelle de notre espace, C’est à dire que les mesures que nous prenons en faveur du développement durable limitent notre impact mais que l’on continue de détériorer des ressources naturelles. La responsabilité relève de toutes les générations qui se se succède. Les ressources naturelles sont un patrimoine collectif que nous devons léguer aux générations futures, au moins dans la même proportion. Clea est relatif à la notion de développement durable, née en 1987 avec le rapport Brundtland, qui montre les trois piliers de ce développement : économique, social et environnemental. Ce développement comprend donc une croissance soutenable, qui répond aux besoin des générations présentes sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. Ainsi, on peut s’interroger sur la soutenabilité de notre croissance, est elle vraiment soutenable ? La croissance économique est elle compatible avec la préservation de l’environnement ? Dans un premier temps, nous verrons les limites écologiques auxquelles se heurtent la croissance économique. Puis nous nous p
- Les limites de la croissance économique font qu’elle s’oppose à la préservation de l’environnement
Les préoccupations environnementales datent des années 1970 avec le rapport Meadows qui préconise une croissance zéro car il montre que notre mode de vie est incompatible avec l’environnement.
A. Notre système économique porte gravement atteinte à l’environnement
- L’activité économique dégrade le capital naturel ( toutes les ressources fournies par la terre), Elle génère donc des externalités négatives.
- Pib prend pas en compte les dégradations environnementales, alors que celle qui dégradent l’environnement et qui réparent ces dommages sont prises en compte. Le PIB est donc un indicateur imparfait. Ne mesure pas dégradation capital humain ( cancer lié à pollution…).
- dette écologique on vit actuellement avec 2,8 hectare d’empreinte écologique par personne au lieu de 1,8 hectare = dette écologique ,on est limité par la biocapacité de la terre.
- Notre production mondiale est énergivore
- La croissance épuise des ressources non renouvelables pour les générations futures ( gaz, pétrole, charbon) , dont les stocks sont limités. On encourt le risque de pénurie de ces ressources ce qui pénaliserait par la suite la croissance.
B. Une conception relative à la soutenabilité forte
Certaines composantes du capital naturel (air, eau ) sont irremplaçables. Il est nécessaire de preserver ce capital naturel pour les generations futures.
Exemple : catastrophe Toulouse en 2001, explosion de l'usine AZF = a abîmé le capital naturel durablement et fortement, au-delà d capital humain (cancer, morts ).
Principe de précaution est relatif a cette soutenabilité forte. Exemple : périmètre non cultivables autour des champs OGM.
2) Croissance et préservation de l’environnement peuvent se rejoindre
- Les Etats interviennent pour contraindre les acteurs éco
- instruments régelementaires : les normes (usage normes et règles)
- limiter les rejets de polluants ex: les nouveaux moteurs ne doivent pas émettre plus de 130 g de CO2/km parcourus.
- réglementation concernant procédés et produits utilisés. Ex: ampoules doivent être LED ou économie d’énergie; normes BBC sur appareil électroménagers.
Avantages :
- plafonner le niveau de pollution.
- Normes s’imposent à tous les agents économiques.
- L’effet est immédiat notamment pour les pollutions dangereuses.
- Ces mesures sont efficaces si les techniques de production sont substituables ( possibilité d’utiliser d’autres technologies).
- L’instrument fiscal: la taxation
= fiscalité imposée par l’Etat, en France = taxe Pigou.
Exemples:
- Bonus/ malus écologique sur les voitures neuves
- Prime à la casse
- Taxe carburant
- Ecotaxe
Avantages:
- internaliser les externalités = pollueur payeur.
- Mesures peuvent générer double dividende = avoir efficacité et rapporter des recette fiscales supplémentaires.
- La variation des prix liés à la fiscalité environnementale devrait inciter à innover, notamment dans des procédés moins polluants.
- Le marché des quotas d’émission
Mise en lumière par Coase, = lieu de confrontation entre offreurs et demandeurs de droits à polluer, lesquels sont distribués par la puissance publique selon un plafond d’émission global. Avantages :
- internaliser les externalités
- inciter à moins polluer et à innover.
- L’Etat attribue ces quotas = plafond d’émission.
B. Une conception relative à la soutenabilité faible
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