La Gaule mérovingienne
Étude de cas : La Gaule mérovingienne. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Estelle1505 • 1 Avril 2019 • Étude de cas • 2 150 Mots (9 Pages) • 588 Vues
La France de Clovis à Louis VI – 481-1180
COURS 1 et 2 : La Gaule mérovingienne et la construction du royaume des Francs
Introduction :
On parle de Gaulle romanisé car elle fait parti de l’Empire romain d’occident jusqu’en 476 lorsque le dernier empereur, Romulus, a été déposé par Odoacre, le roi des Ostrogoths. On y trouvait aussi des peuples germaniques que les élites romaines nommés les barbares organisés en royaumes, le Burgondes, les Alamans. Au moment de la chute de l’empire Romains, en Gaule ce sont les francs qui reprennent le pouvoirs, d’abord où ils vivent alors qu’ils sont moins nombreux que les gallo-romain et ce sont ces francs que l’on va étudier.
Les francs sont au départ divisés en 2 zones d’implantations. Ils se partagent entre les Franc-Saliens et les Francs-Rhénans. Le plus célèbre franc qui émerge, c’est Clovis, roi des francs saliens qui devient roi en 481 à la mort de son père. Le moteur de la construction de ce royaume, les francs saliens, conquête qu’ils vont mener de diverses manières et vont avoir l’habiliter d’asseoir leur domination durablement.
On va s’intéresser à la Gaule romaine à la Gaule franc, aussi appelé gaule mérovingienne du nom de la famille amener à régner, à partir de Clovis jusqu’à l’événement de celui qui fera tomber les mérovingiens, Pépin le Bref.
3 Objectifs:
- comprendre le passage de la Gaule romaine à la Gaule franque
- comprendre comment le royaume des francs est devenu la puissance dominante en Europe au VI° siècle s’appuyant sur 3 traditions, germanique, romaine car ils conquièrent une Gaule romanisés et exploité les structure puis une tradition chrétienne après le baptême de Clovis.
- comprendre la mise en place d’une royauté chrétienne entre la fin du V° et le début du VIII° siècle.
I – La fondation du royaume des Francs (regnum francorum)
A) Les conquêtes militaires de Clovis
On connaît mal Clovis, on le connaît par Grégoire de Tours dans les Dix livres d’Histoire (= Histoire des Francs).
On sait que c’était un chef de clan, d’une armée et qu’il s’est de suite administré des régions de la Gaule, au nom de Rome, ce qui rassure les populations gallo-romaine. On sait aussi qu’il appartenait à la famille des Mérovingiens dans laquelle ils choisissent leur roi jusqu’au VIII° siècle.
CHOSE IMPORTANTE QU’A FAIT CLOVIS :
- il a réalisé l’unité des Francs, il n’est que le roi des Francs Saliens, il s’impose chez lui; il n’est pas le roi des Francs.
- il va engager la construction d’un espace politique que l’on nomme le Royaume des Francs car quand il monte sur le trône il n’existe pas encore (le royaume des Francs). Cela se fait par la guerre et la ruse.
Par la guerre dans plusieurs directions. D’abord en s’engageant vers le Sud de la Loire contre Syagrius en 486 (Prise de Soissons). A l’est, contre les Thuringiens, les allemands (victoire de Tobiac en 496) et au sud contre les Wisigoths en 507 avec la bataille de Vouillé contre Alaric II.
Au fur et à mesure qu’il repousse les limites de royaume, il rentre dans des zones où les évêques sont les chefs, et les populations sont convertis au christianisme. Il a donc été intelligent et ne s’est pas mis à dos les évêques. Il faut les ménager. Clovis sait s’en faire des alliés. Il interdit le pillage des églises en 507 après la bataille de contre les Wisigoths. Il détient ainsi une reconnaissance, il ne se met pas à dos la population. Il fait en sorte que les populations l’accepte alors qu’il n’est pas gallo-romains ou chrétien, il a eu l’intelligence de s’en faire des alliés. Il a pu imposer sa domination.
Il n’y a pas que la guerre, la ruse a su faire réussir son entreprise, Grégoire de Tours l’explique, au moment où Sigebert le Boiteux doit être tuer par son fils Chlodéric. Le fils pense qu’il va pouvoir prendre sa place, il vend la mèche, et le roi est alors élu, et le fils l’ayant tué, ils élisent Clovis. En 511, quand il meurt il a éliminé tout les autres rois, Clovis est alors déjà roi de tous les francs. On a donc vu comment il a réussi à aménager la construction. Il ne suffit pas de conquérir des terres, il faut valider sa domination en tant que roi en tant que population et au près des élites gallo-romaines. (un roi n’est pas roi de terre mais de gens, d’une population)
=> Le témoignage de Grégoire de Tours est très probablement faux. Selon GDT, à la fin de la campagne, Clovis incite Chlodéric à faire mourir son père, ce qu’il fait lors d’une promenade ou chasse. Mais Godefroid Kurth (historien belge, 1847/1916), relève quelques problèmes dans le récit de GDT et estime que Sigebert est mort tué dans une embuscade, sans que Chlodéric en soit le responsable.
B) Clovis et le renforcement de l’autorité royale
Comment s’y prend-il?
Il reprend à son compte des traditions impériales romaines. Il conserve des traditions qui ont pour but de rassurer les élites romaines et la population par quelque chose qui leur est familier. Il y eu un moment important, le rituel cérémonial de Tours qui a eu lieu en 508.
Qu’est ce qu’il se passe?
En remontant à Tours et il reçu 2 lettres de l’empereur d’Orient, Anastase. Il envoie une lettre par la quelle il lui remet les signes impériaux de consuls. Il fait de lui un consul impérial, cela équivaut à faire de lui un vice-empereur.
Cela lui sert à quoi?
Matériellement à rien, mais cela crée un lien avec la tradition impériale romaine. Cela a un double effet, une certaine légitimité ainsi que la consécration dans sa carrière de roi. Quelques part cela légitime son autorité, ça rassure les alités gallo-romaines et les populations ordinaire. Car quand Clovis a reçu cette lettre, il s’est lancé dans un rituel que les populations pratiquaient, il va parader dans la ville de Tours revêtu dans la manière dont un empereur romain pouvait distinguer, une tunique pourpre, il revêt également un manteau d’apparat et un diadème. Il reprend a son compte un rite qui était celui des empereurs romains quand ils entraient au pouvoir. Cela vient bien de la culture romaine.
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