Hélène Solomon-Langevin

Hélène Solomon-Langevin

Cette femme a eu du courage face aux nazis, durant la seconde guerre mondiale, tandis que la majoritaire partie des Français étaient passifs, Hélène Solomon-Langevin a résisté avec son mari, après la guerre elle a continué dans le domaine politique. Je trouve que le courage qu’elle a eu est très remarquable et peu commun, surtout dans une période de guerre aussi difficile où on pouvait se faire dénoncer par tout le monde.

Hélène épouse Jacques Solomon en 1929. Ce couple deviendra un couple résistant. Durant la Seconde Guerre mondiale, Hélène et son mari entrent tous deux dans la résistance, ils se chargent de distribuer un journal clandestin « L’Université Libre ». Cette forme de résistance n’est malheureusement pas la plus prononcée, elle ne sauve pas des vies, mais elle touche plus de personnes, car un journal se distribue facilement a tout le monde. Elle est aussi membre du Front national de lutte pour la libération et l'indépendance de la France, ce mouvement est un mouvement résistant et fait partie du parti communiste.

Son mari est arrêté le 1er mars 1942, elle se retrouve donc seule pour faire de la résistance. Malheureusement elle n’eut pas le temps car elle se fait arrêter le lendemain à la gare Saint-Lazare, tandis qu’elle essayait de récupérer une valise qu’elle avait mise en cas d’urgence. Elle est donc incarcérée secrètement à la prison de la santé en août 1942. Ensuite en janvier 1943, elle est envoyée a Auschwitz par un convoi. Elle a quand même le temps de faire ses adieux à son mari dans la prison de la santé, car malheureusement il se fait fusiller le 23 mai 1942. En février 1943, Hélène est choisie pour être transférée dans le camp de Raisko pour travailler sur un projet d’extraire du latex à partir de pissenlits. Je trouve qu’elle a eu beaucoup de chance d’être choisie pour aller dans ce camp car elle a donc eu de meilleures conditions de vie comme le droit de se laver, d’appeler, d’envoyer et de recevoir du courriers, les déportés ont même un lit individuel… Même dans un camp elle continue à essayer de résister en faisant croire aux nazis qu’il fallait des fleuristes ( dans le but de faire venir de nouveaux déportés et qu’ils aient eux aussi de meilleures conditions de vie ). Elle est encore transférée à Ravensbrück en août 1944, où elle devient infirmière dans les usines Bosch. Elle finit par être enfin déportée à Oraninenburg-Sachsenhausen car son ancien camp avait été bombardé. Le 3 mai les nazis prennent la fuite et les prisonniers de ce camp sont sauvés par les soldats français.

Après avoir vécu tout cela elle n’arrive pas à revenir à une vie normale, ce que je comprends personnellement. En 1945 elle est alors élue députée communiste de Paris à l’assemblée constituante, elle est aussi réélue en 1946. Malheureusement la santé de Hélène devient assez critique, et elle doit prendre du temps pour se reposer, ceci est du a ses déportations successives. Elle se rétabli en 1948, 10 plus tard elle se remariera et décéda le 16 janvier 1995.

Je trouve cette femme remarquable car elle a survécu aux camps de concentrations notamment grâce aux nombreuses déportations qu’elle a subis, mais elle a vraiment été courageuse en entrant dans le résistance, et même sous l’emprise des nazis, dans un camp, elle a quand même réussi à résister avec les moyens qu’elle avait. Je trouve sa vie très chargée et très dure, mais elle n’est pas très connue ( je n’avais jamais entendu parler de cette femme avant mes recherches ) comparée à des femmes comme G. Tillon, S.Veil...

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