Expliquer la théorie du travail aliéné et de l'aliénation
Chronologie : Expliquer la théorie du travail aliéné et de l'aliénation. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mathouminou • 19 Décembre 2022 • Chronologie • 797 Mots (4 Pages) • 338 Vues
La modernité ouvre la question de l’économie qui était jadis une idée abstraite mais qui s’est concrétiser peu à peu avec l’arrivée du capitalisme. Karl Marx, penseur extrêmement important de la modernité, critique l’économie politique et stipule que la richesse sociale produite par le travail moderne devient positive mais seulement pour un certain groupe de personne. Ceux qui détiennent le pouvoir. Le pouvoir d’attribuer la valeur aux choses et aux êtres. Marx s’intéresse aussi à la notion de la richesse sociale qui est d’abord collective puisqu’elle est produite socialement. Différents acteurs sont en jeux pour le développement du capitalisme. Dans les doctrines économiques que soutient Marx, il démontre la nature réelle du capitalisme et met l’accent sur les contradictions internes de ce système qui mettent à profit la haute société. À travers ses pensées politiques socialistes, il explique l’idée d’une profonde injustice au sein des relations sociales en rapport avec l’apparition de nouvelles classes sociales et ce besoin de domination qui se développe. Cette conception est toutefois inévitable, puisque ce sont nos sociétés qui déterminent les « formes de l’être auxquelles les humains doivent se conformer ». On devient un modèle d’humain selon ce qu’on nous a appris. La production sociale de rapports sociaux créer des hommes qui pourrons assumer les fonctions de ladite société, même si les fonctions ne sont pas toujours convenables au niveau éthique. En effet, les nouvelles formes sociales qui prennent place lors de la révolution industrielle produisent une division au sein de la société. La domination de la bourgeoisie face à l’exploitation des prolétaires qui eux, vendent leur travail au capitalisme, entraineront des luttes contre l’injustice. C’est pour cela que Marx critique l’économie politique et cherche à défendre les droits et intérêts des opprimés. Les capitalistes (la classe dominante) imposent leurs idées et intérêts à la société entière. Marx observe l’industrie contemporaine et ses conditions de travail puis cherche à démontrer la nature réelle du capitalisme en démontrant le caractère aliénant de ce système controversé. Le travail produit par la classe ouvrière qui se définissent aussi par prolétaires, est une tâche essentielle afin de répondre à des besoins vitaux. Cette expérience est essentielle à l’humanité et donne à l’humain une puissance extraordinaire. C’est en travaillant et en bâtissant que la société dans laquelle nous vivons peu fonctionner. Cependant, c’est la société qui pose problème. En raison des conditions misérables des ouvriers, l’homme qui dois accomplir la tâche ne ressens aucun plaisir et voit celle-ci comme une corvée. L’ouvrier est malheureux et ne développe pas une libre activité physique et intellectuelle. Il n’est pas épanoui mais bien obligé d’accomplir une tâche quelconque et ne se sent pas lui-même. Sont travail est un moyen de satisfaire des besoins en dehors du travail. Ces obligations sont un sacrifice de lui-même puisque que le résultat de ses efforts ne lui revient même pas. On met un prix sur son savoir-faire et son intelligence. Il est dépossédé de lui-même et ne s’appartient pas. Ses activités contraintes le privent de la possibilité de faire œuvre. L’intelligence d’un homme se développe en ayant accès à des variétés d’occupations de la vie mais lorsque celui-ci est contraint à accomplir des tâches répétitives, on le déshumanise de façon extraordinaire. Il est ainsi réduit à un mécanisme. Une partie de sa vie est aliénée, ce qui influence tout le reste, il est contraint à accomplir une tâche pénible qu’il n’apprécie pas. L’ouvrier est en effet dépossédé du produit de sont travail parce que le salaire qui lui est rapporté pour les tâches qu’il accomplit est très faible. Ils sont soumis au contrôle de ses supérieurs qui déterminent la valeur de son travail et donc indirectement, sa valeur propre. La valeur de sa vie est réduite à la valeur marchande qu’on peut retirer de son activité vitale donc du temps consacré et de son énergie. Le prolétaire accepte cette réalité sociale, en y participant, il voit une nécessité sur laquelle il n’a pas de pouvoir, en l’acceptant telle qu’elle se donne avec un sentiment d’impuissance. Il est désensibilisé et se trouve rabaissé à un niveau inférieur. Cette réalité sous le régime capitaliste que les prolétaires subissent est trop toléré et le prolétaire devient esclave. Par conséquent, le capital gagne en puissance. Au niveau individuel, il n’est réduit qu’à ce qu’il produit. Sont impuissance face à la situation et les conditions de vie qu’on lui donne l’empêche de voir toute forme de perspective autre, il ne voit qu’une façon de faire les choses et de survivre, et c’est que la société veut lui faire croire. « L’aliénation de l’ouvrier par rapport à la nature se donne de la façon la plus concrète et évidente dans la perte de toute jouissance de la nature dans sa forme la plus universelle et évidente ».
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