Est-il possible d’agir sans conscience morale ?

Est-il possible d’agir sans conscience morale ?

« Face à la froideur  d’acier de la légalité, la chaleur personnelle du cœur doit capituler », ce sont les mots prononcés par Adolf Eichmann lors de son procès en 1961. Cet homme est accusé d’avoir participé à l’extermination des juifs, Tsiganes et homosexuels lors de la Seconde guerre mondiale en étant le responsable de la logistique de la Solution Finale. Est-il possible d’agir sans conscience morale ? Cet homme jugé pour sa participation à un crime contre l’humanité a-t-il agit inconsciemment ? Quelle est la part de responsabilité lors que qu’un acte est commis sans appel à la conscience, qu’elle soit morale ou intentionnelle ? La conscience peut se définir comme la connaissance qu’à l’Homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes. A l’inverse, l’inconscient est d’abord utilisé sous la forme du substantif est c’est secondairement qu’il qualifie, comme adjectif, un sentiment ou une pensée. La conscience n’est pas seulement la connaissance que j’ai de moi-même, elle est aussi un état moral qui me permet de reconnaître d’instinct le bien et le mal. Elle a un lien avec la conscience de soi : c’est car je suis conscient intellectuellement que je peux être tenu pour responsable morale de mes actes. Le sujet nous interroge sur les possibilités d’agir sans conscience morale.

Dans quelles mesures pouvons-nous considérer que l’inconscient est une argument valide pour justifier des actes ?

Nous allons dans un premier temps étudier l’instant à partir duquel nous devenons inconscient de nos actes. En effet, l’inconscient est l’absence de conscience, alors par quels moyens notre conscience s’efface-t-elle ? Nous allons par la suite nous questionner sur la responsabilité d’un d’un criminel de lorsqu’il affirme avoir agit inconsciemment. Sa peine releve-t-elle de la médecine ou de la justice ? Enfin, nous un dernier temps, nous nous demanderons jusqu’où peut s’affranchir la conscience morale.

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