Diagnostic de dépression sévère
Compte rendu : Diagnostic de dépression sévère. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar davislafarge • 3 Juin 2022 • Compte rendu • 773 Mots (4 Pages) • 359 Vues
- Le patient est un homme du nom de M. ZOLOFT. Agé de 40 ans, il est admis aux urgences psychiatriques le 10 janvier 2022, adressé par son médecin traitant pour altération de l’état général et diagnostiqué par le psychiatre comme syndrome dépressif sévère. Nous sommes au jour de son hospitalisation (H0).
M. ZOGLOFT est actuellement sans emploi, anciennement conseiller juridique dans une entreprise du Pas de Calais. C’est un homme marié depuis l’âge de 23 ans, père de deux enfants un garçon et une fille qui ont respectivement 17 et 10 ans. Il réside à Marseille depuis 2019 et est originaire du Pas de Calais. Le patient bénéficie de la sécurité sociale du régime général et possède une mutuelle. On suppose que la personne de confiance est son épouse, étant donné qu’il n’a plus de contact avec sa famille à la suite de l’arrêt de ses études pour subvenir aux besoins de sa famille.
Le patient fait 170 cm pour 50 kg à ce jour, son IMC est de 17,3, il est donc dans un état de dénutrition. On ne mentionne pas son état buccodentaire ni la présence de prothèse dentaire, auditive. Il possède des lunettes mais on note qu’elles sont trop grandes pour lui. Le patient est en perte d’autonomie, il ne se lave plus, passe ses journées couchées dans le noir, il ne sort plus et n’a plus aucune activité physique alors qu’il avait l’habitude de sortir danser une fois par semaine. De plus il ne se nourrit plus et a perdu 10 kg en 3 mois. On ne notifie pas la présence de tatouage, cicatrice, bijoux appartenant au patient.
M.ZOGLOFT ne comprends pas comment il a pu se retrouver dans l’état dans lequel il est, il parait abattu, las, très pessimiste quant à son avenir. Il se sent inutile. Il n’a pas prononcé un mot lors de l’annonce de son diagnostic et de son hospitalisation. Il a des idées noires, pense à se suicider, avoue même avoir tenté de se pendre dans son garage, que sa famille serait plus heureuse sans lui.
Le patient n’est pas connu du service et n’a aucun antécédent psychiatrique. On note qu’il n’y a aucun antécédent de dépression dans sa famille non plus. Aucune allergie connue.
M.ZOLOFT a été admis à la suite de son diagnostic de dépression sévère, déclenché successivement par la perte de son emploi et la nouvelle de la mort de sa mère (il n’a pas pu aller aux obsèques puisqu’il n’était pas au courant). Il s’est laissé dépérir, au point que sa femme et ses enfants le pousse à se faire hospitaliser.
Nous sommes au premier jour d’hospitalisation, le patient est asthénique, il n’a pas dit un mot à la suite de l’annonce de son hospitalisation. On ne peut pas mettre en évidence une quelconque évolution du patient.
A ce jour, le patient est diagnostiqué avec un syndrome dépressif sévère. Ses thérapeutiques médicamenteuses seront : 2 comprimés d’Effexor (antidépresseur) dosé à 50 mg le matin, 1 comprimés de Xanax (anxiolytique) dosé à 0,50 mg 3 fois par jour matin, midi et soir et 1 comprimé d’Imovane (hypnotique) au coucher. On note une thérapeutique non médicamenteuse qui est la prise de rendez-vous avec une nutritionniste et on suppose la mise en place de rendez-vous psychiatrique.
Le devenir du patient à court terme est son admission en hôpital psychiatrique, à moyen terme, le soin de sa dépression, une remise en forme de son état général et à long terme un retour au domicile avec un traitement, des séances de psychiatre pour qu’il ne retombe pas en dépression.
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