Devinettes insectes maternelle
Fiche : Devinettes insectes maternelle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Noémie Ouellette • 26 Mars 2019 • Fiche • 658 Mots (3 Pages) • 890 Vues
Bien qu’ils soient de deux époques complètement différentes, Descartes et Sartre sont tous deux très reconnu dans le monde de la philosophie. Un thème sur lequel ils ont étudié tous les deux est le cogito cartésien. Dans cette dissertation, il sera questions de comparer leur points de vue divergent sur la célèbre phrase «Je pense donc je suis». Je commencerai par faire la comparaison entre les deux visions pour ensuite présenter ma position sur le sujet.
Tout d’abord, René Descartes est un philosophe, mathématicien et physicien français du 17e siècle. Il est considéré comme un des fondateurs de la philosophie moderne. En opposition, Jean-Paul Sartre est écrivain et philosophe qui a vécu au 20e siècle. Il vient, lui aussi, de la France et est le représentant du courant existentialiste.
Comparons les visions de Descartes et Sartre sur le cogito cartésien. Descartes, auteur du cogito «je pense donc je suis», cherche un fondement sûr pour fonder sa philosophie et accéder au savoir et aux vérités. Pour y arriver, il se base sur le doute. Descartes met en doute toutes ses connaissances et ses opinions. Il vient même à la conclusion que même ses sens peuvent le tromper. Tout ce qui reste à la fin est le doute lui-même et , pour douter, il faut penser. Donc, la seule certitude qu’il a est qu’il est en train de douter, donc il pense et s’il peut penser, il est. Alors, même si au départ le doute était ce qui remettait tout en question, c’est maintenant lui qui est la source de certitude. C’est ce qui crée le cogito de Descartes. «Je pense donc je suis». Pour lui, c’est la seule chose qui soit certaine et indubitable. Par contre, la deuxième parti de sa fameuse citation est souvent mal interprété. Qu’est-ce que nous sommes? Pour Descartes, «je suis» n’est pas nécessairement une personne; c’est une substance pensante. En d’autres mots, c’est quelque chose qui pense, qui doute, qui nie, qui affirme, etc. Bref, le «je suis» de Descartes n’est pas en rapport avec le corps humain. Sartre, quant-à-lui, ne voit pas le cogito cartésien de la même façon du tout. Pour lui, le «je» n’existe pas. En fait, pour exister, les actes et les états de conscience n’ont pas besoin de fondement. Donc, selon Sartre, pour être quelque chose, il faut d’abord exister. Alors, si Descartes dit «je pense donc je suis», Sartre croit plutôt «je suis parce que je pense». En effet, Sartre est d’avis que l’être humain se conçoit lui-même et qu’il est une existence avant d’être une essence. C’est-à-dire que l’homme commence par «être», puis ensuite se définit. D'où sa célèbre phrase «l'existence précède l’essence». De plus, Sartre dit que l’homme est ce qu’il fait de son existence. En d’autres mots, «mes actions font de moi ce que je suis». Bref, la pensé de Sartre est totalement à l’opposé de celle de Descartes, car ce dernier croit que la pensé prouve notre existence alors que Sartre croit que l’existence est causé par la pensé.
Donc, les visions de Descartes et de Sartre du cogito sont différentes. D’un côté, Descartes a basé sa philosophie sur son cogito qui veut dire que le fait qu’on soit capable de douter et de penser prouve que l’on est une substance pensante. D’un autre côté, Sartre croit que l’on existe parce qu’on a la capacité de penser. De mon côté,
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