Cours sur la démocratie Athénienne vue par Les Cavaliers d'Aristophane
Résumé : Cours sur la démocratie Athénienne vue par Les Cavaliers d'Aristophane. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Logan2234 • 19 Novembre 2022 • Résumé • 1 754 Mots (8 Pages) • 348 Vues
Cours Français
Aristophane : Bouffonneries et démocratie
Aristophane est le grand auteur de théâtre comique Athénien (dramaturge). De ce temps, ces spectacles sont politiques et religieux. Ce sont des concours dont Aristophane a parfois gagné le premier prix.
Il regarde la démocratie « à chaud », telle qu'il la voit sous ses yeux.
I/ La démocratie Athénienne
( Iliade et l'Odyssée sont des textes épiques écris en vers par Homère ( - 8ème siècle av. J-C)
Iliade écrit en premier, qui raconte la guerre de 10 ans entre Troie et les Grecs, à la fin Énée s'enfuit pour fonder Rome. Agamemnon roi de Mycénès, Ménélas roi de Sparte
L'Odyssée raconte l'arrivée d'Ulysse à Ithaque. Il fait ce périple de 20 ans pour retrouver la couronne à Ithaque. )
- La démocratie Athénienne n'est pas née ex nihilo (de rien). Elle est née en luttant entre trois formes de pouvoir :
La tyrannie (pouvoir où il n'y a aucunes règles, quand 1 seul décide en fonction de ses désirs, son arbitraire, soumis à aucunes règles) : Pisistrate (6ème av. J-C) et les Pisistratides.
La démocratie n'est pas née d'un bon sentiment. Il y a dysfonctionnement, inégalité, telle que les ¾ de la population meurt de faim.
L'oligarchie (plus ou moins aristocratie, plus ou moins ploutocratie, où les meilleurs, ou les plus compétents vont avoir les pleins pouvoirs)
La monarchie.
Qu'est ce que donner le pouvoir au peuple ? (1762 Contrat social) c'est de pouvoir discuter et de faire la loi, c'est ça le peuple. Donc on ne peut pas donner ce droit à tous le monde.
Clisthène (6ème siècle av. J-C) à instauré les fondements de la démocratie Athénienne, il a en particulier instauré l'isonomie, c'est à dire l'égalité de tous devant la loi. On ne peut pas reprocher à la démocratie d'être conflictuelle, on ne peut que le constater. La Boulé, assemblée de 500 citoyens, qui sont tirés au sort, donc il n'y a aucuns prestiges, aucuns honneur de faire partie de la Boulé, ils seront payés pour aller tous les jours à la Boulé.
L'Ecclésia (40000 citoyens) peut voter l'ostracisme, c'est à dire faire perdre la citoyenneté athénienne d'un individu, le bannir d'Athènes. Soumise au vote, vise à éviter toutes prises de pouvoir par un seul.
Res-publica → Chose publique
Ostracisé c'est écarté ceux qui peuvent avoir du pouvoir, l'homme charismatique, bon orateur. Pour la démocratie athénienne ce sont des hommes dangereux.
Amoral → Ni bien ni mal
Immoral → Il y a le bien et le mal, et donc on juge
II/ Les cavaliers : La satire des démagogues
Aristophane est « mis en examen » par le conseil des anciens, car l'intrigue des cavaliers, le démagogue Cléon, cependant pas nommé, mais représenté sous le trait du Paphlagonien (Paphlagonie est la région où ils allaient cherché des esclaves).
Histoire des cavaliers : Histoire d'un serviteur – Paphlagonien – Qui « fagocite » le travail des autres serviteurs de Démos (représentant le peuple). Tous le monde comprend qu'il s'agit de Cléon. Intrication donc du théâtre et de la politique.
Les cœur des cavaliers représente l'élite militaire, des guerriers, qui contrairement à Cléon ont réellement une gloire militaire légitime.
Dans l’histoire : Cléon a remporté une bataille et a par la suite usé de ses talents oratoires pour convaincre les Athéniens de continuer la guerre.
Une des prérogatives des votes chez Athènes est le oui ou le non pour la guerre.
Ce démagogue est grossier, « dégoûtant » et pour le peuple à voter pour une guerre permanente. Les deux autres serviteurs sont volés par le Paphlagonien pour être retourné à Démos. Les deux serviteurs finalement décident de court-circuité le Pentathlonien. C'est celui qui est le plus grand représentant de la « porcherie » qui « gagne »
(Henry Bergson – Le rire – Il dira que c'est de la mécanique plaqué sur du vivant. Ici c'est la mécanique de manger et d'être grossier qui fait rire dans Les Cavaliers)
Le Charcutier tout comme le Paphlagonien ne sont pas des idiots mais des manipulateurs.
Thèse du texte :
Satire des démagogues, étant un danger pour la politique, produit même d'un régime démocratique.
Parce qu'elle met le peuple au pouvoir, la démocratie implique une dérive qui est celle de pouvoir corrompre le peuple par la séduction. Le démagogue est celui qui manipule le peuple par une parole complaisante, qui joue sur les plus bas instincts. Le démagogue est mit en scène comme un esclave. La critique de la dérive démagogique est portée à son point culminant, dans la mesure où le Paphlagonien est rabaissé par un homme encore plus grossier. Ces hommes sont des caricatures des démagogues, c'est-à-dire de tout homme voulant prendre la parole en démocratie.
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