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Commentaire composé du poème « jeunes gens prenez garde aux choses que vous dites » de Victor Hugo

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Par   •  10 Novembre 2020  •  Analyse sectorielle  •  1 277 Mots (6 Pages)  •  8 481 Vues

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Commentaire composé du poème « jeunes gens prenez garde aux choses que vous dites »

Victor Hugo (1802-1885) est un poète, dramaturge et prosateur romantique français du 19eme siècle. Il est considéré comme l’un des plus importants écrivains de la langue française. Il a fortement contribué au renouvellement de la poésie au théâtre. Il publie le poème « jeunes gens prenez garde aux choses que vous dites » ou il s’adresse aux personnes et les avertis de ne pas dire de mal sur les autres par ce que ça arrivera aux oreilles de la personne un jour ou l’autre.

Dans ce poème, Victor Hugo parle de l’hypocrisie et de ses conséquences pour l’humain. Mais le reproche est difficile à faire passer.

Dès lors, comment à travers une anecdote banale ce poème à double sens va-t-il réussir à enseigner une leçon de vie ?

Dans un premier temps nous présenterons l’anecdote banale décrite dans ce poème. Puis dans un second temps nous analyserons ce poème à double sens. Enfin, nous étudierons la leçon de vie de ce poème.

A travers ce poème Victor Hugo raconte une anecdote banale.

            Pour mieux faire passer son message il va favoriser un récit plaisant en utilisant deux procédés. Le premier qu’il utilise est l’utilisation des rimes dans son poème. Puis le second est le champ lexical d’une atmosphère détendue. Ces deux procédés vont faciliter la transmission du message que veux faire passer Victor Hugo. De ce fait, il sera donc mieux écouté et le message pourra donc mieux passer. Au premier abord, ce qui est plaisant au lecteur est la présence de rimes dans ce poème. Ici, les rimes sont plates et suivies « dites » (v.1), « perdîtes » (v.2). Ceci va permettre au lecteur d’être plus attentif et à l’écoute du message qui lui est transmis. Ensuite, le champ lexical d’une atmosphère détendue apparait à plusieurs endroits dans le poème « tête à tête en pantoufle » (v.6), « portes closes, chez vous sans un témoin qui souffle » (v.7). Ces descriptions d’une atmosphère détendue provoque le plaisir du lecteur à lire et à comprendre le message. Ainsi ces deux procédés plaisants facilitent donc l’accès à la compréhension de ce message.

           De plus, l’anecdote banale va passer par la personnification de la parole. Tout d’abord l’élément principal de cette anecdote banal est la parole. Son champ lexical apparait à plusieurs reprises dans le poème. Puis sa personnification en est de même. Ces deux éléments vont favoriser l’anecdote citée. Pour commencer le champ lexical de la parole « aux choses que vous dites » (v.1), « vous murmurez tout seul » (v.10) montre bien que toute l’anecdote tourne autour de la parole qui le départ de l’anecdote. Puis sa personnification « court, à peine lâché, part, bondit sort de l’ombre » (v.15), « il marche il a deux pieds, un bâton à la main » (v .17), il raconte tout le chemin que va poursuivre le mot en le personnifiant, en lui attribuant le savoir-faire de l’homme. Enfin la personnification et le champ lexical de la parole auront favoriser le récit de cette anecdote banale.

 

Ce poème semble être un poème à double sens.

           Le premier sens de ce poème est d’avertir que tout commence lorsque la parole échappe à l’homme. Pour éviter cette erreur le poète avertit de manière effrayante par l’emploi de l’impératif et du lexique de la colère. Lorsque le poète utilise l’impératif « prenez garde » (v.1), « ne m’objectez pas » (v.3) il rappelle à l’ordre de manière effrayante. En effet, on emploie l’impératif pour exprimer une défense où pour indiquer que quelque chose est interdite. Ainsi, ici c’est bien le cas. Ensuite le lexique de la colère « haine », « deuil » (v.3) effraient aussi le lecteur. Le premier sens de ce poème est donc d’avertir que la parole échappe à l’homme de manière effrayante afin de le choquer pour que cet enseignement lui reste et qu’il ne l’oublie pas.

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