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Commentaire sur le roman Notre Dame De Paris De Victor Hugo

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Par   •  8 Mai 2014  •  448 Mots (2 Pages)  •  6 727 Vues

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Notre-Dame de Paris, Victor Hugo

Auteur romanesque qui s'est illustré dans tous les genres :

roman : Notre-Dame de Paris, Les misérables

théâtre : Hernani, Ruy Blas

poésie : Les contemplations

I) Une exécution sous tous les regards

Le champs lexical de la vue sature le texte (« visible », « il vit », « le regard »). Dans la scène Quasimodo observe la scène et le peuple ( qui est lui même en position de spectateur ) puis observe la scène proprement dite en épousant le regard du prêtre avant de regarder à nouveau le prêtre qui contemple le corps d'Esméralda. On a donc une circulation des regards. On constate que le regard de Quasimodo passe par le truchement (=intermédiaire) de celui de Frollo ce qui indique que l’exécution ne se situe qu'au second plan de la scène. Le narrateur adopte un point de vue interne puisqu'il nous présente la scène à travers le regard de quasimodo. On découvre en effet la scène qu'au fur et à mesure que le personnage la comprend. Le narrateur sait exactement les même chose que le personnage.

La vision est troublé par la distance qui sépare Quasimodo de la scène observé. (l-14) Le substantif (=nom) « chose » utilisé deux fois traduit l'impression du regard. Aux lignes 15-16 la vision de Quasimodo est gêné par un groupe de soldats, enfin à la fin du paragraphe trois, la lumière provoqua un brutal aveuglement du personnage créant un effet proche du mirage (l-18) ( vision infernale). Pour finir, on a donné une vue comme empêché de la scène.

II) L'ange et la bête

Esméralda est d'abord réifiée (réification = transformer un humain en chose) puisqu'elle est une chose blanche sur laquelle une chose noir était accrochée. Lorsque le champs de vision de Quasimodo se précise il reconnaît une femme, puis par ajustement successif « une jeune fille », « cette jeune fille », « c'était elle ». La jeune femme retrouve progressivement son humanité et son identité au moment de la pendaison, elle est désignée par la périphrase « la malheureuse enfant », « l’Égyptienne » puis elle est animalisé « la mouche » cette comparaison souligne sa faiblesse et sa perte. On a donc un double mouvement vers l'humanisation et la déshumanisation qui dénonce explicitement la cruauté de la peine capitale. L'habit blanc évoque un vêtement virginal (robe de mariée) ce qui souligne la pureté de la condamné à mort. Le vêtement associe Esméralda à la figure d'un ange et à l'innocence. Le rire du démon renverse les valeurs puisque c'est un homme d’Église, pas le diable. L'exclamation « Damnation ! » qu'il profère au moment de sa chute redouble ce motif. Chute : thème de l'enfer. Quasimodo → le bras de Dieu alors que le prêtre → le diable (châtié)

Problématique

En quoi l’exécution d'Esméralda, thématique majeur de la scène devient-elle l'arrière plan entre le bien et le mal ?

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