Commentaire Bel-Ami, Maupassant
Commentaire de texte : Commentaire Bel-Ami, Maupassant. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Bluesling_77 • 31 Mars 2020 • Commentaire de texte • 1 084 Mots (5 Pages) • 718 Vues
Le second empire
Napoléon III, neveu de Napoléon 1er Bonaparte, est tout d’abord élu en 1848 au suffrage universel masculin durant la république. Il se prépare déjà à son coup d’état en réformant la presse et en limitant les droits de réunion. Il fit son coup d’état le 2 décembre 1851. Napoléon mis en place ensuite un second empire grâce à un plébiscite qui vota le Sénatus-Consulte. Dans le même temps, Napoléon met en place un régime qui réduit de nombreuses libertés. De plus, Napoléon III renforce son pouvoir en désignant directement les préfets et les maires qui ont comme mission de relayé les mesures misent en place par l’empereur. Le document étudié est un discours écrit et prononcé par Adolph Thiers le 11 janvier 1864 devant le Corps législatif. Dans ce discours, Adolph Thiers évoque 5 libertés qui sont fondamentales pour lui. Il critique, de plus, le gouvernement et le régime mis en place par Napoléon. Nous nous demanderons quels sont les libertés prônées par Adolph Thiers et quels sont les reproches que fait Adolph Thiers au régime dans ce discours. Dans un 1er temps, nous exposerons les idées qu’Adolph Thiers propose dans ce discours,. Dans un dernier temps, nous montrerons que les idées exposées par Adolph ne sont pas appliquées sous le second empire.
Tout d’abord, Adolph Thiers montre à son auditoire les libertés qu’il défend. Premièrement, il défend la liberté de sécurité ou la liberté individuelle. En effet, à la deuxième ligne, nous voyons qu’Adolph Thiers évoque qu’il est important « d’assurer la sécurité du citoyen ». Il explique ensuite que cette liberté repose sur deux choses : la sécurité du peuple face à l’arbitraire du gouvernement et la sécurité de pouvoir circuler dans le pays sans subir de répression violente faites par l’Etat comme nous le montre Thiers à la ligne 6 et 7 « Il faut que le citoyen soit garanti contre tout acte arbitraire du pouvoir. » ou encore à la ligne 5 et 6 : « s’ils restaient exposés à la violence du pouvoir ils auraient manqué leur but ». Cette liberté est donc importante pour un citoyen car celle-ci permet de résider sans la crainte de vivre dans un climat de peur et vivre sans injustice menée par l’Etat. Deuxièmement, Adolph Thiers défend la liberté de presse et la liberté d’expression dans une certaine mesure. En effet, pour lui, il est très important qu’un citoyen puisse exprimer ses idées et échanger avec autrui car cela permettrait au peuple de posséder une « opinion publique » et donc exposer ses idées à l’Etat. Mais, il faut que le citoyen qui expose son idée ne puisse ni offenser, ni injurier ni troubler le potentiel lecteur comme le montre à la ligne 9 : « ni outragé… ni troublé le repos du pays ». Troisièmement, Adolph Thiers défend la liberté du vote. En effet, afin de pouvoir exprimer l’opinion publique et l’opinion de la presse, il faut que le citoyen puisse voter afin que la souveraineté nationale puisse perdurer dans le domaine législatif. De plus, la liberté électorale permettrait à tout citoyen de montrer ses idéaux à l’Etat pour vivre dans un climat social meilleur avec plus de justice quant à l’avis du peuple. Pour continuer, nous pouvoir voir qu’Adolph Thiers défend une quatrième liberté qui est une suite logique de la troisième. Cette liberté est la liberté de s’opposer ou contrôler, pour un élu, de potentielles réformes, de potentiels actes du gouvernement… En effet, l’élu au corps législatif est un représentant direct du peuple qui propage l’opinion publique dans les lois et dans les débats. Il faudrait, pour un élu, qu’il puisse donner son opinion sans être censuré ou sans être réprimer. Enfin, la dernière liberté que défend Adolph Thiers est la liberté de la souveraineté nationale à toutes échelles dans le pays. Pour Adolph Thiers, il faudrait que le peuple puisse être le chef de la nation et qu’il puisse, grâce à un représentant qui est le chef de l’état, dicter les lois et s’occuper des phénomènes sociaux et économiques de l’Etat.
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