Cas sur le taylorisme

Cas sur le taylorisme

L’expérience menée par F. Taylor dans le domaine de la fonte brute représente sans doute l’exemple de management scientifique. Les ouvriers chargeaient des gueuses de fonte et devaient les mettre dans les chariots. Leur production moyenne s’élevait à 12,5 tonnes par jour. Taylor était convaincu que l’analyse scientifique de leur travail permettrait de déterminer la manière optimale de charger les gueuses et de porter ainsi la production quotidienne à 47 ou 48 tonnes.

Taylor a commencé par chercher la personne la plus convenable à soumettre sous expérience.  L’individu sélectionné appelé Schmidt gagnait 1,5 dollars par jour, une somme qui même à l’époque suffisait à peine pour vivre. Taylor s’est engagé à lui verser 1,85 dollars s’il acceptait de faire ce qui lui demanderait.

Il devait donc charger ses gueuses de fonte en modifiant ses postures afin d’en mesurer l’impact sur sa production journalière (soulever les gueuses en dépliant les genoux ou encore garder les jambes droites en ne se servant que de son dos). Taylor faisait également varier les périodes de repos.  Après avoir longuement et méthodiquement expérimenté plusieurs combinaisons de procédures, de techniques et d’outils, Taylor arrivait à obtenir le niveau de productivité espéré. En confiant ce travail à la bonne personne munie d’un outillage et d’un équipement adéquat, en l’incitant à respecter à la lettre les instructions et en le motivant par une augmentation substantielle de son salaire, Taylor avait atteint son objectif de 48 tonnes par jour.

Il est important de bien comprendre ce que Taylor avait découvert en arrivant chez Midvale steel qui produisait des aciers de haute qualité et qui l’avait poussé à vouloir améliorer le fonctionnement de l’usine. En effet, la responsabilité des employeurs et des managers correspondait à un concept flou. Il n’existait, par ailleurs, aucune norme permettant de mesurer l’efficacité du travail. Les ouvriers faisaient exprès de travailler lentement. On ne se souciait jamais de savoir si les capacités et les aptitudes des ouvriers correspondaient aux postes auxquels ils étaient affectés.

Question : Quels sont les éléments abordés dans ce cas relevant du domaine de la gestion du personnel ?

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