Texte, connaître son corps

Texte 1

Connaitre son corps

Il est nécessaire d’apprendre à découvrir son corps, à le connaitre. Le connaitre, c’est d’abord apprendre à l’utiliser, c’est apprendre à mieux vivre avec lui. Nous portons aujourd’hui un intérêt grandissant à notre condition physique. Le développement des salles de gymnastique, de relaxation, de musculation est une preuve certaine. Mais étant donné le coût élevé de ces pratiques sportives, toutes les couches sociales n’y ont pas accès. Dès lors, c’est l’école qui constitue le lieu privilégié de cet apprentissage du corps. De plus, cette connaissance du corps est nécessaire à un épanouissement complet de notre personnalité. L’éducation physique est une manière majeure, que l’on doit situer au même niveau que l’éducation intellectuelle. Elle permet non seulement de réaliser des performances sportives, mais encore de développer des capacités corporelles dont nous avons besoin au quotidien, soit dans les études, soit dans l’exercice d’un métier. Ainsi, elle apprend à contrôler ta fatigue ou à choisir les gestes, les positions adéquates à telle ou telle activité. C’est pourquoi il est aujourd’hui essentiel de donner un rôle primordial à cet apprentissage du corps, de favoriser les pratiques sportives pour les adultes comme pour les enfants.

Texte 2

        Mulenga a la réputation d’être un bon chasseur d’éléphant. Ici, l’auteur raconte une partie de chasse qu’il a passé en sa compagnie.

        Le chasseur nous fit signe de ne plus bouger. Il mit son gris-gris à la bouche. Avec une patience calculée, un flair de carnassier, il avança vers sa proie. Mulenga avançait toujours, traînant ou portant son lourd fusil.

 Soudain nous vîmes s’ouvrir toutes grandes, comme pour capter tous les sons, les larges oreilles de la bête. L’éléphant était averti, mais n’avait encore rien vu. A un moment, il tendit sa trompe horizontalement, pour reconnaitre les odeurs environnantes. Mulenga se redressa, leva son fusil, visa, fit feu. Un barrissement effroyable emplit l’air, une masse s’ébranla. En un clin d’œil toute la scène changea. Mulenga fuyait de toute la vitesse de ses jeunes jambes. Il allait être rattrapé lorsque toute la terre trembla. L’éléphant venait de tomber, la tête la première.  

Ce fut un formidable cri triomphal. Mulenga s’arrêta, se retourna, s’avança vers la dépouille avec une grande prudence. D’un saut puissant, il se trouva sur le cadavre de sa victime. Nous courûmes le rejoindre. La grosse bête gisait palpitante encore, grotesque, effrayante. Il convenait à présent de chanter victoire.

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