TPE cosmétique
Guide pratique : TPE cosmétique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Marine et Luna • 12 Octobre 2015 • Guide pratique • 5 195 Mots (21 Pages) • 1 669 Vues
Cosmétiques et santé
Introduction :
Les cosmétiques sont des produits essentiels dans la vie des femmes mais aussi dans celle des hommes en passant par les enfants et surtout les adolescents.
Les cosmétiques sont des substances et des préparations non-médicamenteuses destinées au soin du corps, à la beauté et à la toilette et ont comme unique but de nettoyer, enjolivé, protégé, parfumé… les différentes parties superficielles du corps humain comme l’épiderme (peau), les dents, les cheveux, les lèvres…, ils n’agissent donc pas en profondeur et n’ont donc aucun effet sur le fonctionnement de notre corps.
Les cosmétiques ont beaucoup évolués au fil des siècles en termes de composition, de présentation, de vertus et de danger.
Dans une première partie nous verrons comment les cosmétiques ont évolués dans le temps jusqu’à nos jours. Puis dans une seconde partie nous démontrerons les vertus des cosmétiques à l’aide d’une expérience. Puis dans une troisième partie nous déterminerons les dangers des cosmétiques sur notre santé à l’aide d’une seconde expérience.
Problématique :
Les cosmétiques sont-ils dangereux pour la santé ?
- Les cosmétiques dans le temps : de leur création à aujourd’hui
- Leur apparition et développement
Les cosmétiques sont apparus à différentes ères et époques.
L’apparition des cosmétiques est aussi ancienne que le début de notre existence. Elle s’est faite à la Préhistoire au moment où les Hommes apprenaient à réaliser de la peinture corporelle d’origine minérale, mélangée à des corps gras.
Voici une femme de la Préhistoire :
[pic 1]
L’apparition s’est faite également à l’Antiquité au moment où les Hommes inventent et apprennent à écrire jusqu’à la chute de l’Empire romain en 476 après J-C. A cette époque, ce sont des peuples comme les Egyptiens, les Babyloniens et les Hébreux qui se servaient des cosmétiques à des fins magiques, médicales ou lors des rituelles mais aussi comme des peintures pour le corps et le visage, par exemple des huiles, des parfums et des onguents pour des funérailles ou des momifications. Ces civilisations utilisaient du Khôl qui est un fard de couleur noir ou gris pour protéger leurs yeux contre les mouches et le soleil. Les Egyptiens se servaient d’une pâte de couleur verte a base de malachite pulvérisée (=pierre de couleur verte), d’un mélange préparé avec des œufs de fourmis écrasés et ainsi que du Henné (=poudre fournie par les feuilles d’un arbuste le Henné, séchées et pulvérisées) pour teindre différentes parties du corps comme les cheveux, les ongles, la paume de main et la plante des pieds.
Maquillage au Khôl, Malachite et tatouage au Henné :
[pic 2]
A cette époque, les cosmétiques étaient consommés principalement par les classes les plus aisées, comme : les fards, les poudres pour éclaircir le teint, les poudres abrasives pour blanchir les dents, les huiles de bains et les rouges à lèvres, qui étaient implantés par des caravanes européennes qui transportaient des épices ou de la soie. Par conséquent, les cosmétiques ont été introduits en Grèce et dans l’Empire Romain.
Pendant le Moyen-âge (476 – début XVIème siècle), le maquillage est principalement utilisé pour représenter l’idéal de la femme occidental de l’époque. En effet, elle devait avoir une peau blanche comme la fleur de lys et les joues rouges comme les roses. Mais seuls les riches pouvaient acquérir ces produits luxueux pour cette époque.
Puis à la Renaissance (XVIème siècle), pendant le règne de Louis XIV, les personnes consommaient beaucoup de parfums pour subvenir au manque d’hygiène. La France devient alors le premier pays dans le domaine de l’utilisation de maquillage. Les Italiens, quant à eux, s’imposent en tant que leader de production et fournisseurs de produits de beauté. Cependant, les Hommes ne doutent pas encore que certains produits utilisés dans les cosmétiques, comme le plomb, qui pouvait détériorer le teint, pouvaient déclencher la calvitie ou même en cas de longue utilisation entraîner la mort.
Femme de la Renaissance :
[pic 3]
C’est seulement à partir du XVIIIème siècle que les cosmétiques sont accessibles à toutes les classes sociales confondues. Les hommes et les femmes cherchaient à obtenir une apparence totalement superficielle. On blanchissait les visages et soulignait de bleu les lignes des veines. Les mouches, qui furent inventées pour camoufler les marques de variole, étaient de plus en plus grandes et de multiples formes. Mais après la Révolution, les hommes ne se maquillèrent plus, et les femmes dignes n’utilisaient plus que de l’eau de Cologne et de la poudre blanche.
Femme du XVIIIème siècle :
[pic 4]
Dès le XXème siècle avec l‘Industrialisation, les cosmétiques sont de plus en plus divers et variés et plus utilisés. A présent, ils sont pour beaucoup faits avec des produits de synthèse ou encore des dérivés pétroliers, ce qui a permis de baisser fortement leurs prix.
De nos jours, les cosmétiques sont avant tout utilisés pour plaire, se sentir beau ou belle, bien dans sa peau. Les hommes, quant à eux, sont de plus en plus nombreux à en utiliser. De plus, les cosmétiques sont utilisés par toutes les générations : par exemple, pour les bébés, on se sert souvent de laits pour le corps. Les personnes plus âgées, quant à elles, peuvent entres autres utiliser des crèmes pour reculer les marques du vieillissement. Enfin, les personnes actives, plus jeunes, cherchent à imiter une certaine image véhiculée par la publicité et les "people", en se maquillant comme eux.
- Leurs chiffres
Le marché de la cosmétique est le 4ème secteur de l’économie française de par son solde commercial, entres autres grâce à de grandes entreprises comme l’Oréal, avec un chiffre d’affaire de 17,5 milliards d’euros en 2008.
Dans le secteur des cosmétiques, les profits de la France augmentent depuis plus de 40 ans. Entre 2006 et 2007, l’industrie de la cosmétique a augmenté de 5,5%. En effet, de plus en plus de personnes consomment des cosmétiques ce qui entraine une hausse de la demande, donc par là une hausse de la production.
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