MEMO SUR LA REASSURANCE

BREF APERCU SUR LES OPERATIONS DE REASSURANCE

La réassurance est l’opération par laquelle l'assureur, seul responsable vis-à-vis des assurés selon le code des assurances de la CIMA, partage avec une autre personne (le réassureur), selon des modalités bien définies, les conséquences pécuniaires des engagements assumés envers ses propres assurés.

Son utilité vient du fait qu’aucun assureur, si puissant soit-il, ne peut s’en passer sans s’exposer au risque de faillite en cas de réalisation de gros risques. Elle permet donc :

- la réduction de la prise de risque par le partage ;

- l'augmentation des capacités de souscription ;

- de limiter les risques pris par l’assureur ;

- la diversification des activités, des branches et des marchés ;

- d’accepter des risques de plus en plus importants et de moins en moins connus.

La réassurance permet de payer les sinistres sans compromettre la trésorerie de l’entreprise à travers les appels au comptant pour payer les gros sinistres ou faire face à une dérive de sinistralité. Elle sert également d’argumentation commerciale pour l’assureur.

Le programme de réassurance de la société doit s’assurer que les réassureurs présentent des garanties suffisantes de solvabilité et que la protection de la société est conforme à ses besoins.

Le réassureur joue le rôle de :

- d’assureur conseil de ses cédantes ;

- partenaire technique : une cédante doit en premier lieu intégrer dans le choix de son réassureur leader l’assistance que celui-ci peut lui apporter en actuariat, en formation, en informatique, à la conception de nouveaux produits, à la certification des provisions mathématiques etc.. Il doit attendre de ce dernier des conseils et un ensemble de services. Ces conseils et services doivent lui être accessibles à tout moment. En d’autres termes, la cédante doit avoir accès à tout moment aux services techniques de son réassureur leader.

Nous avons démarré l’exploitation à CIF-VIE Bénin avec un traité en excédent de pleins à la prime originale qui permet de moins exposer au risque les compagnies d’assurance vie au démarrage.

Dans cette forme de cession en réassurance, l’assureur et le réassureur se partagent la prime originale ou commerciale payée par l’assuré selon un % déterminé risque par risque. Ils se répartissent également dans les mêmes proportions tous les paiements qui seront faits en cas de sinistre.

Il est donc seulement transféré au réassureur la portion des risques dépassant un niveau de capital fixé, appelé « Plein de conservation » ou « Rétention ». En échange, il reçoit sur chaque risque concerné, la proportion de prime correspondant à la même proportion du dépassement transféré.

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