MANAGEMENT MUC 1ERE ANNEE SYNTHESE PROGRAMME
Cours : MANAGEMENT MUC 1ERE ANNEE SYNTHESE PROGRAMME. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Antoine Michel • 11 Mai 2016 • Cours • 6 159 Mots (25 Pages) • 944 Vues
CHAPITRE 1
L’ESPRIT ET LA DYNAMIQUE DE L’ENTREPRENEURIAT
Définition de l’entrepreneuriat : ce sont toutes les études et démarches de l’entrepreneur pour aboutir à la création d’entreprise.
Définition de la logique entrepreneuriale : la logique d’anticipation et d’innovation de l’entrepreneur dans sa recherche d’opportunités et sa prise de risques inhérentes au projet de création.
I La logique entrepreneuriale
Le profil de l’entrepreneur
Importance des travaux de Schumpeter (1883-1950) qui montrent que l’entrepreneur est au centre du développement économique car il est celui qui prend des risques pour innover. Les innovations, en déstabilisant le marché, engendrent une destruction créatrice qui, selon l’économiste, permet le renouvellement du tissu productif et assure la croissance de l’économie à long terme.
La création d’entreprise ou définition de l’entrepreneuriat :
-Création pure ou absolue : exploitation d’une activité nouvelle qui n’a jamais été exercée au même endroit par une autre entreprise ;
-Reprise ou « création par reprise » : quand reprise de tout ou partie des moyens de production d’une autre entreprise ou rachat d’un fonds de commerce ;
-Franchise : désigne une méthode de collaboration entre une entreprise, le franchiseur, et une ou plusieurs autres, les franchisés, afin d’assurer un développement commercial ;
-Essaimage : départ d’un salarié d’une entreprise pour créer ou reprendre sa propre entreprise en bénéficiant du soutien de son employeur.
II La mise en œuvre d’un projet entrepreneurial
4 grandes sources d’idées innovantes chez l’entrepreneur : l’expérience, l’observation, l’opportunité et l’innovation.
Les contraintes à surmonter : contraintes propres au produit ou à la prestation, contraintes de marché, contraintes légales, contraintes de moyens.
Le plan d’affaire ou business plan est un document qui résume la réflexion sur le projet de création qui doit permettre de convaincre les banquiers et les investisseurs de les financer.
2 étapes : -l’étude de marché qui permet de définir le plan de marchéage (politique du produit, du prix, de la communication…)
-l’étude des besoins de financement : plan de financement initial avec détermination des besoins et ressources initiaux et projet viable que si besoins et ressources équilibrées.
CHAPITRE 2
LA LOGIQUE MANAGERIALE
-Entreprendre : innover, avoir des idées, prendre des risques, faire preuve d’initiative.
-Rôle du manager : prendre des décisions de gestion pour que l’entreprise soit pérenne, rentable et qu’elle puisse se développer. Il cherche l’optimisation et la maîtrise du risque.
-Mintzberg : le manager est la personne qui exerce une fonction relevant du management c’est-à-dire un processus qui consiste à définir des buts et à coordonner les efforts des membres d’un groupe pour pouvoir atteindre les objectifs fixés.
-Fayol : rôle du manager en 5 points = planifier, organiser, commander, coordonner, contrôler.
Mais les 2 logiques sont complémentaires et diriger une entreprise c’est prendre à la fois des décisions opérationnelles, courantes et répétitives, suivant un logique managériale ; et des décisions stratégiques, uniques et lourdes de conséquences faisant appel à une logique entrepreneuriale.
CHAPITRE 3
LA FINALITE ET LE RESPONSABILITE SOCIETALE DE L’ENTREPRISE
Finalités : raison d’être de l’entreprise, reflètent les aspirations de son ou de ses créateurs et lui apportent sa légitimité.
I Finalités traditionnelles de l’entreprise
-Finalités financières = générer du profit
-Finalités complémentaires = Finalités économiques (production pour la clientèle)
Finalités sociales (attentes du personnel)
Finalités sociétales (amélioration de la société)
-Construction des finalités jusqu’aux objectifs : les finalités ont un caractère abstrait et elles sont traduites dans l’action par les objectifs de l’entreprise.
II La responsabilité sociétale de l’entreprise
Définition de la RSE (définition européenne de 2001) : c’est l’intégration volontariste dans la stratégie des entreprises -des dimensions sociales et environnementales de l’activité de l’entreprise
-de la manière dont les entreprises interagissent avec leurs parties prenantes internes et externes.
Définition du développement durable : « développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs ».
Définition des parties prenantes : il s’agit pour l’entreprise de considérer l’ensemble des acteurs internes et externes, sur lesquels l’activité de l’entreprise peut avoir des effets.
Les enjeux de la RSE : les finalités des entreprises sont multiples et variées, c’est à la fois réaliser des profits et satisfaire aux attentes de plus en plus exigeantes de toutes les parties prenantes.
III La coexistence et la complémentarité entre management stratégique et management opérationnel
- Le management stratégique = orienter l’avenir de l’entreprise en définissant les grandes orientations de l’entreprise sur un horizon temporel de moyen ou de long terme (> à 3 ans). Il repose sur -une analyse de la firme (RH, financière, organisationnelle…) -une analyse de l’environnement de la firme : macro-environnement (facteurs technologiques, juridiques, politiques, économiques, sociaux…) et micro-environnement (clients, fournisseurs, concurrents, partenaires…)
Cette étude de l’environnement et des ressources débouche sur un diagnostic interne et externe mettant en lumière les forces et les faiblesses de l’entreprise (avantage concurrentiel).
A partir de ce double diagnostic, le management stratégique prend les décisions importantes pour atteindre les objectifs retenus. Ces décisions concernent tous les acteurs de l’entreprise, sont difficilement réversibles et engagent la firme sur un horizon temporel supérieur à 3 ans.
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