Les régimes sans viande en cinq questions
Discours : Les régimes sans viande en cinq questions. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mych • 14 Août 2017 • Discours • 869 Mots (4 Pages) • 681 Vues
Les régimes sans viande en 5 questions
Votre ado boude les steaks, les œufs, le lait… ? D’accord, les légumes, c’est bon pour la santé, mais sûrement pas suffisant. Le point sur les menus sans viande (et moins encore si affinités) en cinq questions.
Végétarien, végétalien, vegan : c’est quoi ?
L’homme est un omnivore et continue de s’entendre rappeler par la majorité des médecins que manger un peu de tout est le meilleur garant de sa bonne santé. Mais entre les modes, les scandales alimentaires, les considérations écologiques et la volonté de contrecarrer l’hégémonie de l’industrie agroalimentaire, l’assiette d’aujourd’hui n’est plus ce qu’elle était. Certains se tournent vers le végétarisme (pas de viande, de poissons ni de fruits de mer), le végétalisme (on bannit également les produits laitiers, les œufs et tout ce qui est d’origine animale comme le miel) ou même le veganisme (un mode de vie plus qu’un régime, qui exclut toute exploitation animale au-delà de la seule alimentation). Pourquoi pas, mais est-ce adapté au handicap physique de Lulu ?
Quels risques ?
Dès que l’on supprime un groupe alimentaire, on s’expose inévitablement à un risque de carences. Certes, l’on peut compenser en privilégiant, par exemple, les aliments riches en protéines végétales. Le problème, c’est qu’elles n’ont pas la même composition et s’avèrent de moins bonne qualité que les protéines animales. La viande apporte en effet les neuf acides aminés essentiels à l’organisme, alors que certains végétaux sont déficients de ce point de vue. Et si lentilles ou quinoa présentent un important taux de fer, celui-ci sera moins bien assimilé qu’avec un rôti de bœuf. Même chose avec les produits laitiers abandonnés par les végétaliens et les vegan : ils restent la meilleure manière de faire le plein de calcium. Quant à la vitamine B12, elle est très peu présente dans les céréales, moins encore dans les légumes – un manque susceptible de provoquer à terme une anémie (baisse anormale du taux d’hémoglobine).
Et pour un ado atteint de handicap physique ?
Il faut déjà savoir que la croissance s’achève entre 11 et 15 ans chez une fille et entre 12 et 18 chez un garçon. Avant cet âge, tous présentent des besoins nutritionnels spécifiques – notamment en protéines et calcium – pour un bon développement de leur organisme. Les adolescents atteints de handicap physique forment une population potentiellement plus fragile encore. Beaucoup de jeunes polyhandicapés se montrent ainsi dénutris du fait de leur impossibilité à se mouvoir. Leur masse maigre, déjà inférieure à la moyenne de la population active, est grignotée en cas de manque de protéines et le risque d’ostéoporose, plus important au sein de cette population, se montre encore majoré. Un régime végétarien, mais surtout végétalien, risque donc d’accentuer ces carences. Avec, à long terme, un possible effet délétère sur les fonctions cardiaques et respiratoires. On sera également particulièrement attentif en cas de myopathie : la dégénérescence motrice fait fondre le muscle et un régime faible en protéines n’est donc pas conseillé.
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