Les années folles
Commentaire d'oeuvre : Les années folles. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar sirocco31 • 12 Septembre 2017 • Commentaire d'oeuvre • 356 Mots (2 Pages) • 630 Vues
Les Années Folles
Un air de jazz me réveilla ce matin-là. La ville entière semblait baigner dans un état de quiétude mélangé à un sentiment de festivité. Comme l’odeur d’un gâteau refroidissant sur un balcon, la mélodie du piano me guida jusqu’à un bar dans le recoin d’une rue voisine. Les gens parlaient « d’années folles ». Maurice Chevalier avait parlé au capitole hier après-midi : « dans la vie faut pas s’en faire » avait-il assuré. Les français avaient décidé de s’amuser. Dans le fond du bar, une grande scène aménagée semblait prête à recevoir un spectacle. J’avais vu juste. Les lumières s’allumèrent et Joséphine Baker, exhibant son tutu de bananes, fit apparition sur le plancher. L’orchestre s’en donna à cœur joie. La fête battait son plein, les gens dansaient, raient et chantaient. Je les laisser profiter et partis faire un tour. J’eu la surprise de constater que Louis Renault venait d’ouvrir on usine d’automobile. André Citroën s’investissait aussi dans le marché en créant la 5CV. Une vrai petite merveille. L’économie et l’activité reprenaient oubliant derrière elles la guerre.
14 mai 1920
La guerre étant terminée, l’industrie de la France se développe et en particulier l’aviation. Il était tôt dans la matinée quand j’aperçus l’affiche présentant le nouvel avion de l’aéropostale de Montaudran, un biplan. Dans un coin de l’affiche, il y avait la photographie du fondateur du groupe Latécoère, un certain Pierre-Georges, vantant les exploits des pilotes de l’aviation postale. Quelques instants plus tard, un de ces avions survola la ville. Je décidai de le suivre. Il m’emmena tout droit à l’aérodrome et je pus assister à son atterrissage. C’était très impressionnant car je n’avais jamais vu cela auparavant. Comment une telle masse pouvait-elle voler ! Sans perdre une minute, je décidai de trouver une réponse à ce problème. Par un petit orifice de la toiture de l’usine, je me glissai à l’intérieur du bâtiment. Telle une armée de fourmis autour d’un insecte, un groupe d’homme assemblait des pièces autour de la structure de l’avion, qui, lentement, prenait forme. Le soleil se couchait, il était temps de rentrer. Je m’envolai.
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