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Lecture linéaire Victor Hugo, l'Araignée et l'ortie

Fiche : Lecture linéaire Victor Hugo, l'Araignée et l'ortie. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  17 Novembre 2020  •  Fiche  •  1 212 Mots (5 Pages)  •  2 423 Vues

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“J’aime l’araignée et j’aime l’ortie” de Victor Hugo

(Lecture)

Présentation générale:

Auteur: Victor Hugo est un poète du XIXème siècle (1802-1885). Il est romancier, dramaturge, homme politique ainsi que poète lyrique et engagé… Il est un grand représentant du courant romantique. Il est considéré comme l’un des plus importants écrivains français. Il a été marié à Adèle Foucher et a eu une fille nommée Léopoldine, décédée à 19 ans. Il a marqué l’histoire du XIXème siècle grâce à ses oeuvres littéraires et ses discours politiques.

Présentation de l’oeuvre: Les Contemplations est un recueil de poèmes publié en 1857. Celui-ci contient 158 poèmes rassemblés en 6 livres. Il est séparé en 2 parties respectivement appelées Autrefois et Aujourd’hui. Les Contemplations est recueil d’amour, de souvenirs et est fortement marqué par la mort de Léopoldine.

Présentation du poème: “J’aime l’araignée et j’aime l’ortie” est un poème où Victor Hugo expose deux êtres détestés par les hommes. Victor Hugo étant contraire à cette opinion commune, réalise un plaidoyer afin de nous faire changer notre regard.

Problématique: Comment le poète parvient-il à faire l’éloge de deux êtres communément méprisés tout en nous invitant à modifier notre opinion ?

Mouvement

I- Eloge paradoxal de l’araignée et de l’ortie (v1-v16)

II- Victor Hugo souhaite changer notre regard sur ces deux êtres (v17-v28)

I- Eloge paradoxal de l’araignée et de l’ortie

---> Arguments en faveur de l’amour portée à ces 2 êtres

-> Le poète utilise la première personne du singulier “j’”(v1), qui montre l’opposition du poète à une opinion commune.

-> La répétition du verbe aimer au vers 1, “aime”, insiste sur l’amour étrange portée à l‘égard de ces êtres généralement méprisés par la société.

-> On remarque un parallélisme de construction au vers 1 “j’aime l’araignée [et] j’aime l’ortie”, on peut penser que le poète fait une double déclaration d’amour.

-> A travers une phrase déclarative, Victor Hugo annonce sa thèse qu’il va ensuite argumenté: “J’aime l’araignée et j’aime l’ortie” (v1)

-> Le poète avance son premier argument avec une proposition subordonnée circonstanciel de cause “parce que...et que…”(v2-v3). Il y fait un paradoxe, en effet, celui-ci dit aimer ces deux êtres alors que celles-ci sont abhorrées par la majorité de la population, elle-même désignée par le pronom personnel “on”: “Parce qu’on les hait”(v2)

-> On relève également des antithèses dans toute la première strophe qui apportent un aspect de contradiction (“aime”(v1)/”hait”(v2)), (“rien”(v3)/”tout”(v3)), et (“exauce”(v3)/”châtie”(v3))

-> Victor Hugo exprime donc son amour pour deux créatures parce qu’elles sont généralement détestées. (contradiction et différence entre le poète et la société)

---> Le poète dresse un tableau sombre de ces créatures

-> Anaphore de la conjonction de subordination “parce que…” (v5-7-9-11-13-14-15), le poète avance ses arguments. Il s’agit d’un poème argumentatif.

-> On relève le champ lexical de la laideur et du dégoût avec “maudites”(v5), “chétives”(v5), “noirs”, “rampants”(v6)

-> Le champ lexical de la tristesse avec “morne souhait(v4) qui est une métaphore, “chétives”(v5) et “tristes captives”(v7).

-> Ainsi que l’assonance en “i” avec “ maudites”, “chétives”(v5), tristes”, “captives” (v7) et l’allitération en “r” au vers 6 avec “Noirs”, “êtres”, “rampants”. Tout ceci insiste sur la répugnance de ces créatures. Le poète dresse un portrait péjoratif de celles-ci, victimes de leur mauvaise image.

-> Ici, le poète ne renie pas la nature péjorative des ces deux créatures. Ce tableau sombre est la raison de l’amour du poète envers celles-ci.

---> Victor Hugo suscite notre pitié

-> On relève ensuite le champ lexical de l’enfermement avec “captives”(v7), “guet-apens”(v8) qui est une métaphore de la toile, “prises dans leur oeuvre”(v9) et “fatals noeuds”(v10).

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