“La vie aux champs”, Livre I, poème VI, Les contemplations, Victor Hugo

CALLEWAERT Charlotte 1G5

Commentaire de texte

“La vie aux champs”, Livre I, poème VI, Les contemplations, Victor Hugo

Aujourd’hui, nous allons analyser le poème “La vie aux champs” de Victor Hugo. Ce texte a été écrit en août 1840. Le poème est constitué de 7 paragraphes écrits en alexandrin. Nous allons étudier chacuns de ces paragraphes pour tenter de répondre à la question suivante :

Quelle(s) nouvelle(s) image(s) l’auteur donne-t-il au poète dans ce poème ?

Strophe 1 :

• Victor Hugo cite à deux reprises le nom commun “Dieu” (L.4 et L.8)
• Dans le deuxième vers, l’auteur distingue deux rangs sociaux ; “le pauvre dans son champs” et “le riche en son domaine” L.2. Puis dans le vers suivant, en utilisant un enjambement, il dit “le poëte en tous lieux se sent chez lui”
• Le poëte peut très bien être solitaire tout comme entouré. Il l’est écrit au vers 5 “je vais volontiers seul”, avant de contredire au vers 6 “pourtant si quelqu’un veut m’accompagner, j’accepte”

Dans cette strophe, poète est décrit comme un homme très sociable et très ouvert qui s’adapte facilement aux différentes situations telles que la solitude ou au contraire, être entouré. Il se référence aussi beaucoup à Dieu.

Strophe 2 :

• Au vers 16, le poëte dit “tous les petits enfants viennent vers moi”, et il explique qu’il ignore pourquoi au vers précédent
• Ensuite, dans les vers suivant, il se compare à eux et à leurs goûts pour la nature ; il a une âme d’enfant, toujours fasciné par les fleurs et les papillons.
• Il annonce laisser les petits libres de crier et de faire du bruit, car il le fût davantage étant jeune (vers 22 à 24), or, qu’aujourd’hui, il leur sourit encore bien qu’il soit triste (vers 26)
• Le poëte attire les enfants, il est plus amusants que leurs jouets “ils quittent jeux, cerceaux et balles ; ils m’entourent” (vers 34)

Dans la deuxième strophe, l’auteur donne au poëte une image de meilleur ami des enfants. Il semble les comprendre et il sait les amuser.

Strophe 3 :

• Victor Hugo dit ici que “quand on est petit, on est très brave”, et que “les grands ont un air gavre”. En outre, il dit que les petits profitent de la vie et sont courageux et que les grands ont peur donc ils n’osent pas vivre.
• Pourtant, les grands ont énormément de choses à raconter, à confier. Au vers 41 : “ on me consulte, on a cent choses à me dire”
• Le poëte aime rire, et il pense qu’à travers un sourire honnête on peut apercevoir âmes et perles

Dans cette strophe, le poëte est décrit comme quelqu’un qui est très à l’écoute. Lorsqu’il dit “on me consulte, on a cent choses à me dire”, cela fait référence à un confessionnal présent dans les églises pour se confesser à un prêtre. Le poëte serait-il un prêtre ?

Strophe 4 :

•   Victor Hugo utilise encore une fois un mot du champs lexical de la religion chrétienne ; “le curé” au vers 48.
• Les jeunes et les grands lui demandent de parler

Dans cette strophe, on  apprends pas grand chose sur le poëte, en dehors du fait qu’il fait encore au milieu chrétien.

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