L'importance de l'écoute pour un manager

Chieu Marina         BTS AG 12

        Management

        Les styles de direction varient d’une entreprise à une autre. Ils dépendent de la personnalité du dirigeant et du type d’organisation.

Les dirigeants exercent leur pouvoir avec un certain style qui résulte d’une combinaison de leur personnalité, de leurs orientations et des facteurs organisationnels qui déterminent le contexte de leurs actions. Les styles de direction influencent la prise de décision, mais également le climat social de l’entreprise au travers des relations quotidiennes entre les managers et leurs subordonnés. Selon Rensis Likert, il convient de distinguer quatre styles de direction : le manager autoritaire exploiteur, le manager autoritaire paternaliste, le manager consultatif et le manager participatif.

A ces différents styles de direction nous allons vous montrer dans un premier temps l’importance de l’écoute pour un manager, dans un second temps nous verrons comment les salariés doivent être associés à la prise de décision. Enfin nous vous présenterons comment un dirigeant peut concilier management autoritaire et écoute des salariés.

        Pour le manger, la capacité d’écoute constitue une qualité fondamentale, car elle permet d’analyser la personnalité de chacun afin de déterminer leurs motivations personnelles, leur centre d’intérêt et leurs compétences. Il est également accompagnateur car connaissant les forces et les faiblesses de chaque membre de son équipe, il pourra alors mettre en valeur les compétences, les capacités de chacun. Ce qui va générer de meilleurs résultats et créer une très bonne ambiance de groupe.

Dans le texte de Corine Moriou : « L’entreprise.com », le célèbre chef du Mandarin oriental : « Thierry Marx » à la tête d’une équipe de 170 personnes emmène ses salariés pratiquer le judo afin de leur apprendre «  le contrôle de soi, la sincérité, le courage et l’amitié ». Il utilise ses valeurs pour «  manager ses collaborateurs ». Il le dit lui-même : « Je les dirige du bout des doigts ».

Le manager ne doit pas seulement diriger, il doit faire participer son équipe à la vie de l’entreprise : « Les progrès individuels passent par l’entraide et par l’union de ma propre force avec celle des autres ». Grâce à cette action, il observe un phénomène de cohésion de groupe : « soudent incontestablement les membres de l’équipe ». ce qui entraîne une baisse significative du turnover : « 70 % à 26 % », les employés se sentent à l’aise dans l’entreprise. Nous avons pu constater que pour le manager, l’écoute est très importante. Ensuite nous verrons si les salariés doivent être associés à la prise de décision.

        Actuellement pour être une entreprise performante, il faut bénéficier d’un climat de confiance entre les salariés, d’une entière implication des employés dans l’entreprise en prenant des initiatives. Si les salariés ne peuvent être associés et consultés lors de la prise de décisions, le climat de confiance ne pourra être instauré. Le salarié souhaite être actif dans l’entreprise et non passif vis-à-vis des décisions prise par le dirigeant. Ce management participatif permet également de trouver de nouvelles solutions aux problèmes de l’entreprise et d’augmenter la capacité innovatrice de l’entreprise.

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