Fascisme italien
Cours : Fascisme italien. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar MALL1568 • 7 Avril 2021 • Cours • 781 Mots (4 Pages) • 503 Vues
Le fascisme italien
1) La Première Guerre mondiale a joué un rôle décisif dans l’évolution politique de l’Italie. En 1918, l’Italie n’obtient pas la totalité des territoires qu’elle convoitait (Dalmatie, Fiume). Le thème de la victoire « mutilée » et des pertes inutiles de la guerre alimentent les revendications nationalistes du programme des Faisceaux (symbole de force et d’unité portés par des licteurs accompagnant les magistrats dans la Rome antique) italiens de combat créés en 1919 par Benito Mussolini (pourtant attiré par les idées pacifistes et socialistes avant la guerre) puis du Parti national fasciste fondé en 1921, parti militairement organisé.
Les difficultés économiques, les tensions sociales dans un contexte de montée du communisme (crainte d’une révolution communiste) permettent à Mussolini d’augmenter son influence politique. En effet, les fascistes se présentent comme les seuls à pouvoir rétablir l’ordre.
En 1922, il menace le gouvernement d’un coup de force en organisant une marche sur Rome , évènement planifié, pour faire pression sur le gouvernement et obtient du roi Emmanuel III, le poste de Président du conseil.
A partir de 1925, alors que les opposants sont emprisonnés, les lois fascistissimes (voir chronologie) limitent les libertés individuelles et instaure un régime fasciste où un seul parti est autorisé.
2) Le document permet d’identifier les fondements de la doctrine fasciste qui se définit comme totalitaire au sens où elle s ‘oppose au libéralisme, au syndicalisme, au socialisme, à la démocratie.
Selon Mussolini, les individus doivent donc respecter l’autorité de l’État et de son chef. Ils ne peuvent pas développer d’idées ni défendre d’intérêts propres à un groupe social.
Totalitaire car pour le fasciste, tout est dans l’État, toute puissance de l’État
C’est à l’État de guider la politique, l’économie, la société.
3) L’État participe notamment aux batailles économiques pour répondre à la crise (assainissement des marais, mise en valeur agricole notamment céréalière mais aussi urbanisation chantiers ferroviaires et autoroutiers) et rechercher l’autarcie.
On retrouve ici le mythe du chef infaillible, le Duce, qui guide la nation. Son culte de la personnalité le présente comme un surhomme. Il organise de grands rassemblements de propagande encadrant le travail mais aussi les loisirs et embrigadant la population.
Dès le plus jeunes âge, les enfants respectent la devise « croire, obéir, combattre »
Les Fils de la louve (4-8 ans), Balillas ( 8-14 ans) et les Avant-gardistes ( 14-18 ans.) sont formés dans l’obéissance au chef et à l’idéologie fasciste, ils deviennent des soutiens inébranlables du régime.
Former des Italiens nouveaux est essentiel. L’homme fasciste idéal est un homme d’action qui possède les qualités du soldat (courage, énergie, discipline), pleinement imprégné de l’idéologie, soumis à l’autorité de l’État qui ne peut donc pas remettre en question l’unité de la nation italienne.
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