LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Eco Droit Dv1 BTSCom 2A

Dissertation : Eco Droit Dv1 BTSCom 2A. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  4 Avril 2018  •  Dissertation  •  1 836 Mots (8 Pages)  •  1 623 Vues

Page 1 sur 8

                                              

BTS Communication 2A

ÉCONOMIE GÉNÉRALE / DROIT

DEVOIR N°1

PARTIE 1 : ÉCONOMIE GÉNÉRALE

Les entreprises qui souhaitent financer rapidement leur développement tout en évitant une dépendance vis-à-vis des agents économiques divers ont plusieurs solutions qui s’offrent à eux. Dans le cas de M. Placide, la situation générale n’est pas évidente puisque depuis la crise des subprimes, née aux Etats-Unis en 2007, mais impactant les pays Européens, les banques ont été obligées de renforcer leurs exigences en matière de garanties pour accorder des crédits nécessaires au développement des activités économiques des entreprises. Contraintes de s’adapter à l’instabilité financière, ce sont les PME et les TPE qui ont été le plus touchés par les mesures de restrictions prisent, de par leur statut. Déjà pénalisées lors de leurs créations avec un taux de marge bien plus bas que celui de grandes entreprises, et un taux d’intérêt de crédit accordé exponentiel pour ces petites sociétés jusqu’en 2007, elles n’ont bien souvent pas les moyens nécessaires pour garantir le remboursement d’un prêt aux agents préteurs et sont laissées à la dérive par les investisseurs institutionnels.

1. Vous expliquerez à Monsieur Placide comment il peut financer l’activité de sa TPE. Vous lui montrerez que le contexte global est difficile, en lui exposant les limites de chacune des modalités de financement.

Les petites entreprises, bien que non restreintes à l’accord d’un crédit, ne se voient pas aidées lors de leur création par les banques qui n’aiment pas  l’innovation. Ceci crée un paradoxe évident : une TPE a besoin de fonds pour se développer et n’est pas interdite d’octroi de crédit, elle ne peut se financer autrement que par crédit bancaire, mais doit se démener auprès des banques pour l’obtenir. La première solution au financement d’une TPE se présente dès lors : une TPE nouvelle peut s’adresser à la Médiation du crédit aux entreprises, qui est un service d’État qui l’aidera à trouver des solutions de financement et d’assurance-crédit. Souvent, les TPE ne peuvent se permettre les grosses dépenses – et donc les gros crédits – et n’ont pas besoin d’une somme énorme pour débuter leur activité. La deuxième solution peut donc venir de l’affacturage, méthode de financement par la créance, qui consiste à confier à un organisme de crédit spécialisé la gestion des créances afin d’en obtenir d’avantage. S’afférer d’opérations de crédit effectuées par des institutions financières comprend cependant des limites : la facturation est au prix le plus fort et cela crée une dépendance entre l’entreprise et sa banque. De plus, en fonction de la valeur de l’endettement, cela peut finir par inquiéter les partenaires et courir à la perte de l’entreprise.

Pour éviter cette dépendance, la TPE peut donc choisir cette voie et varier ses partenaires bancaires pour ne pas dépendre que d’un seul établissement, ou bien choisir le financement de manière interne, par la voie de l’autofinancement grâce à ses capitaux ou grâce aux apports du créateur. Mais cet investissement est limité par les profits passé.

Si par contre, la TPE de M. Placide ne réuni pas assez de fonds pour se financer elle-même en puisant dans ses ressources, elle pourra faire appel à des intervenants extérieurs et alors entrer dans le système de financement externe direct par l’émission d’actions. La mise en relation des agents à capacité de financement et de la TPE a besoin de financement apporte l’avantage d’attirer par l’échange de titres sur les marchés financiers les capacités de financement d’autres acteurs pour obtenir des ressources à investir, mais peut conduire à la dispersion du capital.

2. Vous montrerez que les grandes entreprises peuvent accéder à des sources de financement variées et avantageuses.

Les grandes entreprises peuvent accéder à des sources de financement variées. Bien qu’en pratique, elles sont les mêmes que pour une TPE, celles-ci sont beaucoup plus avantageuses pour une grosse entreprise que pour une petite.

Le financement par crédit bancaire est plus facile d’accès car les garanties fournies aux institutions bancaires sont plus nombreuses, et n’est pas malsain pour l’entreprise tant qu’en finalité il permet de dégager du profit. L’endettement est évidemment à craindre lors de ce procédé, mais c’est un risque beaucoup moins élevé au sein d’une grande entreprise que dans une petite.

Lors de l’autofinancement, l’image de l’entreprise est saine et prospère, il développe l’autonomie de l’entreprise et couvre de l’éventuel coût d’un crédit à taux élevé. Il n’y a pas de remboursement, et le capital de l’entreprise est reparti dans les différents investissements nécessaires à sont développement. Encore faut-il pour cela avoir les moyens de s’autofinancer.

Le financement externe direct par émission d’actions est, quant à lui, amplificateur de renommé puisqu’il permet aux agents économiques à capacité de financement de placer cette capacité en achetant des titres d’entreprises pour lesquelles elles souhaitent avoir une partie de leur capital, et pouvoir à terme être décisionnaires avec l’acquisition d’une part suffisante. Ainsi, cela crée de l’argent facilement pour les entreprises qui ont du succès.

3. Vous montrerez qu’un tarissement des sources de financement peut avoir un impact négatif sur le potentiel productif d’une économie, en analysant précisément les mécanismes.

Une baisse des investissements peut avoir de nombreux impacts négatifs sur l’économie, parfois désastreux, menant à des crises financières. Un tarissement des ressources financières au sein de l’économie d’une entreprise impact le niveau de capital, ce qui va faire baisser sont taux de productivité. Qui dit baisse de la productivité, dit réduction du nombre d’employé, donc hausse du chômage. Cette hausse du chômage entrainerait en même temps une baisse du taux d’activité de production, de consommation et d’investissement, ainsi que celle de l’emploi. La sphère financière est capable de provoquer une véritable récession dans la réalité des choses, ce qui les lie d’une vraie interdépendance.

...

Télécharger au format  txt (12.3 Kb)   pdf (148.1 Kb)   docx (15 Kb)  
Voir 7 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com