De l’industrie bancaire australienne.

Une application d’analyse du  marché contestable

de  l’industrie bancaire australienne.

La théorie des marchés contestables est un nouveau développement passionnant dans la littérature de la structure industrielle. Les tentatives d’appliquer cette  nouvelle théorie sont pas nombreuses. L’exemple le plus fréquemment cité d’un marché contestable est le marché des services de transport aérien. Ce document vise à évaluer dans quelle mesure l’industrie bancaire australienne répond aux critères d’un marché contestable. Il conclut que le fonctionnement de la machine de licence bancaire constitue le seul obstacle majeur à la contestation des opérations bancaire en Australie.

1. Introduction

La théorie des marchés contestable est devenue un développement dans la littérature de  la structure industrielle. BAUMOL préfère de  décrire ce  développement comme une ‘’rébellion’’ ou ‘’soulèvement’’ plutôt qu’une révolution. Il prétend néanmoins que l’analyse’’...Nous permet de regarder a la structure industrielle  et au  comportement  avec une nouvelle manière qui  à un certain nombre d’égard… et qui fournit une structure analytique fédérateur vers la zone de l’objet, et … offre des perspectives utiles pour le travail empirique et pour la formulation de la politique ‘’ (Baumol(1982).p.1)

L’intérêt^[1] de cette  nouvelle analyse a surgi concurremment avec l’intérêt dans le degré de réglementation du secteur bancaire australien. La contribution majeure de la théorie Peut être de souligner l’importance de la concurrence potentielle des entreprises existantes dans une industrie^[2] .

Le reste de cet article  est trois sections. La deuxième  Section résume les principales conclusions d’analyse du marché contestable. La troisième Section évalue dans quelle  mesure le marché bancaire en Australie est contestable. Quelques  remarques finales ont été  présentées  dans la  quatrième section.

1. La théorie du marché contestable.

La théorie du marché contestable a beaucoup des antécédents. Les éléments et les conclusions de ces antécédentes  analyses peuvent être trouvées dispersés  dans  les travaux de Cournot (1838), Bertrand(1885), Clark(1901), Bain(1956), Stigler(1968), et Demsetz (1968). Sans doute, d’autres travaux peuvent être ajoutés  à cette liste. Une des principales demandes formulées par la théorie est celle qui unifie la littérature antérieure dans une structure analytique au sein  de laquelle des essaies et des  politiques particulières peuvent être analysées.

 La notion du ‘’marché parfaitement contestable ‘‘ était  au centre de cette théorie ; BAUMOL a défini ce concept de la façon suivante :

Un marché parfaitement contestable est un marché dans lequel  toutes les entreprises ont une égalité  d’accéder  à tous les clients, à la même option technologique, et dans lequel l’entrée  n’a aucun coût  irrécupérable. Autrement dit, tout entrant ne doit pas être exclu ou sanctionné par  la vente de son produit à tous ou une partie des clients (les clients des  titulaires),( ii) il ne faut pas nier l'utilisation de tout type de procédé ou d’équipement qui est disponible pour (les titulaires) si l’entrant est prêt à payer le même prix à ce qui a été payé par les (titulaires), et enfin (iii) la nature des dépenses de l’entrant doivent être de telle façon  ou l’entrant  peut récupérer rapidement et facilement son argent dans le cas  de son incursion dans  l'industrie ou si cette incursion est du à  une erreur.(Baumol(1983)p.3)

Ainsi un marché parfaitement contestable est caractérisé par une liberté  complète d’entrée et de sortie; le degré de liberté est tel que tout potentiel entrant  peut contester sans coût  le marché détenu  par les entreprises en place. Cette manière de se contester peut prendre la forme d’un  nouvel  entrant qui offre  avec des prix inférieurs à ceux dont les titulaires sont chargés, ou peut-être, en offrant un produit de qualité supérieure avec le même prix. Quelle que soit la forme de concurrence, son objet est de permettre à l’entrant  d’exploiter  le profit  des  opportunités crées par l'action, ou l'inaction, des entreprises en place. En outre, le profit particulier d’une opportunité peut être très transitoire, il dure aussi longtemps qu'il le faudra pour les entreprises en place afin de répondre aux initiatives de l’entrant. Mais tant que l'entrée et à la sortie de l’industrie ne coûte rien, un entrant et afin de contester le marché  il a  tout à gagner et rien à perdre.

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