BTS CNED FRANCAIS 1ERE ANNEE: CULTURE GENERALE ET EXPRESSION

DEVOIR 1 : CULTURE GENERALE ET EXPRESSION

1°)        DOC 1 :

        La première partie du paratexte du poème de Jacques PREVERT, de « août1934 » à « le cinéaste Marcel CARNE » qui constitue le premier paragraphe, est un préambule présentant le contexte et le fait divers relatif au poème de PREVERT. On apprend ainsi que le poème évoquera ce fait divers où les enfants d'un maison de redressement se rebellent et sont pourchasser par la population civile, et que l'un d'entre eux va réussir a s'échapper.

La seconde partie du paratexte est une brève présentation de l'auteur Jacques PREVERT (1900-1977). On apprend notamment que c'est un auteur à inspiration populaire qui prend partie pour « les petites gens » (les plus pauvres, les plus défavorisés...). D'après ces informations on peut facilement imaginer quelle est l'aspiration de ce poème, c'est à dire quelle cause il va réfuter et pour laquelle il va prendre partie.

        DOC 2 :

        Le paratexte de ce document nous guide tout d'abord vers le thème du document, qui est ici l'éducation des enfants difficiles ou « délinquants » et de leur traitement. Dans un second temps, on nous indique une loi qui a été adopté en 2002 puis on nous fait une brève présentation de la politique qui a été menée en matière d'éducation des délinquants depuis le XIXe siècle. Globalement on peut en déduire que le document se portera sur les évolutions politiques relatives à la prise en charge des délinquants.

2°)         DOC 1 :

        Le genre du texte est littéraire (poème) et le type est à dominante narrative mais on trouve également du descriptif avec la phrase : « au dessus de l'île, on voit des oiseaux, tout autour de l'île il y a de l'eau ». Il même donc le style descriptif au style narratif. Le poème est essentiellement narratif, il décrit donc la scène d'un des enfants qui est mal traité à la maison de redressement, qui s'échappe et que les civils n'arrivent pas à rattraper.

        DOC 2 :

        Le genre du texte est non littéraire puisque c'est un article de revue de presse, et le type est explicatif. Ce document nous présente les évolutions politiques liées au traitement des enfants délinquants ou « vagabonds » comme indiquer dans le texte. Il nous explique comment la politique a évolué de la punition pour ces jeunes à partir des années 1860 (avec les colonies pénitentiaires) à une approche plus éducative basée sur l'insertion et la protection de l'enfant à l'approche du XXe siècle, même si l'approche punitive restera encrée longtemps.

        DOC 3 :

        Ce document est une critique de film tiré du magazine TELERAMA, il est donc de genre littéraire et de types informatif et explicatif. La critique nous explique que le film traite de la narration de l'enfance difficile vécue par Loulou Delpierre qui a été interné dans une des colonies pénitentiaires de Belle-Ile existante au XXe siècle et que ce scénario est tiré d'archives historiques. Sa filles hérite de son passé sombre et douloureux.

3°)         La première étape du rapport éducation-répression concerne la seconde partie du XIXe siècle ou la philosophie est clairement punitive envers la délinquance en plaçant les individus concernés dans des prisons appelés colonies pénitentiaires où le seul objectif est d'exclure et de faire souffrir. A l'arrivée du XX e siècle, l'approche est nettement plus réfléchie et moins basée sur la punition. Une éthique se met en place, on reconnaît un droit de justice pour ces enfants et on se penche plus sur leur éducation et leur insertion dans la société, tout en essayant de comprendre leur fonctionnement. L'appui de journalistes de l'époque en fera venir les pouvoirs publique à avoir un regard différent sur la délinquance et le vagabondage au point que cela ait un impact sur la constitution. Malgré cela, les « écoles professionnelles » misent en place  conservent la philosophie des colonies pénitentiaires avec toujours des conditions de vie atroces. La dernière étape concerne l'après guerre (1937-1938), où des réforment sont menées sous l'impulsion de l'opinion publique. On réintègre les jeunes délinquants dans un cycle d'éducation plus classique malgré que la philosophie tend encore vers celle du « bagnes » et perdurera dans le temps.

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