Analyse de la Fable Le Héron- La Fille (partie Héron)
Cours : Analyse de la Fable Le Héron- La Fille (partie Héron). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar theooooooooooooo • 29 Avril 2020 • Cours • 900 Mots (4 Pages) • 10 071 Vues
Texte N*3 :
Double fable, dyptique : Fable en double parties articulé l'une a l'autre.
Plan du texte :
1)- V1-6 : La Fontaine nous présente le personnage et plante le décor.
2)- V7-26 : Refus successifs du Héron-les conséquences.
3)- V27-fin : Moralité+lien de l'autre partie de la fable.
Problématique
Comment La Fontaine dans cette fable à travers son récit critique l'orgueil du Héron?
Long = insistance sur ce mot qui alourdit les deux premiers vers. Comme il est long, il ce place déja sur un élément d'orgueil. Le Héron est personnifié *Héron* = personnage allégorique, ainsi que les pieds du Héron. *je* intervention du fabuliste dans la fable. *en*-*on* = sons voyelle, assonance en nasales. Le second alexandrin donne une impression de longueur vu qu'il n'y a pas de pause + les assonances + le vers 3 qui est trés court.
*onde*= eau langage soutenus le V4 est + poétique construction du décor.
V5-6 : personnication, hyperbole qui donne un mouvement de vie eut fait = aurait fait = conditionel passé.
*Mais* opposition entre ce qu'il fait et ce qui aurait du faire.
*un peu plus faim* *appétit* envie différent de besoin.
*moi* *moi*= imbu de soi (mal vu à cette époque)
?x3 modalité interrogative
!x3 Modalité exclamative.
Le héro est dédaigneux de lui meme et est offensé de la situation (nourriture dite indigne pour lui).
*la faim le pris* il est victime de ce qu'il se passe.
*rencontrer*
v 1 on voit que le conteur éprouve de l'ignorance et de l'incertitude par rapport au héron "je ne sais où". C'est un écho au climat d'indécision des contes (il était une fois). Ironie du conteur un peu dédaigneux vis-à-vis du héron dont la fable va conter l'importance chimérique. Décalage et distorsion ironiques entre l'importance que s'attribue le héron et le peu d'importance que leur confère le fabuliste.*
Les traits physiques du héron évoquent un caractère, un comportement : silhouette interminable, répétition de "long", des voyelles nasalisées ("Héron", "long", "l'onde", "emmanché", "transparente"). La Fontaine affine sa silhouette dégingandée jusqu'à la caricature. Sa démarche nonchalante, hésitante, sa hauteur (il voit tout de très haut) excessive, correspondent à son goût difficile, à son dédain.
1ère scène : Dédain du héron envers la première proie (la carpe et le brochet v 5 et 6). C'est la meilleure proie (on l'apprendra rétrospectivement) de toutes celles que l'oiseau va rejeter et qui auront de moins en moins de qualités. Décor idyllique (v 4), accessibilité du poisson, facilité avec laquelle ces proies nombreuses (v 8 "tous") s'offrent au héron ("aisément"v 7, "n'avait qu'à prendre" v 8, "l'onde était transparente" v 4). Le héron prend son temps. La carpe et le brochet ne l'intéressent pas ou plutôt, il manque d'appétit, c'est ce que nous fait découvrir l'enjambement du v 10
2ème scène : Contrairement à l'absence de désir v 10 dans la première scène, le héron manifeste de l'appétit v 12 Mais les proies sont refusées v15 par une réaction d'indignation exprimée au discours direct v 18, 19
3ème scène (v 20 à 22) : Le refus du goujon v 21 se fonde, une fois de plus, sur l'image surévaluée que le héron a de lui-même, sur l'excès d'amour propre qu'il projette dans son discours des 2 et 3ème scènes.
4ème scène (v23 à 26) : renversement de situation. Le sujet désirant (le héron) va devenir, à travers le vocabulaire, la proie de son propre désir. Alors que "l'oiseau n'avait qu'à prendre" v 8, il est maintenant l'objet, la proie de son désir : la faim : "la faim le prit"v 25. Le héron maintenant soumis à la faim va devoir renoncer à l'image qu'il se faisait de lui, image chimérique, fausse, narcissique. Le héron regarde maintenant autre chose que lui-même après s'être longuement complu de son image. Mais les objets du désir, naguère nombreux, sont désormais absents v 24.
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