La chronologie relative et absolue pour reconstituer l'histoire géologiques de différentes régions

Expliquer comment les données de la chronologie relative et de la chronologie absolue sont utilisées pour reconstituer l’histoire géologique de différentes régions.

La succession d’évènement géologique transforment les roches et les paysages. Si ces transformations ne sont pas toujours détectable à l’échelle humaine, les roches, elles conservent les traces du passé de la Terre. Comment les données de la chronologie relative et absolue sont-elle utiliser pour reconsituter l’histoire géologique des différentes régions ? Dans uen premier temps, on étudiera les méthodes de chronologie relative puis dans un second temps, comment exploiter les données de la chronologie absolue.

Chronologie relative :

La chronologie relative permet de placer des évènements ou roches les un par rapport aux autres dans le temps. Pour cela, on dispose d’outils de datation qui repose sur des principes de géométries simples et sur l’exploitation de fossiles stratigraphiques. Les principes de géométriques simples, sont les principes mis au point par Sténon, géologue. Les voici. Le principe de superposition, une couche de roche qui en recouvre une autre lui est postérieur. Cela s’applique seulement si l’ensemble rocheux n’a pas subi de forte déformation qui aurait pu inverser l’ordre des roches.  Le principe d’inclusion détermine qu’un morceau de roche inclus dans une autre roche ou couche de roche lui est antérieur. Le principe de continuité consiste a affirmer qu’une roche à le meme âge sur toute son étendue peu importe les discontinuité. Enfin, le principe de recoupement : tout évènement en affectant un autre ou affectant un bloc sédimentaire lui est postérieur. C’est le cas, des failles, des plis ou d’intrusions de plutons ou de filons volcaniques.

L’apparition de discordance angulaire témoigne également de phénomènes géologiques successifs (évènement tectoniques et sédimentaires). Lorsqu’un bloc sédimentaire horizontal, subi un plissement (forces tectoniques convergentes) puis un phénomène d’érosion et qu’il y a de nouveau un dépôt de couche sédimentaire alors une discordance angulaire apparait. Si les couches sédimentaires ont la même superposition que lors du dépôt initial de sédiment alors on dit que les couches sont concordantes.

Par ailleurs, ces principes-là ne s’applique que sur des ensembles rochaux relativement proches géographiquement. Pour les formations sédimentaires éloignés, on étudie leur contenu fossilifères. On utilise donc des fossiles (reste d’une espèce) pour dater des roches. Pour que ces fossiles soient de bons marqueurs et qu’ils soient stratigraphiques, il faut qu’ils soient présents sur une grande étendue géographique, en grande quantité (pour que la roche en soit qualitativement riche) et sur une courte période (à l’échelle des temps géologiques). Ainsi, lorsque on retrouve un même fossile stratigraphique dans 2 roches très éloignés, on peut par corrélation, leur attribuer le même âge. C’est le principe de l’identité paléontologique.

Chronologie absolue :

La datation absolue permet de poser un âge chiffré à des ensembles rocheux. En effet, il est possible de dater par radiochronologie. Cet méthode se base sur la presence dans les minéraux des roches, d’isotope père instable radioactif qui vont se désintégrer définitivement au cours du temps en isotope fils radiogénique. La désintégration se fait à  une vitesse constante, défini par la période de demi vie). On peut alors déterminer un rapport du couple radiochronomètre que forme l’isotope instable et l’isotope stable. A partir de la la fin de la cristallisation on peut alors déterminer l’age de la roche, souvent roche magmatique et métamorphiques. La construction d’une droite isochrone à partir de mesures des rapports isotopes dans différents minéraux de la roche permet d’appliquer une formule et d’obtenir l’age de la roche.

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