En quoi la socialisation favorise t-elle les inégalités sociales ?
Synthèse : En quoi la socialisation favorise t-elle les inégalités sociales ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar timalvs • 10 Mars 2024 • Synthèse • 549 Mots (3 Pages) • 156 Vues
Devoir surveillé seconde
Sujet : En quoi la socialisation favorise t-elle les inégalités sociales ?
Introduction
L’attente de la question est donc d’expliquer comment le fait d’être une fille ou un garçon et comment
le fait d’être né dans un milieu populaire ou aisé modifie les chances d’atteindre une position sociale
donnée. On peut également s’interroger sur les raisons qui font que l’égalité des statuts ne conduit pas
forcément à l’égalité des rémunérations.
1. La socialisation différenciée selon le genre provoque des inégalités sociales entre les femmes et les hommes
1.1 Une socialisation primaire qui ne valorise pas les mêmes qualités et mène à des inégalités sociales entre les deux sexes.
La socialisation est différenciée selon le genre. Les inégalités peuvent être des inégalités de position (revenus, patrimoine) et des inégalités de conditions de vie (les chances d’atteindre une position sociale donnée). La socialisation primaire des filles développe la sensibilité, le sens esthétique, l’empathie et la communication et celle des garçons à la prise de risque et à l’activité physique.
1.2 La socialisation différenciée selon le genre mène à des études supérieures et des positions professionnelles souvent différentes pour les deux sexes.
Doc 2 : Les femmes sont majoritaires dans certaines formations, notamment dans les études artistiques et culturelles, le journalisme et les formations de santé et paramédicales. On peut associer ces formations les plus féminisées aux traits de caractère féminin acquis pendant la socialisation.
Doc 4 : Il s’agit d’activités tertiaires de secrétariat, de services à la personne, d’entretien et de santé. On retrouve la division des tâches domestiques qui se prolonge dans l’activité professionnelle ; or cette répartition résulte de la socialisation primaire.
2. La socialisation est différenciée selon le milieu social.
2.1 Un rapport à l’école différent et des résultats scolaires déterminés par le milieu social.
🡺 doc 1 : Édouard Louis devenu sociologue et écrivain raconte son enfance. Nous constatons que les enfants de milieu populaire utilisent leur temps de manière libre, ce qui est le reflet d’un faible investissement scolaire et des ambitions familiales limitées. Le père de l’auteur montre peu d’attention et cette posture trahit un malaise vis-à-vis du système scolaire dans laquelle il s’est probablement lui-même peu investi. Cette indifférence du père aurait pu pousser Édouard à se désintéresser de sa scolarité.
2.2 Une tendance à la reproduction sociale.
Ainsi, la position sociale des individus dépend de leur parcours scolaire. Il faut montrer les liens qui existent entre la culture familiale, les résultats scolaires et les choix d’orientation. On constate que les jouets récréatifs sont davantage utilisés dans les milieux modestes alors que les jouets éducatifs sont davantage utilisés dans les milieux aisés. Cela favorise des parcours scolaires et professionnels influencés par le milieu social.
Une petite moitié des fils d’ouvriers resteront ouvriers et une moitié des fils de cadres resteront cadres, alors que 10 % des fils d’ouvriers deviendront cadres et 10 % des fils de cadres deviendront ouvriers. La probabilité pour un enfant d’occuper la même position que son père est 4 fois plus élevée que celles d’occuper la position sociale la plus éloignée. Dans les cas où les enfants d’ouvriers occupent une autre position socioprofessionnelle que leur père, ils deviennent souvent employés et professions intermédiaires, alors que les enfants de cadres « mobiles » deviennent professions intermédiaires et chef d’entreprise.
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