Comment les politiques sociales favorisent-elles la cohésion sociale ?
Étude de cas : Comment les politiques sociales favorisent-elles la cohésion sociale ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lu15 • 21 Septembre 2022 • Étude de cas • 1 543 Mots (7 Pages) • 508 Vues
BONIS Lucie
T.ST2S
Bac Blanc STSS
Partie 1B : Analyser comment les politiques sociales favorisent la cohésion sociale?
Tout d’abord, une politique sociale est une politique publique qui met en place un ensemble de mesures et d’actions pour améliorer le bien être global de la population, pour améliorer aussi les conditions de vie des citoyens et leurs permettrent d’assurer leur droit sociaux.
Tandis que la cohésion sociale est l’état d’une société ou la solidarité est forte et les liens sociaux intenses.
Les politiques sociales se sont développées au cours des années afin d’être reconnus dans les textes de loi. Sous l’ancien régime on parlait de charité qui était essentiellement religieuse ou privée, donc l’Etat n’intervenait que très rarement.
En 1790, on parle alors d’assistance et le droit à l'assistance est dit comme un devoir national qui est donc détenu par l’Etat et lui oblige à venir en aide aux plus démunis.
En 1945, on parle d’assurances sociales ou d'État providence qui correspond aux interventions de l’Etat dans le domaine économique et social en vue d’assurer des prestations aux citoyens.
Le système d’assurance social a été initié par Bismarck puis utilisé par la France pour créer le système de Sécurité sociale qui prend en charge les conséquences financières des risques sociaux.
A partir des années 1980, on parle d’action sociale qui est facultative, mise en œuvre et financée par les acteurs locaux sous deux formes: l’action sociale générale et l’action sociale spécifique.
Ces notions reposent sur le principe de solidarité, ce sur quoi les politiques sociales sont fondées. Les politiques sociales ont un champ d’application et d’action très vaste, on dit qu’elles sont interministérielles. Les politiques sociales ont différents domaines d’interventions comme la pauvreté, le chômage, les problèmes de logement, inégalités sociales,... Grâce à leurs différentes approches: catégorielles, sectorielles, transversales et territoriales, elles sont plus adaptées aux problèmes spécifiques locaux qui sont plus facilement résolus grâce à la complémentarité de celles-ci.
Les politiques sociales sont territorialisées afin de permettre un meilleur traitement des inégalités et garantir à chaque citoyen les mêmes droits et conditions d'existence.
Les politiques sociales visent donc à assurer la cohésion sociale en mettant en place une solidarité pour aider les plus démunis à se relever. Elle vise donc à satisfaire les besoins fondamentaux de la population et permet d’aider les personnes a retrouvé une place dans la société.
Partie 2: Développement s’appuyant sur un dossier documentaire
1) Tout d’abord, l’alimentation est un des déterminants majeurs de la santé et elle joue un rôle important dans l’identité d’une personne. Plus de 8 millions de personnes font partie d’un foyer en insécurité alimentaire pour des raisons financières. La précarité alimentaire est l’insécurité alimentaire, elle s’exprime par un accès restreint voire nul aux aliments et aux produits nutritifs. L’exclusion est le processus de mise à l'écart de la société d'un individu ou d'un groupe de personnes du fait de l'accumulation de facteurs de risque.
Lorsque des personnes en situation de pauvreté veulent se nourrir, il leur faut mettre en place des stratégies afin de dépenser le moins possible, par exemple en prenant des aliments qui se conservent longtemps. Les produits vont être achetés en grande quantité et en privilégiant les produits rassasiants comme les pâtes et le riz mais cela au détriment d’autres produits qui sont plus superflus pour eux mais tout autant important pour la santé comme la viande et le poisson sans parler des petits plaisirs comme des pâtisseries qui ne sont que très rarement achetés. Pour autant les produits pour les enfants comme ceux du goûter sont quand même achetés et sacrifiés en dernier recours.
On voit que les parents sont prêts à se sacrifier pour leur enfant mais cela devient un cercle vicieux. Les parents essayent de dépenser le moins possible lors des achats de nourriture mais sans trop priver leurs enfants. Seulement, ils se remettent en question, ils culpabilisent, se dévalorisent ce qui entraîne des répercussions sur la socialisation des parents et sur leur santé mentale. En plus de cela, les activités culinaires sont des leviers d’intégrations autant dans une famille, que dans un groupe d’amis.
Pour les enfants, la précarité alimentaire entraîne des problèmes de concentration à l’école et pourtant 1 enfant sur 3 en moyenne vient à l’école sans avoir mangé. Les facteurs sociaux sont donc bien des facteurs d’inégalité qui peuvent engendrer des problèmes pour la réussite scolaire des enfants. Les parents dans cette situation essayent de préserver un maximum les enfants, en les privant le moins possible mais ce cercle vicieux a tout de même des conséquences sur les modes de socialisation alimentaire des enfants.
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