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ADM 1402, TN1 Entreprise et société

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Par   •  5 Mars 2023  •  Étude de cas  •  3 664 Mots (15 Pages)  •  811 Vues

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ADM 1402

FICHIER-RÉPONSE
TRAVAIL NOTÉ 1

Entreprise et société

d[pic 1]

ADM 1402

Entreprise et société

Travail noté 1

100 points (15 %)

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Feuille d’identité

Nom        Marjorie                Prénom        Anglehart        

Numéro d’étudiant        20177229                Trimestre        Automne 2022        

Adresse        265, rang 2 Bugeaud        

Hope (Québec)                Code postal        G0C 2K0        

Téléphone        Domicile        418 751-3681                Travail                     

        Cellulaire        418 398-7108        

Courriel        anglehart5@hotmail.com        

Nom du professeur ou son délégué   Monsieur         

Réservé à l’usage du professeur ou son délégué

Date de réception                             Date de retour                     

Note                     

Date d’envoi        Le 26 octobre 2022        [pic 2]


Partie 1 : Présentation du phénomène d’actualité et formulation de la question d’analyse (30 points)

Le phénomène d’actualité dont j’ai choisi d’analyser et qui fait l’objet de plusieurs controverses tant politique, économique, environnemental et social est la vente de la cimenterie McInnis à Port-Daniel/Gascons aux mains d’une société brésilienne Votorantim Cimentos.  Je tenterais d’une manière relative d’analyser la gestion faite par les institutions de l’état face à cette liquidation et la réponse apportée par plusieurs intervenants à l’incertitude qu’elle provoque.  Je vais essayer de faire ressortir à travers cette transaction les liens entre l’état et l’entreprise québécoise.

Cette cimenterie qui au départ semblait apporter la représentation d’un moteur économique majeur pour la Gaspésie-îles-de-la-Madeleine et un véritable levier de croissance pour l’industrie québécoise du ciment.  Elle a su s’étendre à partir du domaine politique au domaine économique et financier pour finir par aussi devenir un risque de nature social, que certains n’hésitent plus à qualifier ce projet de « fiasco économique et écologique ».

Pour rappel, la cimenterie McInnis est un projet d’envergure évalué à 1 milliards de dollars et dont la moitié (450 millions) provient de fond public et qui remonte au milieu des années 1990.  L’annonce d’un projet de 307 millions à l’époque était une vraie bénédiction pour les gens de la région qui souffre de certaines difficultés au niveau économique Une vingtaine d’années plus tard, Ciment McInnis a été formée après l’acquisition de Cimbec par le groupe Beaudier, en décembre 2011.  Ainsi, les travaux de construction entraîneront la création et la mobilisation d’emplois pour l’équivalent de 2000 personnes et lors de l’exploitation 400 emplois directs ou indirects.  En 2014, le gouvernement annonce la construction de l’usine avec un soutien de 450 millions.  Or, en 2016, en raison des dépassements de coûts, la Caisse de dépôt et placement du Québec (CPPQ), qui fait partie des actionnaires, prend le contrôle du projet. Eu début 2020, aux prises avec d’énormes dépassements de coûts et une série de refinancement, le gouvernement annonce une « perte estimée à 378 millions » pour l’investissement de l’État. L’année se terminera donc avec la vente au conglomérat brésilien Votorantim Cimentos.

Ainsi, notre choix d’analyse s’est porté sur cette vente à cause de l’interdépendances de l’entreprise et de la société se manifestant à plusieurs niveaux tels que « le modèle québécois » dans la thématique de l’État, la « crise de l’État-providence » et l’État et l’entreprise.  

Afin de nous guider dans notre processus d’analyse, nous allons nous poser la question suivante : Comment expliquer que l’état québécois, par l’entremise d'investissement Québec et la Caisse de dépôt du Québec, ait pu fait perdre des centaines de millions de dollars aux contribuables québécois par la vente de Ciment McInnis à une compagnie étrangère ?

Partie 2 : Présentation et synthèse de 5 ressources documentaires (70 points)

  1. DUBUC, André, CODÈRE, Jean-François.  (11 décembre 2020). « Nouveau départ pour la cimenterie McInnis ».  La Presse.  Repéré à https://lapresse.ca/affaires/entreprises/2020-12-11/nouveau-depart-pour-la-cimenterie-mcinnis.php.

La Presse – Le 11 décembre 2020

Cet article nous renseigne sur la réponse économique du gouvernement québécois pour la perte des investissements des contribuables québécois dans la cimenterie McInnis.  En effet, il y a eu plus de 1,7 milliard qui a été investi et il en manque encore.  Ainsi, en trouvant un « opérateur stratégique » par le sixième producteur mondial de ciment, Votorantim Cimentos, la Caisse de dépôt et de placement du Québec possédera 17% du capital-actions d’actif unique au lieu de 27% détenue auparavant.  Cette solution « permettra de protéger le capital des déposants tout en ayant des engagements pour le maintien des activités économiques en Gaspésie ».  Dans le cadre de l’accord, la coentreprise s’est engagée à maintenir les emplois et les installations de l’usine au minimum jusqu’en 2029.  Selon le maire de l’endroit, M. Henri Grenier, la cimenterie procure des emplois payants et fournit des taxes annuelles de l’ordre de 2,1 millions de dollars.

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