Grand oral hggsp

Les femmes doivent faire elles-mêmes leur émancipation. La volonté des opprimés ne se décrète pas, elle se conquiert. " Cette citation de Simone de Beauvoir met en évidence le besoin pour les femmes de prendre en charge leur propre émancipation plutôt que de l'attendre passivement.

Cette lutte vise à mettre fin à leur infantilisation imposée par un système patriarcal qui confie tout le pouvoir aux hommes et limite les femmes à un statut de genre inférieur. Cependant, lorsque des régimes autoritaires perturbent le pouvoir légitime en place, cela remet en question les droits fondamentaux acquis par les femmes. Ces droits, qui concernent près de 50% de la population, sont alors menacés dans de nombreux pays à travers le monde. L'Iran, la Syrie, la Chine et le Salvador en sont des exemples où les droits des femmes ont été réduits, motivés par des facteurs politiques, religieux ou culturels. D'autant plus que cette lutte est souvent alimentée par des stratégies de manipulation et de division de la part des gouvernements autoritaires dans le but d’étendre leur pouvoir.

Ainsi cette réalité alarmante nous poussé à nous demander en quoi la remise en question des droits des femmes durant des régimes autoritaires est favorable à ces régimes autoritaires?

Pour y répondre nous allons tout d’abord voir en quoi la remise en question des droits des femmes est outil pour maintenir le pouvoir ensuite en quoi cela renforce les normes sociales traditionnelles et maintient l'autorité puis pour finir comment cette remise en question des droits des femmes affaiblit les opposant.

Les droits des femmes ont longtemps été un enjeu majeur dans la lutte pour l'égalité et la justice sociale. Dans certains pays, les régimes autoritaires utilisent la suppression de ces droits comme un moyen de contrôle et de domination.

En Chine durant la Révolution culturelle dans les années 1960/70, les femmes étaient dissuadées de poursuivre des études supérieures ou d'accéder à des postes de pouvoir. L'objectif ici était de maintenir le contrôle absolu du Parti communiste chinois sur la population en limitant l'accès des femmes à l'éducation et aux opportunités économiques. Cette privation des droits des femmes avait pour but de contrôler leur autonomie et à renforcer le pouvoir du régime.

Et dans le cas du Salvador, la législation criminalise l'avortement dans toutes les circonstances, même en cas de viol, d'inceste ou lorsque la vie de la femme est en danger. Cela permettra au gouvernement d'exercer un contrôle total sur leur corps et leur autonomie, renforçant ainsi son autorité et sa domination. En limitant l'accès à la contraception, à l'avortement et à l'éducation sexuelle, ces régimes cherchent à contrôler, leur vie sexuelle et leur autonomie, repetant ainsi les stéréotypes de genre traditionnels.

En restreignant également les droits politiques des femmes, les régimes autoritaires limitent leur capacité à influencer les décisions politiques et à contester le pouvoir en place. Cela peut se faire par le biais de lois discriminatoires, de la répression des voix féminines etc. De plus, en restreignant l'accès des femmes à l'éducation, à l'emploi et aux opportunités économiques, ces régimes cherchent à maintenir les femmes dans des rôles subalternes et à renforcer les inégalités de genre. Ainsi ces exemples soulignent comment la suppression des droits des femmes est utilisée comme un outil pour maintenir le pouvoir et la domination des régimes autoritaires.

Les régimes autoritaires remettent en question les droits des femmes pour renforcer les normes sociales traditionnelles et préserver leur autorité et leur pouvoir.

En Chine, les autorités répriment systématiquement les mouvements féministes qui remettent en question les normes sociales traditionnelles. Les militantes féministes sont souvent arrêtées, harcelées et soumises à des restrictions strictes. Cette répression vise à maintenir les normes patriarcales en place et à empêcher l'émergence d'un mouvement féministe puissant qui pourrait menacer l'autorité du Parti communiste chinois.

Et au Salvador, les mouvements

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