CEJM - Le slip français
Étude de cas : CEJM - Le slip français. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar MathysOg • 17 Septembre 2024 • Étude de cas • 1 586 Mots (7 Pages) • 74 Vues
CEJM – Le Slip français
Mission 1 :
1/ Guillaume Gibault s’inscrit dans une démarche entrepreneuriale dès lors qu’il a exprimé le souhait et l’idée d’entreprendre. En effet, il lance son entreprise en 2011, deux ans seulement après l’obtention de son diplôme d’HEC et une courte expérience professionnelle auprès de General Electric et de Bio c’Bon, entreprise dans laquelle il fait ses armes et apprend les rouages de l’entrepreneuriat. La volonté d’entreprendre est née.
Il a au départ une idée qui peut sembler farfelue : fabriquer des slips « Made in France », slips fabriqués localement, vendus sur internet, sans intermédiaire. L’idée est née lors d’un pari avec ses amis : en quelques mois, 600 slips sont vendus et un chiffre d’affaires de 40 000 euros est réalisé.
En 2011, Guillaume Gibault a su saisir une opportunité d’affaires en lançant un produit « Made in France », un marquage qui a depuis de nombreuses années le vent en poupe. Il a, cependant, pris des risques car le produit est un produit de grande consommation banal, vendu par internet, avec peu de moyens financiers, matériels et humains. En effet, il a pendant 5 mois le statut d’autoentrepreneur, vit chez sa grand-mère, il s’entoure de stagiaires pour lancer son entreprise. Ce jeune entrepreneur fait preuve de ténacité car ce n’est qu’en 2014, que l’entreprise évoluera avec la 1re levée de fonds. Pendant trois ans, il s’assure peu de revenus.
Pour Joseph Aloïs Schumpeter, l’entrepreneur est un innovateur car il lance un produit, ouvre un marché… Il fait preuve de créativité et tel un leader, il sait rompre avec les habitudes. Les anciennes pratiques deviennent obsolètes, son innovation lui procure « un profit temporaire ».
Guillaume Gibault fait preuve de créativité car il a lancé un produit et une communication décalés. Il a également développé son activité en proposant une extension de la gamme et des produits pour les femmes. Ce qui semblait au départ être un canular devient une affaire florissante quelques années plus tard.
Le portrait de Guillaume Gibault correspond aux caractéristiques de l’entrepreneur et il apparaît clairement qu’il a adopté une démarche entrepreneuriale dès qu’il a eu l’idée de lancer son activité.
2/ Dans l’annexe 1, Guillaume Gibault explique que lors du lancement de l’entreprise il avait opté pour le statut juridique d’entreprise individuelle (autoentrepreneur).
Les critères de choix de l’entreprise individuelle sont les suivants :
-L’entrepreneur est le seul maître de ses décisions stratégiques et opérationnelles.
-L’entreprise individuelle nécessite peu de fonds (pas de capital social).
-Les formalités administratives sont simples et rapides.
-Dans le cadre de la microentreprise (anciennement nommée autoentreprise), les obligations fiscales et sociales sont simplifiées. En effet, le bénéfice de l’entreprise est calculé de façon forfaitaire, sans avoir à tenir une comptabilité complète (compte de résultat, bilan…). De plus, le régime microsocial permet de calculer le montant de ses cotisations sociales en pourcentage de son chiffre d’affaires et de les régler au fur et à mesure des encaissements. [La conclusion] Le statut de l’entreprise individuelle correspondait aux besoins de Guillaume Gibault. En effet :
-Il précise dans l’annexe 1, « Au chômage depuis quinze jours, j’avais envie de créer mon entreprise dans le secteur de la fringue » ; « J’ai parié que j’arriverais à vendre des Slips 100 % « made in France » avec cette marque ». Il souhaitait donc être seul pour mettre en œuvre son idée.
-Il disposait de peu de fonds. Il disposait uniquement du montant nécessaire pour la fabrication de 600 Slips et vivait chez sa grand-mère.
-Pour créer son entreprise, il a dû seulement immatriculer celle-ci auprès de la chambre de commerce ou d’industrie.
En optant pour le régime de la microentreprise (anciennement autoentrepreneur), il a bénéficié d’obligations fiscales et sociales simplifiées. L’impôt sur les bénéfices et les cotisations sociales étaient liés au chiffre d’affaires réalisé.
3/ Guillaume Gibault, le fondateur du Slip Français, est souvent associé à un style de management dynamique, novateur et axé sur la créativité. Son approche repose sur plusieurs éléments clés.
Il encourage l'innovation et la créativité au sein de son équipe. Il encourage ses collaborateurs à penser différemment et à proposer des idées originales pour faire avancer l'entreprise. Sous sa direction, Le Slip Français a développé une culture d'entreprise forte, axée sur des valeurs telles que l'authenticité, l'audace et le travail d'équipe. Cette culture est un moteur important pour la motivation et l'engagement des employés. Il favorise la transparence et la communication ouverte au sein de l'entreprise. Il est accessible à ses employés et encourage un dialogue franc et ouvert à tous les niveaux de l'organisation. En tant que fabricant de sous-vêtements, la qualité et l'artisanat sont au cœur de l'entreprise. Gibault veille à ce que ces valeurs soient respectées dans tous les aspects de l'entreprise, de la conception des produits à la relation avec les clients. Bien que Gibault soit le fondateur et le leader de l'entreprise, il favorise un style de leadership participatif. Il encourage ses employés à prendre des initiatives et à jouer un rôle actif dans la prise de décision. L’entrepreneur place le client au centre de toutes les décisions de l'entreprise. Il encourage une approche centrée sur le client et veille à ce que les besoins et les désirs des clients soient toujours pris en compte.
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