Description du palais de Dioclétien, Croatie

Expression écrite

Bienvenue à Split, en Croatie, je vais vous faire visiter le fameux palais de Dioclétien.

Le palais de Dioclétien est un des édifices de l’Antiquité tardive les mieux conservé. Ce palais était une résidence impériale fortifiée, construite par l’empereur Dioclétien sur la côte Dalmate. Après la disparition de Dioclétien, le palais a continué de servir de résidence officielle pour l’administration provinciale et de grands personnages en exil, il a également abrité une manufacture de textile. Après plusieurs invasions slaves, une petite ville s’est développée dans ses murs. Le palais a alors servi comme siège épiscopal et administratifs des autorités byzantines.

De nos jours, en prenant un ferry, derrière la haute silhouette des palmiers, vous distinguerez sans peine les façades sud du palais. Des boutiques sont venues s’adosser à sa base en formant une sorte de petite grande ville, mais au-dessus, on voit nettement les arcades entre lesquelles on a construit des immeubles. Du temps de Dioclétien, cet étage était une galerie ouverte sur la mer, une longue terrasse sur laquelle donnaient les appartements de l’empereur où il venait prendre l’air.

Pour pénétrer dans l’enceinte du palais on emprunte la « mjedena vrata », la porte de Bronze, cachée par les boutiques. Sous les Romains, il y avait là un débarcadère car la mer baignait les murs du palais. On entre dans le palais par les sous-sols, qui abritaient suppose-t-on les quartiers des esclaves. On y admire la qualité de la maçonnerie et l’harmonie de la structure. Au bout de la galerie centrale des sous-sols, il y a un escalier qui monte vers le péristyle où l’on retrouve l’ambiance romaine. En face des escaliers c’est l’arrivée du cardo (voie nord-sud servant à établir le quadrillage d'un camp romain), la grande rue qui venait de la principale porte du palais, la porte d’Or, « zlatna vrata ». Le péristyle lui-même était bordé de colonnades sur trois côtés.

À droite, des marches montent à l’ancienne tombe de l’empereur gardé par un sphinx rapporté d’une campagne d’Egypte.

À gauche, les arcades ont été comblés par le palais de la Renaissance. À l’époque romaine, elles menaient à l’esplanade des temples des temples de Jupiter, Vénus et Cybèle.

Derrière vous, le porche sud conduit aux appartements privés de l’empereur. Il servait de tribune pour les célébrations. Deux petites chapelles ont été rajoutés.

On pénètre dans les appartements impériaux par les vestibules, où les visiteurs patientaient avant d’être reçus. Il y a une belle alternance de briques et de pierres, typiques de la maçonnerie romaine.

En continuant tout droit, vous entrerez dans les appartements, dont il ne reste pas grand-chose ; En face on accédait à la galerie terrasse par une porte à l’encadrement ouvragé. Vers la gauche, on entrait vers la salle à manger. Dans le péristyle, il y a aussi la Cathédrale St-Domnius. Gardant l’est du péristyle, la Cathédrale occupe l’ancienne tombe de Dioclétien, le sarcophage fut déplacé, puis on perdit sa trace, Domnius était le premier évêque de Salona et aussi le patron de la ville

Le portail d’entrée présente de lourds vantaux de chêne, avec leurs 28 panneaux racontant la vie de Jésus, forment l’un des trésors du patrimoine médiéval mondial. À l’origine le fond était peint en rouge et les personnages recouverts d’or.

Alors que le mausolée est octogonal, vu de l’extérieur, l’intérieur est circulaire et conserve sa structure romaine (colonnes, chapiteaux, voûtes). La frise à l’intérieur des scènes de chasse et le portrait de Dioclétien et de sa femme.

Commencez par la gauche de l’entrée, on passe d’abord la chaise romane, l’autel de Domnius vient ensuite, ouvrage baroque chargé avec les allégories de la Foi et de la Constance. Puis, vint, plus beau, l’autel de St-Anastase. C’est un sarcophage encadré d’un drapé de pierre, mais les sculptures sont extrêmement belles. À côté, une arche à plafond peint abrite le maitre d’autel. Continuez votre tour du mausolée pour voir le second autel de St-Domnius, un sarcophage et son gisant réalisé par un sculpteur milanais en 1427.

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