Le tatouage
Guide pratique : Le tatouage. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Alyne Hendrick • 25 Septembre 2024 • Guide pratique • 614 Mots (3 Pages) • 32 Vues
Introduction
Le tatouage est loin d’être une innovation nouvelle. Depuis des millénaires, les peuples l’utilisent pour des raisons esthétiques, religieuses ou identitaires. Il tient une place toute particulière dans la culture japonaise et dans de nombreuses sociétés tribales.
Les représentations du tatouage
- La criminalité
En Occident, l’Angleterre est la première nation à découvrir le tatouage et, ensuite, à le développer. Mais ce phénomène n’a pas lieu en Belgique. En effet, seuls les criminels sont dotés de tatouages. Jusqu’en 1814, les voleurs sont tatoués d’une fleur de lys. Les tatouages permettent ainsi d’identifier les criminels et font office de casier judiciaire. Tout au long du XXème siècle, le tatouage reste un symbole de criminalité.
- La marginalité
Avant les années 1950, les hommes et les femmes presque entièrement tatoués gagnent leur vie dans des cirques ou dans des foires en exposant leur corps. Le tatoué est vu comme une « bête de foire ». Ceci a contribué à enfermer le tatouage dans une image de marginalité, réservé aux parias.
Les pratiques actuelles
L’attitude à l’égard du tatouage a considérablement changé dans les années 1980. La démocratisation du tatouage se répand via les médias et des figures publiques multi-tatouées (stars de télé, du cinéma, chanteurs,…). Les techniques modernes du tatouage, leur encadrement légal, la stérilisation des lieux et du matériel, la personnalisation des motifs, etc. ont permis de séduire de plus en plus d’adeptes.
Loin d’être un signe d’adhésion à un groupe, le tatouage correspond aujourd’hui à des démarches individuelles. La pratique du tatouage est avant tout une affirmation de soi. Le corps devient un lieu d’expression permettant de se singulariser, de se différencier.
Toutefois, bien que le tatouage se soit démocratisé, il semble avoir du mal à se détacher de ses origines. Longtemps considéré comme une signe de criminalité ou de marginalité, les personnes tatouées doivent encore faire face à certains stéréotypes.
La démocratisation du tatouage
Aujourd’hui, on estime qu’une personne sur cinq serait tatouée. Selon l’Institut Français d’Opinion Publique en 2022, 20% des français seraient tatoués. Les personnes ayant le plus recours à cette pratique seraient les 25-34ans. Quant aux personnes de plus de 50 ans, elles ne seraient que 5% à avoir un tatouage. L’augmentation des personnes tatouées, ainsi que l’extrême diversité des catégories socio-professionnelles traduisent un véritable phénomène de société.
Il me semble dès lors intéressant de s’interroger sur cette pratique en pleine évolution dans le milieu du travail. En effet, le tatouage semble être pleinement intégré dans les entreprises. Toujours selon l’IFOP, un quart des travailleurs porte un tatouage. Ce taux monte à 38% pour les ouvriers, catégorie la plus représentée. Mais les cadres et les professions libérales s’y convertissent aussi : 19% d’entre eux seraient tatoués.
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