Comment conçoit-on un pont suspendu ?

Comment conçoit-on un pont suspendu ?

Depuis la nuit des temps, le pont est la construction qui permet de franchir un obstacle naturel ou artificiel comme un cours d'eau, une voie de communication, un ravin ou un canyon en passant par-dessus. J’ai choisi ce sujet car les ponts me passionnent depuis tout petit, en particulier les ponts suspendu car j’ai eu un réel coup de cœur pour le Golden Gate lorsque j’étais à San Francisco il y a 3 années.

Et je me pose la question : comment conçoit-on un pont suspendu ?

Dans un premier temps, je vais vous présenter la structure d’un pont suspendu. Ensuite, tout le processus de la conception de ces ponts.

Premièrement, la structure de ces ponts n’est pas très compliquée : il y a tout d’abord le tablier qui est composé de deux parties les deux travées de rives.

Le tablier est constitué de nombreuses plaques de béton reposant sur des voussoirs. Ces voussoirs alors relié les uns aux autres forment une unique plaque très résistante car ils sont boulonnés entre eux et séparés par des joints compressibles. C'est ensuite la pression extérieure qui assure la compression. Chaque pièce doit respecter des dimensions très précises, de l'ordre du dixième de millimètre afin que les éléments s'emboîtent parfaitement les uns dans les autres.

Les pylônes servent à soutenir le câble porteur qui est étendu sur tout le long du pont. Le but de ce câble est de maintenir le pont et en particulier les multiples suspentes, ce sont les petits câbles reliant le câble porteur à la travée. Pour soutenir ces piliers, des fondations en béton sont situées en-dessous. Enfin, la culée est le massif de maçonnerie isolé servant à épauler une construction. Elle est reliée au câble porteur.

Deuxièmement, je vais vous parler du processus de conception des ponts. Cette conception se fait par des ingénieurs devant prendre en compte une multitude de paramètre afin de rendre le pont praticable et sûr. Les nombreuses charges prises en compte doivent être correctement étudier afin qu’elles ne causent aucun dégâts au ponts.

Les ingénieurs font face à une nette évolution de la masse des véhicules. A titre d’exemple, avant 1910, le moyen de transport utilisé était les chariots pouvant peser entre 5 et 10t. Puis au fil des années, nous sommes passées des locomotives à vapeur pour arriver aux camions que nous connaissons actuellement dépassant les 50t. Ainsi les ponts présentant le plus de risques sont ceux avec des normes vieillissantes. Pour trouver la charge normalisée que peut supporter un pont, ils utilisent via le calcul une charge d’un camion type. Cette étape est appelée la mise en place de la charge de conception. Cependant, une marge de sécurité à hauteur de 40% est mise en place pour éviter tous types d’accidents.

Les charges climatiques sont aussi prises en compte dans la conception comme la résistance au vent. En effet, dans certains endroit, les ponts peuvent être exposé a des vents allant jusqu’à 180 km/h. Ainsi, des tests effectués en soufflerie permettent de dire que

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