La sclérose en plaques
Cours : La sclérose en plaques. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar horalia • 26 Septembre 2023 • Cours • 1 736 Mots (7 Pages) • 245 Vues
20/02/19
UE 2.7.S4
SEP
LA SCLEROSE EN PLAQUES
- Introduction
Le système nerveux central = Nevrax (cerveau) + moelle épinière
Le système nerveux périphérique = Nerfs (sensitifs, moteurs, SNA)
- Système nerveux périphérique
Syndrome canalaire/tronculaire : canal carpien
Syndrome réticulaire : sciatique
Neuropathies : Guillain Barré, Neuropathie diabétique
Syndrome myasthénique : Myasthénie gravis
Syndrome myogène : myopathie
- Système nerveux central
➢Composé de Substance grise / substance blanche
➢Cortical + noyaux gris centraux/ sous-cortical
➢Symptômes corticaux : épilepsie, AVC, Alzheimer. Signes précis, parfois très particuliers (ex : prosopagnosie, anosognosie, apraxie, aphasie, agnosie. SLA (=maladie de Charcot)
➢Symptômes noyaux gris : mouvements anormaux (Parkinson, Chorée de Huntington...). PARKINSON
➢Symptômes sous corticaux : gêne ressentie, touche les différentes fonctions cérébrales habituellement de façon moins précise et moins complète (syndrome dysexécutif). SEP
- Définitions
- Clinique
Maladie se manifestant par des « poussées » d‘évènements neurologiques « handicapants », entravant le bon fonctionnement du SNC à l‘origine d‘un handicap aigu, récidivant dans le temps (dissémination temporelle) et concernant des fonctions neurologiques différentes (dissémination spatiale), conduisant à terme à un handicap chronique.
La « poussée » est habituellement déficitaire (cécité monoculaire, monoparésie, incontinence...), mais pas toujours (paresthésies, névralgie, vertige...), apparaissant sur quelques jours (>48h) et régressant sur quelques semaines avec/sans séquelles permanentes. [pic 1]
- Pathologique
Pathologie « immuno-médiée », chronique, inflammatoire puis dégénérative touchant le SNC avec une atteinte prédominante initiale de la substance blanche (myéline des oligodendrocytes) conduisant à des manifestations neurologiques initialement de type « sous corticales » d’intensité et de rapidité évolutive variable.
Les plaques de démyélinisation sont de taille variable, disposées dans la substance blanche, symptomatique ou non. Il y a coexistence de plaques d’âge différent.
Pathologie avec plusieurs phases : inflammatoire, démyélinisation-remyélinisation-cicatrisation, puis dégénérescence atonale. Elle est définie par sa dissémination dans le temps et dans l’espace.
Initialement, il s’agit d’une maladie inflammatoire démyélinisante du SNC (moelle + encéphale) qui touche la substance blanche. Les foyers de démyélinisation respectent au départ la substance grise. Cause inconnue mais affection immuno-médiée.
Puis, elle apparait comme une maladie dégénérative avec atteinte des corps cellulaires, mort neuronale par apoptose. (= auto-destruction programmée)
- Les signes cliniques
Les symptômes neurologiques dépendent de la topographie de la plaque, sa taille, des compensations possibles et du stade évolutif de la maladie : inflammatoire, atteinte axonale…
- Le nerf optique
La névrite optique rétrobulbaire (NORB) : atteinte du nerf optique en arrière du globe oculaire.
- Diminution de l’acuité visuelle, unilatérale + douleurs orbitaires lors des mouvements oculaires
- Scotome central (troubles de la vision type tâches noires…), altération de la vision des couleurs
- Le fond d’oeil apparait normal au début
- Avant l’utilisation ++ des IRM, 30% des SEP étaient reconnues par une NORB.
- Les nerfs sensitifs
Troubles sensitifs subjectifs fréquents et caractéristiques :
- Paresthésie, dyesthésie de contact, signe de Lhermitte, hypoesthésie.
- Troubles objectifs : ataxie proprioceptive
- Les signes moteurs
- Syndrome pyramidal (bras fléchi vers l’intérieur, jambe en extension, trainante)
- Différentes formes cliniques : monoplégie, paraplégie, hémiplégie, tétraplégie
- Marche spastique avec fauchage uni ou bilatéral
- Le cervelet
- Syndrome cérébelleux (perte d’équilibre, problèmes d’élocution, difficulté d’effectuer des gestes précis, …)
- Statique et cinétique (en restant sur place, et dans le mouvement)
- Tremblement d’action (dyskinésie volutionnelle)
- Le tronc cérébral / Les nerfs crâniens
- Troubles de l’oculomotricité : diplopie, ophtalmoplégie internucléaire.
- Névralgie symptomatique du trijumeau (visage)
- Paralysie faciale périphérique.
- Surdité
- Dysarthrie, trouble de la déglutition
- Les troubles sphinctériens
- Mictions impérieuses + pollakiurie
- Dysurie avec mauvaise vidange vésicale (stase post-mictionnelle) avec IU récidivantes et retentissement rénal.
- Troubles sexuels : impuissance + frigidité.
- Constipation + incontinence fécale.
- Les troubles neuropsychologiques
- Troubles thymiques, cognitifs
- Troubles attentionnés
- En phase dégénérative = atteinte de la substance grise avec troubles mnésiques, phasiques, praxiques…
- Les troubles comportementaux
- Des formes psychiatriques s’il y a lésions frontales.
- Formes cognitives
- La fatigue
- Les plaques entravent le passage de l’information
- L’handicap résiduel (marche, douleurs…) entrainent des troubles du sommeil
- Les facteurs associés : anxiété + dépression
- Le TTT conseillé : sieste, ↘︎du temps de travail, activité physique de fond pour éviter la fatigue musculaire…
- Les signes non-spécifiques
- Céphalées, lombalgies, cervicalgies, douleurs.
- Symptômes transitoires : douleurs paroxystiques, vertiges
- Réaction anxieuse et dépressive
- Aggravation clinique liées à un effort physique soutenu, forte chaleur, bain chaud, hyperT°
- Périodes d’aggravation clinique transitoire (= pseudo poussées d’Uhthoff) à la fatigue ou en période de stress.
- Les troubles de la marche
Ils sont multifactoriels :
...