Les voyages sont-ils bénéfiques ou au contraire, un désastre ?

Au commencement des premiers voyages, l’idée de voyager suscite une rêverie, une quête de découverte retranscrit par de nombreux auteurs au fil du temps. A l'inverse, d'autres auteurs ont critiqués les conséquences et la vérité de ces voyages.

Le corpus comprend 4 documents. Le premier est un extrait du livre de l’ethnologue (Etude des peuples et de leur organisation, de leurs coutumes) Claude Lévi-Strauss “ Tristes tropiques ”, publié en 1955. Le second document est l’extrait du livre de François Beaune, “La lune dans le puits, des histoires vraies de Méditerranée” publié en 2013. Le troisième document est un poème de Baudelaire extrait des Fleurs du Mal,” L'invitation au voyage “.  Le quatrième document est une photo tirée en 1991 de touristes devant l’Acropole (Athènes).  De ce corpus une problématique se dégage : Les voyages sont-ils bénéfiques ou au contraire, un désastre ? 

Dans un premier temps nous verrons les avantages d’un voyage puis dans un second temps, les inconvénients. 

1. Le voyage, un bénéfice 

1. La beauté de la faune et la flore 

L’homme voyage car il est en quête de beauté naturelle. En effet, dans l’œuvre de Claude Lévi-Strauss (document 1), il utilise régulièrement un champ lexical du voyage : tropiques, mers, îles polynésiennes, mers du Sud… il en fait même l’éloge par de nombreuses métaphores : coffrets magiques, parfums des tropiques… il illustre l’image que la civilisation se donne du voyage.

Baudelaire quant à lui dans son poème « l’invitation au voyage »(docuement3), invite le lecteur et donne les raisons de voyager de la même manière que Lévi-Strauss en utilisant un champ lexical de nature : « soleils mouillés », « ciels brouillés », « les plus rares fleurs », « hyacinthe ».

Le voyage n’est pas seulement une beauté illustrée par la nature, elle offre la possibilité de découvrir des cultures d’horizons différentes.

2- la découverte d’autres cultures 

Baudelaire, dans son poème « l’invitation au voyage » (document3), attire l’intérêt des lecteurs à voyager. Dans son œuvre, il répète comme un refrain que voyager (en l’occurrence en Hollande) est « Luxe, calme et volupté ».

La photo des touristes à Athènes (document 4) illustre que le voyage permet de réunir des cultures différentes sur des territoires qui ne leur sont pas natales.

François Beaune, dans son roman « La lune dans les puits », confronte deux cultures : la culture française de Bruno et celle des algériens membres du FLN. Dans ce récit, cette confrontation à permis à Bruno non seulement de découvrir une autre vision du voyage mais également d’échanger leurs « histoires, leur drame ».

Quand certains défendent la voyage, d’autres nous ramènes à une certaines réalité.

II- La catastrophe du voyage 

1. Désastre écologique 

Le voyage est critiqué par les auteurs, justifiant que l’homme détruit la nature. Et c’est essentiellement l’ethnologue, Claude Lévi-Strauss (document 1) qui en fait la controverse. Il explique que la présence de l’homme détruit la nature. Il fait référence aux « îles polynésiennes noyées de béton », de « terre infectée », d « ‘ordure lancée au visage de l’humanité ». Claude Lévi-Strauss condamne la civilisation qui détruit tout sur son passage : « il n’y a plus rien à faire ».

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