Fiche Architecture SI base

Architecture

I-Définitions :

Blockchain : Mode de stockage et de transmission de données sous forme de blocs liées les uns aux autres et protégés contre toute modification.

Application conteneurisée : Les applications conteneurisées s'exécutent dans des environnements de calcul isolés. Les développeurs de logiciels peuvent résoudre les problèmes et modifier le code de l'application sans interférer avec le système d'exploitation, le matériel ou d'autres services applicatifs.

Virtualisation : Capacité de faire tourner dans un environnement virtuel un operating système.

Digital Asset Management : Digital Asset Management est un terme anglophone qui désigne les solutions logicielles permettant de stocker, gérer et partager tous les contenus digitaux multimédias d’une entreprise, de manière centralisée. En d’autres termes, le Digital Asset Management est un outil que les réseaux utilisent pour organiser et diffuser leurs ressources numériques à leurs points de vente (images, vidéos, fichiers audio, présentations, PDF…).

Architecture : Solution globale à un problème métier donné, qui décrit la place, le rôle de chaque composant à sa technologie

Architecte : C’est le responsable de la solution globale, il doit savoir adapter son système au public visé. Il doit avoir une casquette de project management, il doit connaître les bases de tout ce qui peut toucher à l’architecture, sans que cela soit une connaissance abondante.

Implication de l’architecte dans le cycle de vie d’un projet :[pic 1]

II - L’urbanisme

A/ Les origines

L’urbanisme provient de la pression sur le marché, résultant d’une recherche de compétitivité, le patrimoine informatique vient jouer un rôle important également.

La complexité du patrimoine existant pousse à l’urbanisme afin de le faire évoluer en adéquation avec les différents métiers qui composent ce patrimoine.

Pourquoi de l’urbanisation : Il faut essayer de définir, délimiter les territoires de SI, qui vont opérer et fonctionner entre eux. Il faut appréhender le SI, le logiciel, le matériel comme des éléments reliés.

But de l’urbanisme : Définir les principes de construction et de connexion de ces éléments pour assurer la souplesse d’adaptation et l’évolution nécessaire.

Il faut donc essayer d’avoir un regard global en le considérant comme un tout, pour assurer sa cohérence pour que le système fonctionne.

L’urbanisme permet à l’entreprise de rendre le SI le plus apte possible afin d’en tirer la stratégie de l’entreprise et d'anticiper les changements de son environnement.

Objectifs de l’urbanisation : Définition des normes et de la trajectoire, coordination et déclinaison du plan d’urbanisme et de la trajectoire SI dans toutes les entités du groupe.

Le maintien et la diffusion des cartographies fonctionnelles et applicatives existantes et cibles, il faudrait faire des mises à jour régulières de ces cartographies.

B/ Problématique commune entre urbanisme SI et de ville

L’urbanisme évolue dans un environnement contraignant que ce soit en SI comme en ville, il faut tenir compte des contraintes économiques, politiques ou encore sociales (poids de l’existant).

Mais ces deux types d’urbanismes sont en train de se massifier chacun dans leur domaine, il faut en permanence construire et reconstruire.

Deux types d’urbanismes se démarquent tant en SI qu’en ville :

Urbanisme progressiste -> Avec un appartement type style le Corbusier (je l’ai eu en histoire de l’art au brevet, j’ai eu 20, thx bro), en informatique on ferait le parallèle avec un progiciel qui a une base au quelle on ajoute les asset utile à notre entreprise. Ex : SAP

Urbanisme culturaliste -> L’individualité est mise en avant. On se rapproche des logiciels sur mesure en fonction du besoin client. L’usager est davantage pris en compte, il s’agit de lui procurer un plus grand confort existentiel en instaurant un climat privilégiant l’intensité et la multiplication des relations interpersonnelles.

C/ Vision informatique de l’urbanisme

La vision de l’urbanisation “informatique” se détache légèrement de sa cousine “urbaine”.

Certes, dans les deux cas il faut la présence d’une cartographie, la mise en place de normes, de règles et de contraintes.

Mais la démarcation se fait sur le point où l’urbanisation informatique se doit d’évoluer plus rapidement pour assurer aux entreprises les plus rapides sur le domaine une certaine plus value sur la concurrence. L’objectif est qu’elle doit être réactive, moderne, évolutive, dans un contexte de modernité.

Elle se rapproche de l’urbanisme progressiste, avec la présence d’une cartographie, la mise en place de normes, de règles et l’évocation de contraintes…

Il faut pouvoir :

• Maîtriser les coûts
• Maîtriser les délais
• Obtenir un système réactif et évolutif dans un contexte de modernité.

Problématique de l’organisation :

• Alignement des directions, de tous les acteurs dirigeants qui seront impactés par le changement, il faut les positionner dans les schémas d’architecture.
• Schéma du processus d’urbanisation, possibilité de schéma auquel il faut ajouter à chaque pavé, chaque cadre, les ressources allouées. Les schémas d’architecture seront donc utilisés comme outils de prise de décision.

D/ Quelques analogies complémentaires

Les cartographies : Ensemble d’études et d’opérations scientifiques, artistiques ou techniques intervenant à partir des résultats d'observation d’une documentation en vue de l’élaboration ou de l’établissement de cartes, plans ou autres modèles d’expression.

Il existe différents types de cartographies pour décrire le système existant et le système cible :

• Cartographie métier
• Cartographie fonctionnelle
• Cartographie applicative
• Cartographie technique

Urbanisation : Selon Lacaze, l’urbanisme naît à partir du moment ou quelqu’un estime nécessaire, à tort ou à raison, d’engager ou de provoquer les modes d’utilisation de l’espace et aboutir à une situation jugée préférable. L’urbanisme n’est en aucun cas une science exacte qui permet à coup sûr de définir la ville idéale. Elle sert à transformer l’espace urbain sur la base de décisions politiques. Il n’y a pas dans l’absolu de bon ou de mauvais urbanisme.

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