L' Ego, la chimère et les métaux
Dissertation : L' Ego, la chimère et les métaux. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Ramounxo • 2 Octobre 2024 • Dissertation • 605 Mots (3 Pages) • 40 Vues
Pour moi, L’Ego, la Chimère et les métaux sont indissociables
Dans la mythologie grecque, la Chimère est une créature fantastique malfaisante dont le corps tenait généralement pour moitié du lion et pour l'autre moitié de la chèvre, et qui avait la queue d'un serpent. Elle pouvait aussi cracher du feu. Les chimères de Notre-Dame de Paris sont des statues représentant des chimères qui ornementent la cathédrale Notre-Dame, à Paris. Ces éléments n’existaient pas au Moyen Âge (contrairement aux gargouilles qui terminent les gouttières), ce sont des ajouts de style néogothique incorporés au XIXe siècle par l’architecte Eugène Viollet-le-Duc.
Ces œuvres furent conçues par Viollet-le-Duc lui-même qui les dessina, s'inspirant des caricatures d'Honoré Daumier, d'une édition illustrée de Notre-Dame de Paris de 1844 et réalisées par une équipe de quinze sculpteurs de renom au XIXe siècle, le principal étant Victor Pyanet, rassemblés autour de Geoffroy-Dechaume.
Les chimères sont des statues fantastiques et diaboliques et souvent grotesques. Elles n’ont qu’un effet décoratif. On les retrouve au haut de l’édifice au sommet de la façade, au niveau de la balustrade couronnant la galerie supérieure qui relie les deux tours et qui se prolonge sur les quatre faces de celles-ci, la Galerie des chimères 1. Tous les angles de cette balustrade servent de support ou de perchoir à des démons, des monstres et des oiseaux fantastiques. Contrairement aux autres chimères, créatures malfaisantes, les chimères de la Cathédrale de Paris sont des chimères qui portent bonheur et nous protéger des démons.
Eugène Viollet-le-Duc, né le 27 janvier 1814 à Paris, mort le 17 septembre 1879 à Lausanne, était un architecte français. Plus connu auprès du grand public pour ses restaurations de constructions médiévales, édifices religieux et châteaux dont Notre-Dame de Paris, le château de Pierrefonds, la cité de Carcassonne, le Mont Saint-Michel et le château de Roquetaillade en Gironde.
Laisser nos métaux à la porte du Temple.
Le jour de son initiation, le profane remet donc à l’Expert son portefeuille, sa montre, ses bijoux et tout autre objet précieux. Ainsi, le dépouillement des métaux est un acte concret autant que symbolique.
En demandant au Profane de lui remettre ses objets précieux, l’Expert déclenche en réalité la première étape du processus de transformation alchimique.
Par ailleurs, le Vénérable Maître évoque les métaux au moment de l’ouverture des travaux :
Mes Frères ! Nous ne sommes plus dans le monde profane, nous avons laissé nos métaux à la porte de la Loge. Élevons nos cœurs en fraternité et que nos regards se tournent vers la Lumière !
L’âme peut ainsi se spiritualiser, elle qui était auparavant soumise à la dictature du corps, des émotions et de l’ego. Il s’agit donc d’une véritable émancipation, d’une libération qui permettra d’entrer dans la « vraie vie », et peut-être d’entrevoir la Vérité.
Les métaux brillent toujours d’un éclat trompeur, car ils ne brillent que pour nous, pour notre petit monde : ils nous maintiennent dans l’avoir, dans l’erreur, donc dans la souffrance.
A l’inverse, le dépouillement des métaux nous ouvre l’accès à l’universel. L’ego ayant perdu le contrôle, plus rien ne fait obstacle à la conscience ; nous comprenons alors que nous faisons partie du Tout cosmique et que les autres sont nos égaux, nos Frères.
Mais le dépouillement des métaux est loin d’être naturel, ne serait-ce que parce que l’ego n’accepte jamais de mourir. A chaque instant, l’ego met tout en œuvre pour revenir dans le jeu, usant de tous les stratagèmes, de toutes les ruses.
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