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Les éléments qui attestent de l'existence d'une culture

Analyse sectorielle : Les éléments qui attestent de l'existence d'une culture. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  9 Mars 2015  •  Analyse sectorielle  •  5 973 Mots (24 Pages)  •  795 Vues

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Cette multiplicité de la culture existe car nous assistons à une très grande richesse de celle-ci. Parfois, à cause de cela, nous avons l'impression de nous y perdre.

A – Les éléments qui attestent de l'existence d'une culture

1. Les éléments matériels

Quand on parle d'éléments matériels, ce sont tous les éléments qui sont « transmis de génération en génération ». Les sociologues sont d'accord pour admettre que ces éléments se trouvent dans nos valeurs, nos normes et nos institutions.

Les valeurs sont toutes les idées, les croyances qui composent une culture. Chaque société possède ses propres valeurs. Dans le monde occidental, nos valeurs sont tournés vers le progrès scientifique (qui est de plus en plus critiqué). Il y a des valeurs africaines qui sont tournées vers un équilibre tourné vers l'homme et la nature.

Les normes sont constituées par la façon dont les personnes doivent se comporter. En effet, chaque culture a des normes particulières avec des sanctions spécifiques. Dans le monde occidental, la loi sera la norme privilégiée.

Les institutions est un élément matériel clé car elles permettent la diffusion des normes et des valeurs (certains ont critiqué cette diffusion, comme Michel Foucault et Pierre Bourdieu, par les institutions car ces dernières sont là pour diffuser des référants communs).

À coté de ces éléments, il y a aussi des activités humaines qui vont accentuer le champ matériel culturel comme notamment la pratique de la langue (depuis très peu de temps, on a comptabilisé plus de 240 millions d'individus qui parlent le français). De plus, nous avons les pratiques artistiques qui permettent le développement de pratiques culturelles, ainsi que les pratiques philosophiques ou religieuses, et enfin les pratiques de régulation juridique et économique (par exemple, ≠ culturelle juridique et économique très forte entre nous en les anglo-saxons).

2. Les éléments immatériels

L'UNESCO reconnaît depuis 1997 une forme immatérielle de culture tels les chants, la danse, la musique. Cela relève de suture symbolique qui est très riche. Jusqu'au 90's l'UNESO était plutot tourné vers le patrimoine mondial culturel comme les monuments historiques, les cites, les œuvres d'art. Il a établi la liste du patrimoine mondial de l'humanité.

En 1992, l'UNECO a décidé d'adjoindre une liste mémoire du monde où il a recensé toutes les collections documentaires d’intérêt universel tels que la DDHC, le témoignage de Nelson Mandela, etc. En 1997, l'UNESCO a défini la notion de patrimoine oral et immatériel de l'humanité. Il a mit en valeur l'idée que ce dernier est « recréé en permanence par les communautés », il y a une volonté de mettre en valeur les traditions vivantes. Qu'il s'agisse de la culture matérielle ou immatérielle, ces dernières se rejoignent pour remplir deux finalités ≠ mais complémentaires : En effet, elles permettent à l'homme d'évoluer individuellement dans ses connaissances mais aussi permettent à l'homme d'appartenir à un groupe déterminé.

B – La culture évolutive et individuelle et la culture

Lorsque l'on parle de ces deux visages culturels, ces derniers possèdent des dynamiques ≠. en effet, la culture individuelle a plutôt une dynamique d'élaboration de l'individu. À coté de cette dimension, on a à faire à une culture collective qui est rattachée à une unité de référents communs. Elle nous permet de partager des valeurs et on recherche dans celle-ci une culture qui n'évolue que très longuement. La culture de manière générale, permet à l'homme d'ouvrir la voie au perfectionnement. C'est une perception assez classique. Mais cette idée d'une culture propre à l'homme est remise en question car en effet, la frontière en homme et animal est en train de s'effriter peu à peu.

1. Frontière en nature et culture ?

Aujourd’hui encore, on identifie la culture à un état évolué de l'homme. Il est vrai que quand on parle de la nature, cela correspondrait à un « état sauvage ».

Les Lumières ne faisaient pas ce distinguo aussi net entre nature et culture dans leur philosophie. En effet, avec la révolution et un certain progrès qui s'installe, la culture va être un terme qui sera réservé à la manifestation de l'esprit humain. Le terme singulier de culture va refléter alors l'évolution de l'humanité est permise par le progrès de l'humanité. Dans cette dynamique, nous assistons à la révolution à une approche scientifique de la culture car on veut démontrer à ce moment là que la culture est bien le propre de l'homme. La définition qui en est donnée est « l’ensemble de connaissances transmis par le raisonnement ou l'expérimentation ». En donnant cette définition, seul l'homme est capable de connaissances car il est le seul capable de raisonnement et de procéder à des expérimentations. Cela enferme la culture dans une approche très scientifique. Cette ligne de partage entre nature et culture n'a pas forcément toujours été aussi nette car Voltaire a démontré qu'entre nature et culture existaient des rapports nécessaires et le démontrera dans son essai « essai sur les moeurs » en 1956. Il dit alors : « comme noyau commun à toutes les cultures, on retrouve une nature commune ». Cette idée sera reprise par Claude Levy Strauss en développant l'idée de « l'unité de l'esprit humain », cela veut dire que quelques soient nos cultures, il existe une unité de l'esprit humain qui nous rapproche tous autant que nous sommes.

Dans les thèses actuelles, la frontière entre nature et culture est en train de s'effriter.

2. Nature et culture ne s'opposent pas forcément

Thèse de Steeven Pinker : enseignant à Harvard, il a écrit une thèse qu'il poursuit encore aujourd’hui qui se nomme « l'instant du langage ». Il existe ce présupposé qui nous ai donné que la langue est un acquis par les parents, l'enseignement, l'éducation. Sauf que S.Pinker défend l'idée que le langage est inné en affirmant qu'il existe un instinct de celui-ci. En effet, ce ne sont pas les parents qui apprennent aux enfants à parler mais ce sont les enfants qui apprennent

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