La Cyberdépendance

LA CYBERDEPENDANCE QUEL IMPACT SUR LA SOCIETE ?

Une réalité sur les écrans un écran de la réalité

Introduction

Le discours (…) est notamment alimenté par le relais, parfois sensationnaliste que font les médias des recherches et des enquêtes qui paraissent quotidiennement. Or il s'agit là d'ne façon très particulière de voir le monde qui infiltre de plus en plus le regard du quidam.

Quotidiennement, des informations sont données dans les médias sur un phénomène de société : la place des nouvelles technologies d'information et de communications. Des données sont mises en valeur et font impact sur notre compréhension de ce phénomène. Des mots sont mis en valeur, en particulier les mots de dépendance, d'accroc, d'addiction. Les articles se multiplient se renvoyant les uns aux autres.

Nous avons souhaité donc faire un travail permettant de mieux comprendre l'appréhension du phénomène, en prenant le concept de cyberdépendance qui est souvent évoqué.

Nous partirons de la définition du mot. Puis nous étudierons l'aspect neurologique de la dépendance.

Nous analyserons des données qui sont dans ces articles pour en comprendre les enjeux des chiffres apportés.

Nous envisagerons les pistes de recherche qui sont proposés par certains " spécialistes ".

Nous resituerons, au travers de nos recherches, les concepts apportés par la notion de cyberdépendance.

Nous apporterons des pistes de réflexion permettant à chacun de comprendre sa propre appréhension de ce concept.

Une définition

Dans de nombreux articles concernant l'usage des T.IC (acronyme des nouvelles techniques d'information et de communication), revient fréquemment le terme " cyberdépendance ". Néologisme formé par deux termes : cyber et dépendance.

La définition de cyber dans le Larousse indique que cyber vient du grec kubermän, gouverner, et est un préfixe servant à former de très nombreux mots relatifs à l'utilisation du réseau internet.

Le terme dépendance a plusieurs significations, et en particulier trois plus particulièrement intéressantes

1° L'état de quelqu'un qui est soumis à l'autorité d'autrui

2° Un état, une situation de quelqu'un qui n'a pas son autonomie par rapport à un autre, qui n'est pas libre d'agir à sa guise

3° l'assujettissement à une drogue se manifestant lors de la suppression de cette dernière par un ensemble de troubles physiques et/ou psychiques.

Perte de liberté, ou assujettissement à une drogue. Nous prendrons dans un premier temps la notion scientifique de dépendance à une drogue. Ce phénomène porte un autre nom dans le langage scientifique, il s'agit de l'addiction.

L'organe principal de l'addiction est le cerveau. Une structure est particulièrement importante ; le système limbique qui se situe sous le cortex (structures subcorticales)

Composé de plusieurs noyaux jouant un rôle important dans le comportement et dans les émotions,

L'hippocampe (du grec ancien hippocampos, signifiant " cheval courbé ") : rôle dans l'apprentissage et le stockage d'une information en mémoire à long terme.

L'amygdale (du latin amygdala qui signifie " amande ") : rôle dans l'agressivité, la colère, la peur, l'anxiété et la mémoire émotionnelle.

Le cortex limbique (gyrus cingulaire, cingulum, insula et gyrus parahippocampique) : rôle dans le contrôle conscient du comportement.

Le septum (du latin saeptum qui signifiant "barrière"): rôle dans le contrôle des émotions

L'hypothalamus (du grec signifiant "sous le thalamus") : rôle dans le contrôle de la soif, faim, température. Régule l'hypophyse.

Dans l'élaboration des comportements, on notera un système de récompense, permettant de repérer et de renforcer des actions intéressantes pour l'individu. Un neurotransmetteur est utilisé, la dopamine. La dopamine libérée par le cerveau lors d'un comportement positif correspond à un processus d'apprentissage et permettra à ce comportement d'être plus souvent renouvelé. Certaines substances perturbent le fonctionnement normal des neurones, en particulier le système de récompense. L'effet addictif repose sur le fait que les substances addictives augmentent à chaque exposition la libération de dopamine et donne un signal plus important de récompense qui influence la décision de la personne en faveur d'une consommation et le pousse à des choix qui ne sont pas toujours adaptés.

Cyberdépendance et addiction.

En 1996, Kimberly YOUNG, suite à l'expression humoristique de GOLBERG, dénonçant la fascination de la société occidentale pour ses propres dépendances, assimile les comportements distordus à internet au mode de dépendance à une substance. Cependant, les critères scientifiques ne seront pas validés.

Cela amènera la communauté scientifique a rejeté le terme de dépendance, et indiquer que le concept de cyberdépendance au sens strictement scientifique n'est pas valide.

En conséquence, faute de pouvoir définir le concept, celui-ci ne peut être abordé de manière précise, chacun le définissant dans ses propres repères. Des échelles sont proposées, de critères diagnostiques, à l'image de la classification des maladies mentales définie par l'association américaine des psychiatres, ou la classification validée de l'OMS, (organisation mondiale de la santé) la CIM-10

Des chiffres et des hommes

Une étude a été faite au sein

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