Journal étude clinique
Cours : Journal étude clinique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar samia222 • 12 Février 2019 • Cours • 4 080 Mots (17 Pages) • 580 Vues
IRTS. Formation ES 15/18 |
JEC |
Journal d’étude clinique |
Jeanne Coline 01/04/2017 |
La Situation présenté pour ce JEC a eu lieu en maison d’enfant à caractère social (MECS). Je suis en apprentissage 2em années sur cette structure.
Table des matières
Présentation de la MECS 2
Présentation de la situation 3
Conséquence de la situation : 4
I : Désaccord de l’équipe éducative 4
exposition des diffèrent point de vue par rapport à la situation. 4
analyse de la dynamique d’équipe, des modes de communications. 5
Lien à la situation 7
II : Le rapport à la loi de l’institution. 8
Loi et règle du jeu 8
Présentation de la MECS
La maison d’enfant à caractère social présenté dans ce devoir accueille des jeunes dans le cadre de mesure judiciaire et administrative. Des difficultés familiales sont souvent la cause de leurs placements. Ce sont des enfants qui ont pu vivre de la violence domestique ou une certaine forme d’abandon, du moins ayant souffert de négligence. Leur difficulté personnelle s’exprime principalement dans des difficultés scolaire, affective et dans des troubles du comportement.
Les missions de cette MECS interviennent dans le champ de la protection de l’enfance, nous somme mandaté par L’ASE. Nous devons assurer le bien-être des jeunes accueillis et une atmosphère propice à leur épanouissement. Les projets personnalisés doivent prendre en compte les besoins de chaque enfant, et donner des perspectives d’avenir et d’indépendance pour les futures majeures. Parallèlement nous devons travailler à la construction d’un lien avec les familles.
Le personnelle de cette MECS se distingue en deux groupe : l’équipe éducative et l’équipe technique. L’équipe éducative est constituée de moniteur éducateur et d’éducateur spécialisé. Elle compte 15 employés, 3 apprenties, un éducateur scolaire et une psychologue. L’équipe technique est constituée d’une lingère et de deux : femmes de ménages, cuisinières, intendants et veilleurs de nuits. Cette équipe est amenée à faire un travail éducatif informel avec les enfants car certains ont développé des liens affectifs à leur encontre. L’équipe technique a un rôle dans le dynamisme de la maison. La direction est assurée par le directeur et le chef de service. La maison emploi également une secrétaire.
La particularité de la maison se construit autour d’une atmosphère familiale. Extérieurement la MECS s’apparente à un grand chalet. L’organisation de la maison est constituée en trois groupes repartit sur trois étage diffèrent. Un étage est préservé pour les espaces communs. Les groupes ont la particularité de ne pas être formé sur une logique d’âge. Petit est grand se côtoient ce qui contribue à l’aspect familiale de la MECS. En tout l’institution à une capacité de 30 lits. Ma MECS possède une annexe en ville, ouverte en semaine pour les jeunes dont le parcours scolaire le nécessite.
Actuellement les mineurs accueillis ont entre 5 ans et 17 ans. Les jeune de 18 ans à 21 ans sont dans des logements à part, ils ont fait la demande d’un contrat jeune majeur.
Outils de la communication professionnelle :
- Les réunions par mois :
- Une réunion de deux heures pour l’ensemble de l’équipe éducative.
- Une réunion pour chaque groupe de vie, elle aussi de deux heure. Ces réunions de module ce constitue du chef de service, de la psychologue et des éducateurs en charge de l’étage. Il y a donc une réunion module 1, une module 2 et une module 3.
L’équipe communique au moyen d’un classeur ou sont noté les informations du jour (cf annexe). Nous n’utilisons pas d’outil informatique ou téléphonique. Il n’y pas de temps de regroupement sans la présence de la direction t’el que des APP. Les temps informels ne sont pas vraiment existant, personnellement je n’ai jamais retrouvé mes collègues en dehors de l’institution, ils ne me l’ont pas proposé. Globalement Il y peu d’espace et de temps de regroupement au sein de cette établissement.
Présentation de la situation
Jean a 16 ans. Lucas 12 ans et Tim 14 ans. Jean et deux de ses camarades, Lucas et Tim, sont l’auteur de violence sur un enfant de 11ans, Éric, nouvellement accueilli à la maison d’enfant. Au retour du weekend d’Éric, ils le coincent dans le local à chaussure. Jean insulte l’enfant, le traitre de « sale roux » et lui met une chaussure dans la bouche. Lucas le frappe mais il est temporisé par Tim et Jean. Tim de son côté film la brimade, plus tard il mettra la vidéo sur un réseau social. D’autre jeunes sont témoins de la scène mais ils ne viennent pas en aide d’Éric, ni ne vont prévenir les éducateurs.
Les éducateurs sont mis au courant deux jours plus tard par une jeune fille témoin de la scène. Jean est désigné comme le meneur de cette brimade. Il est donc ramené à la maison d’enfant car en semaine Jean est en internat. Ses deux camarades ne sont pas présents, eux aussi sont sur des lieux de vie différents en semaine. Jean est repris sur son comportement par la direction et par l’éducateur présent en soirée. Ils lui disent que l’équipe va réfléchir à une sanction adaptée. Dans le cahier de liaison une note est faite résumant la brimade et le comportement de Jean en soirée. Jean semble avoir compris la gravité de son acte. Chaque éducateur prend connaissance individuellement de l’incident. Nous partageons entre collègues, sur des temps informels, les sentiments que cela nous suscite. Nous réexposons la gravité de la situation, nous estimons qu’une sanction exemplaire doit être posée.
Les deux jours qui suivent les éducateurs sont plutôt froids avec Jean. Celui-ci recherche un contacte qu’il trouve auprès de la direction (le directeur et le chef de service) avec qui il a précédemment créé un lien privilégié. La direction le mets fasse à ses responsabilités, Jean accepte d’en discuter. Cela n’est pas perçu par l’équipe éducative. Une éducatrice décide de convoquer tous les grands de la maison d’enfants et éclaircie la situation avec eux, elle les charges de parler avec Jean en tant que collègue. Qu’ils expriment leurs désaccords avec son comportement. Le Soir même la direction invite les éducateurs à laisser Jean un peu tranquille avec cette histoire. Celons eux, il a exprimé du remord et ses remis en question. Cette décision va à contrepied de l’action qu’avait mis en place l’éducatrice. Aussitôt les jeunes expriment un sentiment d’injustice. Ils traduisent la décision de la direction comme une absence de sanction. Ils leurs est expliqué que la sanction sera posée l’ors d’une réunion. Elle sera décidée en équipe. Mais cela n’a pas eu lieu. Peut-être est dû au fait que la réunion la plus proche n’avait coure que 9 jours plus tard. Un laps de temps trop long.
...