Incivilités Et Violences - étude de textes
Étude de cas : Incivilités Et Violences - étude de textes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar rumba • 22 Janvier 2014 • Étude de cas • 1 839 Mots (8 Pages) • 873 Vues
INCIVILITES ET VIOLENCE
Bibliographie
BLOCH Anny, Les façades de la désobéissances, tags, graffs et fresques murales, Revue des Sciences Sociales, n° 29, p 93-99.
LE BRETON David, Incivilités et violences routières, Revue des Sciences Sociales, n° 29, avril 2002, p 70-77.
DAMON Julien, Figures et territoires de la violence, la nouvelle question urbaine, Cahiers français, n° 308, 2002, pp 37-41.
ROCHE Sébastien, Les politiques de sécurité, La politique de tolérance zéro et ses controverses, Cahiers français, n° 308, 2002, pp 71-77.
La démarche
1- Tenter de définir : les mots suivants : incivilité – insécurité – délit – crime
2- La théorie de la vitre brisée et ses controverses
3- Un exemple d’incivilité : le comportement des automobilistes
4- Un autre exemple d’incivilité : les façades de la désobéissance :tags et graffitis
5- Les incivilités en classe : texte de Libération
6- La politique sécuritaire : la tolérance zéro, un slogan ?
Débat :
Comment résoudre le problème de la délinquance et de la violence ?
L’insécurité augmente-t-elle en France ?
Les caméras de surveillance une solution ou un nouveau problème ?
Peut-on allier la sécurité à la liberté ?
Incivilité : employé originellement pour désigner une faute contre la bienséance, un manquement au savoir-vivre, le mot « incivilité » a épousé aujourd’hui le sens que lui a donné la sociologie anglo-saxonne et désigne un ensemble de conduites ou d’actes qui, pour n’être pas toujours pénalement sanctionnables, sont du moins ressentis comme autant de fissures affaiblissant le lien collectif. Peut-on voir dans ces comportements un terreau à partir de quoi prospère la délinquance ?
Délit :
Crimes :
Document 1
Les Occurrences du terme incivilités dans les articles du Monde et les dépêches AFP.
Document 2 Une théorie centrale : la « vitre cassée »
Les liens entre incivilités, insécurité et sentiment d’insécurité sont depuis quelques années fermement affirmés. Les dynamiques de dégradation des quartiers dans lesquels peuvent se concentre ces incivilités sont décrites en termes d’abstention électorale, de désaffection politique ou bien de basculement dans l’extrémisme. Ces mises en lumière doivent beaucoup à des constats et des analyses effectués aux Etats-Unis.
La théorie fondatrice est celle dite de la « vitre cassée ». L’idée, popularisée dans des articles et ouvrages à succès, provient d’une expérimentation réalisée à la fin des années 60. Deux voitures sans plaques d’immatriculation sont placées, l’une dans un quartier élégant, l’autre dans un quartier difficile. La première reste intacte, tandis que la seconde est rapidement démontée. Cependant, dès que la vitre de la première est cassée par l’expérimentateur, elle est alors peu à peu dépecée. L’expérience veut montrer que, toutes choses égales par ailleurs, dès que les régulations informelles semblent faire défaut, des comportements destructeurs se développent. La théorie est présentée avec une portée plus générale. Si la vitre d’une automobile, d’une usine ou d’un bureau est brisé et n’est pas réparée, le passant conclut que personne ne s’en inquiète. Bientôt toutes les vitres seront brisées et le passant pense alors, non seulement que personne n’est en charge de l’immeuble, mais que personne n’a la responsabilité de la rue où il se trouve. Finalement, il y aura de moins en moins de passants dans les rues. Les opportunités de délinquance vont augmenter en même temps que le sentiment d’insécurité.
Il en ressort que les incivilités, en tant qu’extension très large d’un bris de vitre, contribuent à la désorganisation sociale d’un quartier et établissent une ambiance propice à la croissance du crime.
a) Présenter le document
b) Expliquez ce qu’est la théorie de la vitre cassée.
c) Les incivilités sont-elles liées à l’insécurité ? Comment ?
Document 3
Insécurité et mesure
L’orientation de la campagne des élections présidentielles en 2002 et l’ampleur spectaculaire du vote Front national ont consacré les questions de sécurité et d’insécurité liées à la petite et la moyenne délinquance (en particulier celle des jeunes des milieux populaires) comme le thème central du débat politique en France, couronnant ainsi un mouvement amorcé depuis le début des années 80. (…)
Une montée de l’insécurité ?
Un premier typer d’explication serait de lier cette « exigence de sécurité » aux indicateurs de délinquance et de violences urbaines, dont la « montée » trouverait son simple reflet dans les préoccupations des partis politiques, les représentations médiatiques et les conduites électorales. Cependant, l’explication par la montée de l’insécurité telle qu’elle s’observerait à travers les indicateurs de la police est insuffisante pour au moins deux raisons : d’abord parce que les indicateurs de la police et de la gendarmerie sont moins le reflet de la réalité que de celui de l’activité des services. C’est ainsi que la mise en place d’une police de proximité permettant un meilleur accès des victimes et un meilleurs traitement des plaintes a pour conséquence d’augmenter les chiffres en raison d’une présence et d’une activité accrues de la police.
Macé Eric, La société face à la délinquance, l’exigence de sécurité, une question politique, Les cahiers
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