Devoir inné et acquis
Dissertation : Devoir inné et acquis. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mhoube4 • 1 Novembre 2022 • Dissertation • 774 Mots (4 Pages) • 920 Vues
1. « Le comportement d’un être humain est façonné par une incessante interaction des gènes et du milieu »
Tout d’abord afin de comprendre le sens des mots utilisés dans cette citation, il est nécessaire de les définir afin d’éviter les malentendus et les possibles contre-sens.
Dans un premier temps, le comportement est considéré globalement comme un ensemble de réactions motrices et glandulaires et est intégralement réductible à des mouvements physiques dans l’espace ou à des modifications de caractère chimique : il est entièrement donc définissable en termes psycho-chimiques.
Dans un deuxième temps, le terme de gène d’un point de vue purement biologique désigne un élément d’un chromosome, qui définit les caractères héréditaires. Ce qui, par conséquent, amènerai à une notion d’hérédité et peut-être aussi à celle de fatalité.
Dernièrement, le milieu est un environnement social, physique, biologique, géographique, qui entoure un être vivant et qui l’influence dans son comportement. Cela peut se définir par un groupe de facteurs externes pouvant exercer une influence sur un organisme. Néanmoins dans les cas est présent la notion « d’influence » et de changement, ce qui démontre bien que par rapport aux gènes et à l’hérédité le milieu possède une notion d’évolution et de modification.
Ce qui amène donc à la citation « le comportement d’un être humain est façonné par une incessante interaction des gènes et du milieu » de François JACOB.
Il est pertinent de souligner qu’un être humain grandit et fait sa vie dans un mélange permanent entre les gènes, c’est-à-dire ce qui a pour caractère l’héréditaire qu’il tient de ses parents et de manière plus globale : l’inné et le milieu : des évènements, des occasions, des objets, des relations qui influencent la croissance de l’individu. Ce qui fait donc que d’une personne a l’autre le comportement diffère et progresse dans des paternes différents.
Cependant comme dit précédemment, les gènes et le milieu interagisse continuellement. A tel point que ces deux notions évolue dans une certaine dépendance l’une de l’autre. La présence d’un rapport de liaison étroite entre les gènes et le milieu fait qu’il serait logique de penser que l’un ne peut pas fonctionner correctement sans l’autre. Comme ils sont dépendants, ils ont besoin l’un de l’autre mais est-ce que la présence de l’un ne pourrait pas altérer le jugement et le fonctionnement de l’autre notion ? Et bien que l’on ne puisse pas les dissocier, comment l’individu arrive-t-il à doser la bonne part de l’un et de l’autre afin de se comporter de manière la plus représentative à lui-même ? Mais également, à quel point une notion peut prendre le pas sur l’autre et à quel point cela peut varier d’un être humain à l’autre ?
2. « Car si les performances d’un individu ne font que refléter ses potentialités génétiques, les inégalités sociales découlent directement des inégalités biologiques. Il est alors inutile de songer même à changer la hiérarchie. »
Penser que les inégalités viennent initialement de la biologie vient à admettre que les inégalités nous parviennent d’une certaine fatalité sûrement inévitable. Cependant, si l’on part du chemin
...