Ce que pensent certains philosophes au sujet de la pollution et de la préservation de l'environnement
Étude de cas : Ce que pensent certains philosophes au sujet de la pollution et de la préservation de l'environnement. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 26 Février 2014 • Étude de cas • 538 Mots (3 Pages) • 872 Vues
CE QUE PENSENT CERTAINS PHILOSOPHES AU SUJET DE LA POLLUTION ET DE LA PRESERVATION DE L’ENVIRONEMENT :
I. Cas d’Aristote
Pour Aristote : « la plante et l'animal ne sont que des moyens pour l'homme ». Dans le même ordre d’idée, Descartes justifie cette utilisation de la nature par son caractère entièrement mécaniste : l'animal n'est qu'une « machine » au fonctionnement remarquable. En effet, pour ces deux philosophes, l’environnement ne suscite pas tellement d’intérêt concernant sa préservation. On pourra polluer autant qu’on le voudra et le pourra à condition de prendre à la nature ce qu’elle nous doit car pour eux, plantes, eau, animaux ne sont que sbire de l’homme. On comprend dès lors que l’idée de ce soucié du futur ne leur traverse pas l’esprit.
C’est tous le contraire d’autres philosophes qui accordent plus de considération à la nature. C’est le cas du philosophe Anglais Hans Jonas.
II. Cas de Hans Jonas
Jonas, concernant la pollution et la préservation de l’environnement prit conscience, avant beaucoup d'autres, des graves dangers que la technique, l'industrie moderne, et le mode de vie occidentale qui en découlait, allaient faire peser de plus en plus sur l'écosystème planétaire. Pour lui, " Nous sommes, disait-il en 1988, dans une sorte d'état d'urgence, une situation clinique, au chevet d'un malade. Et nous sommes ici simultanément les patients et les médecins ". Il entend par là que notre planète a subit une importante fragilisation dont nous somme la cause à travers les dévastations d'ordre mécanique, les intoxications chimiques et radioactives, que nous allons en subir les lourdes conséquences et que nous seuls pouvons améliorer la préservation de la nature. Il continu en disant que l’homme doit faire preuve de responsabilité : responsabilité à l'égard de la nature, et responsabilité à l'égard des générations à venir envers lesquelles nous sommes redevables. " Nous n'avons pas le droit, proteste Jonas, d'hypothéquer l'existence des générations futures à cause de notre simple laisser-aller. " Il pense que d'abord, nous demander constamment " ce que la nature est encore capable de supporter, compte tenu de l'inventivité humaine " et de la puissance technologique qui est la sienne. Il s'agit donc de faire preuve de prudence, de prendre l'habitude de marquer des pauses en ce qui concerne les découvertes technologiques et leur utilisation. L'homme moderne doit donc apprendre à maîtriser la puissance technologique qui est entre ses mains. Plus encore, il doit mettre un frein à la course effrénée à la performance économique et technique qui conduit au pillage sans cesse croissant de la planète. Ce qui signifie concrètement que " notre appétit de consommation ne doit plus constamment croître " et que " nous devons adopter un mode de vie plus modéré ". Car si nous ne sommes pas prêts à un tel sacrifice, " il n'y a guère d'espoir ", pronostique Jonas.
En définitive, nous constatons que les philosophes tiennent des pensées au sujet de la
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